Coronavirus : fin de voyage pour la compagnie aérienne britannique Flybe

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Ce jeudi 5 mars 2020, la compagnie aérienne régionale britannique, Flybe, a annoncé la cessation de ses activités « avec effet immédiat« . L’entreprise est donc placée en redressement judiciaire dès aujourd’hui et tous ses avions « sont cloués au sol« . L’épidémie de coronavirus est en grande partie responsable de la chute de la compagnie, elle qui avait déjà échappé de peu au dépôt bilan en janvier dernier…

Flybe a fait « tout son possible » face au coronavirus

L’année 2019 avait déjà éprouvé l’économie mondiale. Avec une croissance faible et une récession évitée de peu, la situation économique de l’année passée avait laissé de nombreuses entreprises dans le rouge, qui se devaient d’espérer une reprise pour 2020 et ainsi sauver leur activité.

Outre-manche, la compagnie aérienne Flybe n’a pas eu droit à un miracle. Déjà en difficulté l’an dernier, sauvée de justesse en janvier par un report du versement d’impôt, l’entreprise était dans le rouge. Le groupe, qui employait 2000 personnes et desservait 170 destinations à travers l’Europe n’avait pas d’autres choix que de trouver de la liquidité rapidement. D’après les médias britanniques, Flybe avait ainsi effectué une demande de prêt de 100 millions de livres britanniques au gouvernement.

Refus qui avait déclenché les foudres du syndicat Unite, qui a déploré l’inaction du gouvernement pour tenter de sauver la compagnie aérienne, jugeant que l’État n’avait pas su « tirer les leçons » des précédentes faillites des entreprises Thomas Cook et Monarch.

« L’économie britannique dépend fortement d’une compagnie aérienne régionale viable », a souligné l’organisation syndicale. Le fait pour le gouvernement de ne rien faire, « tout particulièrement alors que nous sommes confrontés aux incertitudes du virus Covid-19 et aux changements apportés par le Brexit« , est « irresponsable« , a dénoncé le syndicat dans un communiqué.

Cette cessation d’activité de la part de Flybe est d’autant plus dommageable qu’elle affecte une compagnie qui pouvait être qualifiée « d’utilité publique« . En effet, elle permettait de relier de nombreuses villes anglaises entre elles. À ce sujet, le gouvernement a d’ailleurs déclaré être prêt à aider les passagers et proposer des solutions alternatives jusqu’à qu’une solution durable soit trouvée : « La vaste majorité des liaisons assurées par Flybe sont desservies par d’autres moyens de transport, et nous avons demandé aux opérateurs de bus et de train d’accepter les billets Flybe et aux autres compagnies aériennes de proposer des tarifs réduits pour permettre aux passagers de voyager le plus harmonieusement possible« .

 

Brexit : la livre s’écroule

Alors que les Anglais ont récemment décidé de quitter l’Union Européenne, en votant pour le Brexit lors du référendum, les premiers effets néfastes de cette décision se font sentir. Ce matin, la livre a connu une chute importante.

Les Anglais vont-ils regretter d’avoir choisi de quitter l’Union Européenne ? C’est la question que tout le monde se pose depuis le vote surprise du Brexit. Si les Anglais sont optimistes et confiants et que mêmes ceux qui étaient farouchement opposés au Brexit restent persuadés que leur pays et son économie se relèveront de cette situation, l’heure est pour le moment aux premières conséquences néfastes.

Ainsi, vendredi 7 octobre, la livre britannique a connu une chute éclair des le débuts des échanges financiers asiatiques. Les courtiers évoquent des craintes d’un « Brexit dur », que les récents propos de François Hollande ont relancées.

Avec un prix qui est descendu à 1,1841 dollars à la bourse de Tokyo, vendredi matin, la livre sterling a franchi un nouveau cap. Il s’agit tout simplement de son plus bas taux depuis l’année 1985. Deux heures plus tôt elle était évaluée à 1,2614, connaissant une chute éclair de 6,1% en seulement deux heures !

