Fusion PSA – FCA : la famille Peugeot veut augmenter sa participation

Logo du groupe PSA.

 

La famille Peugeot, qui détiendra 6,2% du groupe issu du projet de fusion entre PSA et Fiat Chrysler, a l’intention d’exercer dès que possible son option pour acquérir 2,5% supplémentaires, confirme-t-elle dans un entretien publié dimanche par L’Est Républicain.

Les constructeurs français PSA et italo-américain Fiat Chrysler ont annoncé mi-décembre la signature de leur contrat de fusion, pour former le numéro quatre mondial du secteur, avec 8.7 millions de véhicules vendus en 2018. Le trio de tête, en nombre de véhicules vendus, comprend actuellement le groupe allemand Volkswagen, l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan-Mitsubishi et le japonais Toyota.

Des clauses prévoyaient cette option

A ce jour, Bpifrance (dans le capital duquel l’Etat français est présent), la famille Peugeot et le Chinois Dongfeng sont actionnaires à hauteur de 12,23% de PSA. Après la fusion à 50/50, leur participation sera réduite de moitié, tout comme celle de l’actionnaire principal de Fiat Chrysler Automobiles (FCA), Exor, la holding de la famille Agnelli-Elkann, qui ne détiendra plus que 14%.

Des clauses prévoient que la famille Peugeot pourra augmenter sa participation dans la nouvelle entité de 2,5% et que BpiFrance pourra céder 2,5%. Et le constructeur français a l’intention d’exercer dès que possible son option pour acquérir ces 2,5% supplémentaires, confirme-t-elle dans un entretien publié dimanche par L’Est Républicain.

L’Etat français n’a pas vocation à rester dans le capital

Jean-Philippe Peugeot, PDG d’Etablissements Peugeot Frères (EPF) a indiqué que l’exercice de cette option est un « objectif majeur » pour le fabricant. « Pour obtenir cette possibilité, la négociation a été complexe. Elle n’était pas gagnée d’avance. Au départ, on parlait d’un standstill, mais on a obtenu une dérogation. Dès qu’on aura la certitude que la fusion ira à son terme, ma famille donnera des signaux favorables », a-t-il précisé.

Le dirigeant juge par ailleurs que l’Etat français n’a pas vocation à rester dans le capital du groupe. « Ma famille le remercie d’avoir été au rendez-vous, en 2013-2014, lorsque PSA était en difficulté, mais il n’a pas vocation, je pense, à être éternellement présent. Il va sans doute rester dans le capital le temps de s’assurer que l’emploi sera durablement préservé », explique-t-il.

Confiant que des usines ne fermeront pas

Jean-Philippe Peugeot estime en revanche peu probable un désengagement total de l’actionnaire chinois Dongfeng, qui a décidé de vendre 30,7 millions de ses actions PSA au constructeur automobile. Sa participation dans le nouvel ensemble tombe ainsi sous les 5%. « Partiellement, peut-être ; totalement, je n’y crois pas du tout », explique-t-il. « Certes, les performances commerciales de PSA en Chine ne sont pas à la hauteur de nos espérances, mais pour Dongfeng, c’est un épiphénomène au regard de la très longue histoire de la Chine », a-t-il analysé.

Le PDG d’Etablissements Peugeot Frères (EPF) met aussi sa confiance en Carlos Tavares, président du directoire de PSA, pour respecter sa promesse de ne pas fermer d’usine. Il s’est dit en outre confiant sur le franchissement de l’obstacle des autorités de la concurrence américaine et européenne parce que « l’État français et l’Europe ont envie que la fusion aboutisse ».

Transport aérien : Qantas, la compagnie la plus sûre en 2020

La compagnie nationale australienne Qantas est la plus sure au monde en 2019.

 

AirlineRatings a publié son nouveau classement des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Il est dominé par la compagnie australienne Qantas.

Tap Portugal, première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020

AirlineRatings vient de publier son habituel classement annuel des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Sur la plus haute marche du podium en 2019, se trouve la compagnie nationale australienne Qantas, « toujours à la pointe de l’innovation en matière de sécurité, en lançant de nouveaux avions et qui sont devenues un synonyme d’excellence », note AirlineRatings.

