Les dépenses estivales du président Macron

Ces derniers mois, les dépenses du jeune président Emmanuel Macron ont été surveillées de près. Alors que l’été s’installe chaudement sur le territoire, le couple présidentiel souhaite lui aussi pouvoir se prélasser au soleil et au bord d’une piscine : des travaux estimés à plusieurs milliers d’euros. 

Des dépenses irréprochables

Dans un article du printemps dernier, le Parisien faisait état de l’attitude irréprochable d’Emmanuel et Brigitte Macron en matière de dépenses privées. Dans le journal, on pouvait alors lire : « les Macron déboursent eux-mêmes les courses de ce prestigieux logement de fonction, du dentifrice jusqu’aux croquettes de Nemo [leur chien] ! Economies obligent, ils n’ont pas changé un seul meuble (…) Lorsqu’il se déplace à titre privé, le tandem présidentiel paie aussi ses chambres d’hôtel, mais pas les dépenses de sécurité, liées à la fonction ».

Pendant longtemps, le contribuable a payé les charges présidentielles.

Une piscine à 34 000 euros

La semaine dernière, les médias dévoilaient le souhait du couple présidentiel. Installer une piscine au fort de Brégançon, résidence de tous les présidents. Rapidement, la question a été de savoir qui allait payer et surtout combien. Dimanche, l’Élysée a communiqué au Journal du Dimanche le prix de cette installation. Pour une piscine qui sera démontable, profonde de 1,20 mètre et longue de 10 mètres sur 4, cela coûtera 34 000 euros.

L’Élysée avait déjà précisé que les dépenses de la construction et de l’entretien de la piscine seront intégrés aux 150.000 euros de budget annuel alloué au fort. L’objectif étant de « préserver l’intimité de la baignade des enfants », avait également précisé la présidence.

La polémique de cette installation fait suite aux propos du président, qualifiant le montant des aides sociales de « pognon de dingue ». De ce fait, ces travaux au fort de Brégançon ont été vivement critiqués, par la gauche comme par la droite.

Les prix de l’essence continuent leur hausse

Depuis le début de l’année, les prix de l’essence et du diesel augmentent légèrement mais significativement. En effet, le litre de gazole n’avait jamais été aussi cher depuis six ans. Selon le dernier relevé publié par le ministère de la Transition écologique, il a atteint le prix moyen de 1,461 euro. 

Comment expliquer cette hausse ?

La hausse des prix des carburants est due à plusieurs facteurs. En premier lieu, le prix du baril de Brent (le pétrole brut de référence), établi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le 17 mai, le baril de pétrole Brent a dépassé 80 dollars, une première depuis novembre 2014. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport au début de l’année, où le cours se situait à 65 dollars.

Les incertitudes politiques participent à la flambée des prix

Comme le précise un représentant de l’Ufip, le contexte international est particulièrement propice à une flambée des prix. « L’augmentation actuelle s’explique surtout par toutes les incertitudes politiques, que ce soit avec l’Iran et la position de Donald Trump, mais aussi le Venezuela, avec la perspective de l’élection présidentielle qui agitait les marchés. » Ce pays d’Amérique du Sud, l’un des plus grands producteurs mondiaux, fait en effet face à sa plus grave crise depuis trente ans. « Le seul élément qui fait contrepoids à cette tendance haussière sur le marché mondial est l’augmentation de la production aux Etats-Unis », complète Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales.

Les prix des carburants varient aussi en fonction du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de la demande.

 

Italie : les marchés restent calmes

Malgré le vote du Non au référendum initié en Italie, concernant une réforme institutionnelle, provoquant la démission du premier ministre, Matteo Renzi, les marchés financiers européens sont restés stables.

Dimanche 4 décembre, le premier ministre italien jouait son avenir politique, en soumettant son projet de réforme constitutionnel au peuple italien, à travers l’outil démocratique du référendum.

Une mauvaise idée pour sa carrière, puisque les Italiens ont rejeté ce projet et que le Non l’a emporté. Comme il l’avait annoncé, l’homme politique a tiré les conclusions de son échec et a donné sa démission au président de la république.

En fait, cet échec était assez prévisible et les principales places financières européennes avaient prévu ce dénouement, et l’avait anticipé.

Ainsi, au lieu de semer le doute et de faire fléchir les marchés boursiers, cette nouvelle a eu l’effet inverse et les principales places financières européennes sont reparties à la hausse, lundi matin, rattrapant même une partie de leur retard sur la Bourse de New York, qui est boosté depuis l’élection de Donald Trump à la présidence américaine.

 

Vivendi détient plus de 20% d’Ubisoft

Le groupe Vivendi a annoncé qu’il détient désormais plus de 20% des actions de l’éditeur de jeux vidéos, Ubisoft.

Alors que le groupe de Vincent Bolloré semble vouloir prendre la main sur Ubisoft, les dirigeants de l’entreprise craignent de perdre le contrôle et ne voient pas d’un bon œil la prise de pouvoir de Vivendi.

Pour éviter cela, ils cherchent d’autres investisseurs, notamment au Canada, comme l’a expliqué Yves Guillemot, président d’Ubisoft :

« Augmenter le nombre d’actionnaires canadiens chez Ubisoft afin d’avoir un meilleur contrôle du capital…nous pensons qu’il s’agit de la meilleure stratégie à adopter à l’heure actuelle. Nous espérons ainsi empêcher Vivendi d’effectuer des changements lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires en septembre prochain. »

 

Crédit photo : The Conmunity – Pop Culture Geek, Flickr (Creative Common)

Shanghai : la bourse continue de chuter

Lundi 11 janvier 2016, la bourse de Shanghai a connu une nouvelle baisse importante.

Alors que la Bourse de Shenzhen dégringolait de 6,60%, L’indice composite  de Shanghai a baissé de 5,33%, à 3.016,70, en clôture de la cession.

Cette nouvelle chute intervient alors que la semaine dernière elle avait déjà connu une baisse historique de 10%, faisant dire aux spécialistes qu’il s’agissait de l’équivalent du krach boursier de juillet 2015.

Bien sûr, cette situation aura une influence néfaste sur l’ensemble de l’économie mondiale.

 

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