Le niveau de la livre n’est pas resté si bas et elle s’est rapidement relevée et stabilisée autour de 1,24, qui reste très faible et qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie britannique.

Selon les propos de l’analyste de Think Markets, pour Bloomberg News, « ce qui s’est passé était insensé – appelez cela un crash éclair – mais des mouvements de cette ampleur montrent jusqu’où la monnaie peut descendre. […] La livre sterling est hantée par les craintes d’un Brexit dur« .

Le Brexit programmé

Le ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson,a annoncé que son pays allait lancer dès 2017, la procédure de sortie de l’Union Européenne.

Jusqu’à présent, la nouvelle Première ministre anglaise, Theresa May, avait expliqué qu’elle ne pourrait pas activer l’article 50, qui lance formellement la procédure de sortie de l’UE, avant la fin 2017.

Visiblement, ce délais trop long n’arrangeait pas la stabilité économique du royaume et les Anglais ont trouvé le moyen d’accélérer la procédure, puisque l’ancien maire de Londres estime qu’elle sera lancée en début d’année.

Interrogé par Sky News, en marge de l’assemblée générale de l’ONU à laquelle il participait, à New York, il a déclaré que « nous discutons avec nos amis et partenaires européens dans l’objectif d’envoyer la lettre de l’article 50 au début de l’année prochaine ».

Une accélération, qui pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’économie européenne et mondiale.

 

Les salaires des patrons anglais à la hausse

Les salaires des grands patrons britanniques ont augmenté de 10% en 2015. De quoi susciter de nombreuses critiques.

Le think tank indépendant anglais, High Pay Centre, a publié son étude annuelle sur les revenus des grands patrons britanniques.

Cette étude nous apprend que les grands patrons anglais ont touché en 2015, en moyenne, 5,48 millions de livres, soit 6,44 millions d’euros, ce qui représente une hausse de plus de 10 % par rapport à l’année précédente.

Dans un contexte de crise économique et de troubles sociaux, cette information passe mal au Royaume Uni.

 

Brexit : la Bourse sensible aux sondages

Après de nouveaux sondages défavorables au Brexit, la Bourse de Paris est repartie à la hausse.

Visiblement, les marchés financiers ne veulent pas que l’Angleterre quitte l’Union Européenne (Brexit). Après les derniers sondages qui donnent le maintien gagnant, lors du referendum qui se tiendra la semaine prochaine, la Bourse de Paris a vu l’indice CAC 40 progresser de 2,85%, lundi 20 juin.

Selon les experts, ce rebond n’est en fait qu’un rattrapage par rapport aux reculs des semaines précédentes, liés à une inquiétude quant au Brexit, mais la confiance ne devrait pas être totale tant que l’élection n’aura pas eu lieu.

« Mais à quelques jours du référendum, les marchés devraient rester prudents une fois le rebond initial passé, car l’incertitude est toujours aussi forte », explique ainsi Aurel BGC, tandis que les analystes de Saxo Banque considèrent que « La plus grande prudence est de rigueur pour les investisseurs ».

Le Brexit couterait 4300 livres par an aux Anglais

Selon une analyse du Trésor britannique, rendue publique le 18 avril par le ministre des Finances, George Osborne, chaque foyer anglais perdrait 4300 livres annuelles en cas de sortie du pays de l’Union Européenne.

Le ministre fait partie des défenseurs du maintien de l’Angleterre dans l’Union européenne, il a donc particulièrement insisté sur cet effet d’un éventuel Brexit.

«La conclusion est claire: pour l’économie britannique et les familles, quitter l’UE équivaudrait à s’automutiler», a-t-il déclaré.

Les Anglais s’exprimeront dans un peu plus de deux mois, à l’occasion d’un référendum sur le maintien ou non de leur pays d’ans l’UE.