L’Australie est doublement représentée grâce à son autre compagnie star, Virgin Australia. En deuxième place, on retrouve Air New Zealand, qui avait ponctué la fin d’année dernière avec le titre de meilleure compagnie du monde. Les compagnies asiatiques et du Moyen-Orient se partagent la suite du classement. Tap Portugal est la première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020.

Les 20 compagnies aériennes les plus sûres pour voyager en 2020 sont :

  1. Qantas
    2. Air New Zealand
    3. EVA Air
    4. Etihad
    5.Qatar Airways
    6. Singapore Airlines
    7. Emirates
    8. Alaska Airlines
    9. Cathay Pacific Airways
    10. Virgin Australia
    11. Hawaiian Airlines
    12. Virgin Atlantic Airlines
    13. TAP Portugal
    14. SAS
    15. Royal Jordanian
    16. Swiss
    17. Finnair
    18. Lufthansa
    19. Aer Lingus
    20. KLM

Tout en bas de ce classement des compagnies aériennes les plus sûres au monde, il y a Nepal Airlines qui n’a obtenu qu’une étoile sur les sept possibles. Suivent Nok Air, PNG Air, Blue Wings, Ariana Afghan Airlines, Kam Air, Iraqi Airways, Thai AirAsia et US Bangla Airlines, qui en ont obtenu que deux.

Les meilleures compagnies low-cost

Du côté des low-cost, les 10 compagnies qui se sont distinguées pour leur niveau de sécurité sont : Air Arabia, Flybe, Frontier Airlines, HK Express, IndiGo, JetBlue, Volaris, Vueling, WestJet et Wizz Air (ordre alphabétique). Quant aux deux compagnies européennes à bas coût parmi les plus empruntées, Easyjet et Ryanair, le résultat reste inquiétant. La première n’a obtenu aucune étoile alors que la seconde a obtenu la note de 4/7 en sécurité.

La gestion des incidents par l’équipage, un facteur capital

Lancé en juin 2013, AirlineRatings évalue le niveau de sécurité des vols de 405 compagnies aériennes à l’aide de son système de notation unique à sept étoiles. L’équipe éditoriale est l’une des plus expérimentées au monde avec près de 50 prix internationaux et nationaux. Ils ont également écrit ou coécrit plus de 28 livres de l’industrie ».

Pour évaluer les compagnies, AirlineRatings.com prend en compte les facteurs de sécurité les plus importants, comprenant les audits des organes directeurs de l’aviation ou des associations et ceux des gouvernements, les accidents, les incidents graves et l’âge de la flotte. Selon son éditeur Geoffrey Thomas, le site ne se penche que sur des incidents graves pour faire ses déterminations. « Toutes les compagnies aériennes ont des incidents tous les jours, et beaucoup sont des problèmes de fabrication d’avions, pas des problèmes opérationnels des compagnies aériennes. Et c’est la façon dont l’équipage gère les incidents qui différencie une bonne compagnie aérienne d’une compagnie dangereuse. Ne faire que comptabiliser les incidents est trompeur », a-t-il précisé.

Smartphones : un marché florissant en 2020 grâce à la 5G

Selon Goldman Sachs, le développement de la 5G cette année permettra la vente de plus de 200 millions de nouveaux smartphones dans le monde.

 

Après une année 2019 atone, le marché mondial du smartphone va reprendre des couleurs en 2020, d’après les prévisions du cabinet IDC. Ce, grâce à l’avènement de la 5G qui sera accessible à un plus grand nombre. Plusieurs dizaines de millions de smartphones compatibles devraient être ainsi vendus dans le monde.

La 5G, pour cinquième génération des standards de la téléphonie mobile, connaîtra un plus large déploiement à partir de cette année. Initialement prévue pour début 2020 en France, l’attribution des licences 5G a été finalement reportée au printemps 2020. Ailleurs dans le monde, notamment en Chine et en Corée du Sud, les opérateurs proposent déjà ce réseau de nouvelle génération depuis plusieurs mois.

La Chine en tête des ventes

Selon Goldman Sachs, le développement de la 5G cette année permettra la vente de plus de 200 millions de nouveaux smartphones dans le monde. Et évidemment la Chine devrait faire exploser le marché de cette nouvelle génération de téléphonie mobile, grâce à Huawei, mais également Xiaomi qui pourrait proposer une dizaine de smartphones 5G en 2020. Mais d’autres marchés importants tels que les États-Unis, la Corée, le Royaume-Uni et le Canada devraient tous contribuer à augmenter les volumes en 2020.

Cette prévision est confortée par celle des analystes de la société d’études de marché IDC. D’après leurs dernières prévisions, les ventes de téléphones repartiront à la hausse en 2020, après trois années consécutives de baisse. IDC s’attend à ce que la croissance des ventes atteigne 1,6 % en 2020, soit 190 millions de smartphones 5G écoulés cette année. C’est 14% des ventes, ce qui dépasse de loin les résultats de la 4G lors de sa commercialisation en 2010 où les smartphones 4G ne représentaient que 1,3% du total.

L’effet 5G sur les smartphones plus subtil que celui de la 4G

« Pour être clair, nous ne pensons pas que la 5G sera le seul sauveur des smartphones, mais nous la voyons comme une évolution significative de la technologie mobile », explique Ryan Reith, vice-président du programme d’IDC Worldwide Mobile Device Trackers. « L’effet 5G » sur les smartphones devrait toutefois être « plus subtil » que celui provoqué par la 4G il y a quelques années, tempère-t-il.

La vraie question concernera les prix, qui incluent à la fois le matériel et le service. Mais, selon les analystes, les prix des smartphones 5G baisseront rapidement pour permettre à ce segment de marché de croître. On peut notamment retrouver une liste de smartphones reconditionnés et neufs sur Hubside Store. 

Cuves industrielles d’occasion : les meilleurs produits en ligne

Contexte de crise oblige, le marché consacré aux machines industrielles d’occasion, notamment les cuves, connait une forte croissance ces dernières années. Pour les grandes entreprises comme les petites, il est devenu primordiale de réduire au maximum les dépenses afin d’éviter de jeter les clés sous la porte. Tout en conservant les plus grandes exigences en matière de qualité.

Osertech, première marketplace au monde pour l’achat-vente de matériel d’occasion

La sélection et l’achat de cuves industrielles n’est pas toujours chose aisée, et de plus en plus d’acheteurs potentiels (mais aussi de vendeurs) effectuent désormais leurs recherches en ligne, notamment au travers d’annonces.

C’est le service que propose Osertech, qui a lancé une nouvelle offre en ligne dédiée à l’achat-vente de matériel d’occasion. Cette entreprise familiale, installée en Eure-et-Loire et fondée par Lionel Tabeau, innove en proposant désormais des services digitalisés, après plus de 30 ans d’expérience dans le négoce de machines industrielles d’occasion.

L’objectif de ses créateurs est de faire de la plateforme Le Bon Coin des professionnels achetant et vendant des machines industrielles.

Optimisation des annonces pour de meilleurs résultats

Osertech repose sur le principe d’une marketplace. En effet, les vendeurs peuvent directement déposer des annonces sur le site en prenant le soin de donner les spécificités de leurs machines.

Les acheteurs potentiels peuvent accéder librement aux informations sur des machines qui les intéressent et contacter directement le vendeur. Ce qui permet d’éviter les nombreux intermédiaires et leurs commissions.

Mindeal, le complément de Osertech

Parmi les articles de la catégorie « Cuves industrielles d’occasion », l’acheteur peut retrouver des cuves inox, des mélangeurs industriels, des agitateurs, des cuves de stockage, des fondoirs ou encore des réacteurs.

Ces types de machines sont également trouvables sur Mindeal, un moteur inversé proposant plus de 15000 machines industrielles d’occasion. Cette plateforme B2B est l’œuvre de Grégoire Tabeau, le fils de Lionel Tabeau, fondateur de Osertech.

Nike : un chiffre d’affaires trimestriel supérieur aux attentes

Logo de Nike, la marque à la virgule

 

Nike a annoncé jeudi un bénéfice et un chiffre d’affaires trimestriels supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires de Nike a augmenté de 10%, à 10,33 milliards de dollars. C’est mieux que ce que prévoyaient les analystes, qui avaient misé sur 10,09 milliards de dollars.

Le bénéfice net de Nike a augmenté de 11% sur un an

La marque à la virgule a enregistré une hausse de ses ventes dans toutes les régions au deuxième trimestre de son exercice décalé, achevé le 30 novembre. A titre d’exemple, le chiffre d’affaires en Chine a atteint 1,85 milliard de dollars, soit une progression de 20% par rapport à la même période l’an dernier, qui s’explique notamment par l’essor du football en Chine. En revanche, les ventes en Amérique du Nord, bien qu’en hausse par rapport à l’année dernière (3,98 milliards de dollars, +5%), sont inférieures aux anticipations des analystes, qui misaient sur 4,05 milliards de dollars.

Pour ce qui concerne le bénéfice net de Nike, il a augmenté de 11% sur un an, à 4,54 milliards de dollars, marqué par une marge opérationnelle de 44,0% contre 43,8 % à la même période un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté, référence des investisseurs américains, est ressorti à 70 cents, contre 58 cents attendus en moyenne par les analystes financiers.

Nike Direct a boosté le chiffre d’affaires

Les bons chiffres de Nike ont été rendus possibles par « des investissements stratégiques et ciblés dans notre transformation numérique », a expliqué le directeur financier de la marque Andy Campion. En effet, au cours du dernier trimestre, les ventes de Nike Direct ont augmenté de 17%. Dans cette catégorie, les ventes numériques ont augmenté de 38%. Nike Direct consiste à écouler ses articles auprès des consommateurs via des applications sur smartphones et sur internet. Au cours de son premier trimestre, la société a étendu son application à 13 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Une hausse plus importante attendue au troisième trimestre

En novembre, Nike a annoncé la fin de la vente directe de ses vêtements et baskets sur la plateforme d’Amazon, après deux ans de partenariat. Ce changement intervient dans le cadre d’un mouvement plus large de Nike visant à limiter ses partenaires de vente au détail. Le groupe préfère plutôt travailler plus étroitement avec une poignée de sociétés sélectionnées et mettre plus de ressources derrière ses activités directes aux consommateurs.

Les dirigeants de Nike prévoient que les revenus du troisième trimestre, se terminant en février, augmenteraient encore plus, et ont réitéré la même attente pour l’année entière.

Vin bio : la France appelée à en être le premier consommateur mondial

La France devrait devenir le premier consommateur mondial de vins bio en 2021 en doublant sa production de 2013.

 

La France devrait devenir le premier consommateur mondial de vin bio en 2021 en doublant sa production de 2013. Et en 2023, elle représentera 20 % de la consommation mondiale, prévoit une étude réalisée par l’institut britannique IWSR.

En 2021, la France consommera deux fois plus de vin bio qu’en 2013, doublant ainsi l’Allemagne comme premier pays consommateur. Et en 2023, elle représentera 20 % de la consommation mondiale, d’après une étude réalisée par l’institut britannique IWSR publiée début décembre.

En 2019, l’Allemagne est le premier pays consommateur de vins bio du monde, devant la France, le Royaume-Uni et l’Italie.

Une augmentation de la production pour répondre à la forte demande

L’engouement pour les vins bio est général dans le monde, y compris en Espagne où le marché intérieur décolle, alors que la consommation mondiale de vin a plutôt tendance à se tasser, note l’institut, qui suit les marchés des alcools dans 157 pays. En réponse à cette forte demande, les trois principaux pays producteurs de vin du monde, en l’occurrence Italie, Espagne et France, vont considérablement accroître leurs surfaces certifiées bio.

La production française devrait ainsi passer de 361 millions de cols en 2018 (+119% par rapport 2013 qui a enregistré 165 millions de bouteilles de vin bio) à 613 millions de bouteilles d’ici à 2023, soit une progression de 70%.

En Italie, premier producteur mondial, les 420 millions de bouteilles sorties des caves en 2013 ont progressé à 708 millions en 2018 (+68%) et devraient passer à 924 millions en 2023 (+30%), selon les projections de l’institut IWSR.

En Espagne, la production de 241 millions de cols en 2013, qui a déjà augmenté de près de 42 % en 2018 à 341 millions, devrait encore progresser de 76 % d’ici à 2023, à 599 millions.

Les ventes de vins conventionnels enregistreront une décroissance de – 2,6 %

Dans les pays de l’Union européenne, un vin est certifié bio s’il respecte un cahier des charges interdisant le recours aux engrais chimiques, aux pesticides de synthèse et aux OGM. L’emploi des additifs et des auxiliaires œnologiques est interdit, tandis que le niveau de soufre est limité. La certification bio est obtenue au bout d’une conversion de trois ans auprès d’un organisme indépendant accrédité.

Selon l’enquête de l’institut IWSR, le chiffre d’affaires vins bio a progressé de 10 % en France entre 2017 et 2018, et s’établit désormais à 1,5 milliard d’euros. Alors que le vin bio connaitra un essor en 2023, le vin conventionnel, lui, devrait enregistrer une décroissance de – 2,6 %.

Hôpital ophtalmologique Bouamatou : une référence en matière de santé

Depuis son ouverture en 2001, l’hôpital ophtalmologique Mohamed Ould Bouamatou de Nouakchott se consacre à redonner gratuitement la vue aux personnes souffrant de cécité en Afrique de l’Ouest. Après dix-huit ans d’existence, il est devenu l’établissement de référence pour soigner les infections de l’œil dont la cataracte et le trachome.

Plus de 5 000 opérations gratuites par an

Fondé et financé depuis son ouverture en juillet 2001 par l’homme d’affaires mauritanien dont il porte le nom, l’hôpital ophtalmologique Mohamed Ould Bouamatou est aujourd’hui un centre de santé de référence en Afrique de l’Ouest. Il a été créé pour répondre à la problématique des maladies oculaires, comme la cataracte et le trachome. Un défi de taille dans une région où le taux de cécité est le plus élevé au monde. Dans son pays, la Mauritanie, le taux de prévalence de la cécité s’élève même à 1,5% de la population (40.000 nouveaux cas chaque année) faute de traitements ophtalmologiques adaptés.

C’est pourquoi, l’hôpital se dédie entièrement aux populations nécessiteuses et ne demande donc aucune contrepartie financière pour ses services. Son équipe médicale effectue chaque année, plus de 5 000 opérations gratuites de la cataracte pour tous les patients ouest-africains. En 2015, la clinique avait aussi offert plus de 300 000 consultations ophtalmologiques et 350 000 interventions chirurgicales. Parallèlement, elle a distribué plus de 35 000 paires de lunettes et délivré plus 3 500 consultations pédiatriques. Ceci grâce aux partenariats avec des organisations comme l’International Trachoma Initiative (ITI) ou de l’International Agency for Prevention of Blindness (IAPB) et des entreprises françaises comme Optic 2000.

L’hôpital donne des formations gratuites en ophtalmologie

L’établissement distribue également tous les ans, depuis 2004, des médicaments aux populations indigentes. Objectif : lutter contre le trachome, maladie des yeux très répandue en Mauritanie. Il contribue en outre à la prévention de la cécité en Mauritanie, en sillonnant les régions du pays, même les plus reculées.

Equipé d’un matériel de pointe, qui n’existe nulle part en Afrique de l’Ouest, la clinique ophtalmologique jouit d’un personnel de qualité, formé pour l’essentiel en Europe. Ces spécialistes offrent à leur tour des formations aux médecins généralistes et infirmiers d’état nationaux et étrangers en ophtalmologue.

Jacques Chirac a visité l’hôpital de Mohamed Ould Bouamatou

Pour son travail remarquable, l’hôpital ophtalmologie de la Fondation Bouamatou a reçu la visite de plusieurs personnalités. Il s’agit notamment de Jaque Chirac, ancien Président français, de Dominique Strauss Khan, ancien directeur du Fond Monétaire International (FMI), de son Altesse royal Cheikha Mowza, épouse de l’Emir du Qatar, ou encore des premières dames du Mali et du Niger.

 

Etats Unis : l’ancien président de la Fed Paul Volcker est décédé

l'ancien patron de la FED, Paul Volcker, est décédé le dimanche 8 décembre 2019

 

Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED), est mort dimanche à l’âge de 92 ans, à son domicile à New York des suites d’un cancer de la prostate. Cette légende de la finance américaine était connue pour sa rigueur et son pragmatisme à toute épreuve.

« Paul était aussi obstiné qu’il était grand de taille »

Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED), s’est éteint ce dimanche à son domicile à New York, à l’âge de 92 ans. Né dans le New Jersey en 1947, ce petit fils d’immigrés allemands avait présidé la Banque centrale américaine de 1979 à 1987. « Rosalynn et moi sommes profondément attristés d’apprendre le décès de Paul Volcker, dont la perspicacité économique a fait un géant de la fonction publique. Paul était aussi obstiné qu’il était grand de taille, et même si certaines de ses politiques en tant que président de la Fed ont été politiquement coûteuses, c’était la bonne chose à faire », a écrit ce lundi l’ancien président Jimmy Carter, qui a fait les frais du pragmatisme de Volcker.

L’inflation est passée de 14% en 1980 à 3% en 1983

Avec une silhouette à la De Gaulle et un humour pince-sans-rire, Paul Volcker se fit d’abord remarquer en 1971 lorsqu’il était au Trésor où il concocta l’abandon américain de l’étalon or. Il atterrit ensuite à la Banque centrale américaine de 1979 à 1987 où il est parvenu à juguler une inflation galopante. Cet adepte de la rigueur avait engagé une thérapie de choc en relevant jusqu’à 22% les taux d’intérêt de l’institution, pour endiguer l’emballement des prix. À titre de comparaison, ils sont à 1,75% aujourd’hui et l’inflation autour de 2%. Cette politique inflexible a payé, l’inflation passant de 14% en 1980 à 3% en 1983. Mais elle coûtera aussi, avec la crise des otages de l’ambassade américaine en Iran, sa réélection à Jimmy Carter.

Le « Volcker Shock » en héritage

Paul Volcker est revenu sur le devant de la scène avec l’élection de Barack Obama en 2008. Nommé conseiller après la crise financière, il a mis en place la règle bancaire qui porte aujourd’hui son nom (« Volcker Shock »). Elle avait pour objectif de dissuader les banques de spéculer pour leur propre compte et d’éviter ainsi une répétition de la catastrophe des « subprimes » qui a mis l’économie américaine à genoux.

Grève du 5 décembre : ces secteurs d’activité qui vont en profiter

Un chauffeur d'Uber dans un trafic dense

 

L’appel à la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites et la fin des régimes spéciaux, va faire tourner la France au ralenti jeudi. De nombreux secteurs publics dont celui des transports et de l’éducation seront fortement touchés. Mais, comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y a des activités qui enregistreront une forte hausse de leurs trafics et chiffres d’affaires.

Les plateformes de covoiturage

La grève du jeudi 5 fera les affaires des bus et plateformes de covoiturage, qui enregistrent déjà le plein de réservations. BlaBlaCar, le leader du secteur espère doubler son activité comme lors du dernier épisode de grève au printemps 2018. Cette ambition est partagée par BlaBlaLines, Covoit’ici, Karos, Klaxit (RATP) et OuiHop’ (SNCF). Getaround, le champion européen d’auto partage, offre jusqu’à 20 euros, soit 4 heures de route, aux nouveaux clients sur sa plateforme.

VTC et taxis

Naturellement les VTC et taxis vont se frotter les mains le jeudi. La loi du marché veut que moins il y a de voitures disponibles, plus la course doit coûter cher. L’on s’attend donc à une flambée des prix, jusqu’à plus de 100 euros pour une traversée de Paris, comme lors de la dernière grève de la RATP. Uber mobilise ses « troupes » (30 000 chauffeurs dans la capitale) en promettant des bonus financiers à tous ceux qui prendront la route, surtout pendant les heures de pointe. Son concurrent Heetch, lui, mise sur des prix abordables.

Les autocars

Toujours dans le domaine du transport, les compagnies d’autocars comme Blablabus et Flixbus enregistrent une augmentation respective de la demande de 65 % et de 70% sur les axes qui relient Paris à l’ouest de la France. Strasbourg, où se tient le marché de Noël, et Lyon, qui accueille la Fête des Lumières du 5 au 8 décembre, sont en tête des destinations.

Scooters électriques, vélos et trottinettes

Les scooters électriques, vélos et trottinettes auront également leur part du gâteau pendant le jeudi noir. Par exemple, le service de location Cityscoot, qui recense 65 000 trajets par jour normalement, entend doubler son chiffre comme il l’a fait en septembre avec 90 000 trajets.

Les nounous

Le jeudi 5 décembre, de nombreux établissements devraient fermer leurs portes car les enseignants feront grève aux côtés des cheminots. Conséquence : les parents seront obligés de faire appel aux nounous pour surveiller leurs plus jeunes enfants. Le leader du service à la personne, Yoopies constate déjà une hausse de +87% de la demande par rapport à un jeudi normal.

Les chaines de télé

Pendant les grèves, les Français préfèrent rester chez eux à profiter de très bons films ou de succulentes émissions. Les chaînes d’information en continu pourraient par conséquent gagner quelques téléspectateurs la semaine prochaine. Sans oublier les plateformes de streaming comme Netflix.

Production automobile : La France dégringole à la cinquième place en Europe

Renault Arkana, le crossover coupé de la marque française

 

La France ne figure plus sur le podium européen des producteurs automobiles selon le dernier classement de l’Insee pour l’année 2016. Encore deuxième producteur européen en 2011, notre pays n’est plus que cinquième. La perte de vitesse de l’industrie automobile nationale s’explique notamment par « l’internationalisation de la production » des groupes français.

C’est la dégringolade pour la France dans le classement européen des producteurs automobiles. Alors qu’elle était encore deuxième producteur européen d’automobiles en 2011, la France a chuté à la cinquième place selon une étude de l’Insee pour 2016. « La production automobile française est désormais la cinquième de l’Union européenne. Elle est en perte de vitesse, surtout depuis la crise » financière de 2008, note l’organisme. « Contrairement à la production des principaux pays producteurs, celle de la France n’a pas récupéré son niveau d’avant la crise de 2008 », insiste l’Insee.

La production allemande 6,6 fois supérieure en 2016 à celle de la France

Représentant désormais 6,7% de la production automobile de l’Union européenne, la France a été doublée par l’Italie (7,2%), l’Espagne (7,4%) et le Royaume-Uni (8,2%). Quant à l’Allemagne, elle garde sa première place, et de loin avec 44,5% de la production du continent. « Depuis le début des années 2000, le poids de la production automobile française en Europe a été divisé par deux (13,1 % en 2000). Dans le même temps, l’Allemagne a conforté sa position (40,6 % en 2000), alors que le poids des pays de l’Est a plus que triplé (16,5 % en 2016 contre 5,2 % en 2000) », détaille l’institut de statistique français.

Ainsi, si la production automobile allemande était 3,1 fois supérieure à celle française en 2000, elle était 6,6 fois supérieure en 2016.

Pourquoi une telle dégringolade ?

Ce constat s’explique notamment par les délocalisations d’une partie de la production des groupes automobiles français dans d’autres pays d’Europe. La plupart des modèles des marques nationales (ou Dacia qui appartient au groupe Renault) sont en effet produits à l’étranger. A l’inverse, une Toyota Yaris produite à Onnaing, une Nissan Micra, à Flins ou une Smart Fortwo, à Hambach, sont bien des véhicules made in France.

Ces délocalisations ont à la fois fait baisser la part produite en France et favorisé la progression de la production dans les pays voisins. « Si les groupes multinationaux français contribuent toujours positivement au solde commercial, ils ont localisé une partie majoritaire de leur production à l’étranger pour servir les marchés locaux, mais aussi pour être réexporté vers la France », résume l’Insee. La perte de vitesse de l’industrie automobile française s’explique aussi en partie par « les parts de marché prises par les marques étrangères importées ».

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