Vivendi : KKR et Tencent spéculent sur la reprise d’Universal Music

Vivendi, qui a réalisé la plus forte hausse du CAC 40 ce vendredi étudierait des offres pour Universal Music avec KKR, le groupe américain spécialisé dans le rachat d’entreprises, et le chinois Tencent Music Entertainment. Ces offres rivales iraient jusqu’à 50% du capital d’Universal Music Group, mais KKR et Tencent ne sont pas les seuls sur ce coup.

Vivendi grimpe de 5,17%, à 25,65 euros ce vendredi

Le groupe américain KKR, spécialisé dans le rachat d’entreprises, et le chinois Tencent Music Entertainment étudient des offres rivales pour le rachat du capital d’Unvisersal Music Group, propriété de la maison Vivendi. L’information est donnée au moment où Vivendi grimpe de 5,17%, à 25,65 euros, affichant la plus forte hausse au sein du Cac 40 ce vendredi.

Vivendi voudrait céder une part du capital d’Universal Music Group et son propriétaire Vincent Bolloré s’active déjà en ce sens. Le puissant homme d’affaires, premier actionnaire de Vivendi avec un quart du capital, est rentré en consultation avec des banques conseils qui seront chargées de l’opération. Ces banques recevront des ordres dès mars afin de pouvoir lancer le processus de cession au deuxième trimestre 2019.

Pour l’instant, seuls KRR et Tencent ont réellement manifesté leur intention de s’emparer d’Universal Music Group (UMG), le numéro Un mondial du marché de la musique devant Sony Music Entertainment et Warner Music. Au nombre des artistes qui ont signé à UMG figurent par exemple Lady Gaga, Taylor Swift, Drake et Kendrick Lamar. Universal Music Group possède en outre 4% du spécialiste de la musique en ligne Spotify, une part que Vivendi ne veut nullement céder. Si UMG représente un morceau très lucratif à combien peut-on le valoriser ?

A combien doit-on valoriser Universal Music Group ?

A ce niveau, les avis divergent. Mais la plus part des analystes situent sa valorisation autour des 30 milliards d’euros. La Deutsche Bank avance 29 milliards d’euros, Goldman Sachs 35 milliards, Exane BNP Paribas 25 milliards et JP Morgan 44 milliards d’euros. Mais en 2017, Arnaud de Puyfontaine, le président du directoire de Vivendi, avait valorisé UMG à 40 milliards d’euros. Pour sa part, le bureau d’analyses Oddo BHF estime que le prix raisonnable du numéro Un mondial de la musique devrait être fixé à 22,6 milliards d’euros. Puis de préciser que « Par ailleurs d’autres acquéreurs/enchérisseurs sont aussi très possibles comme Apple, Alibaba ou encore Liberty Media qui a déjà manifesté son intérêt pour l’actif. Il est probable que le processus de vente initié par Vivendi vise à faire monter les enchères ». Ces autres intéressés seraient également entrés en contact avec Vincent Bolloré.

Mais pour Oddo BHF, il est fort probable que ce soit le chinois Tencent qui décroche le jackpot. Il devrait s’emparer d’UMG pour la simple raison que Vivendi avait souhaité une reprise par « un acteur industriel avec lequel il serait ensuite possible de développer des synergies ». Une telle alliance propulserait la croissance d’UMG sur le gros marché chinois.

 

 

Salon de l’Agriculture de Paris : Le drone à la rescousse des paysans

Démarré le samedi 23 février dernier, en présence du Chef de l’Etat français Emmanuel Macron, le Salon de l’Agriculture de Paris 2019 bat son plein en ce moment. L’innovation technologique a pris toute sa place cette année avec la présentation de plusieurs gadgets dont les drones, ces petits objets volants devenus indispensables aux agriculteurs.

« Grâce au drone on connait la cartographie de son champ »

Débuté le samedi 23 février pour prendre fin le dimanche 3 mars 2019, le Salon de l’Agriculture de Paris accorde cette année une attention toute particulière aux innovations technologiques, l’indispensable de l’agriculture moderne. Au premier rang des inventions, le drone, devenu un outil indispensable pour nos exploitants agricoles. Et cela se comprend aisément vu ses performances et les services qu’il rend aux paysans.

Les drones permettent en effet aux agriculteurs de mieux jauger les besoins de leurs cultures, de mieux connaître leurs terres pour obtenir d’elles un meilleur rendement. En un seul vol, l’appareil peut faire une cartographie exacte des parcelles et déceler les besoins de l’agriculteur. « On connaît la cartographie de son champ. Et ça, c’est vraiment intéressant parce que cela peut servir pour tout. Les cartes, vous pouvez les mettre dans votre semoir pour semer le blé. Ces cartes-là, vous pouvez les utiliser pour tout et cela va nous permettre de faire de l’économie, et surtout de l’écologie. », confie Christophe Guicheux, un agriculteur normand visiblement conquis par les exploits des petits engins volants.

L’utilisation du drone a un prix

Mais l’usage des drones dans les champs, pour ceux qui en louent, revient très cher. En France, les rares sociétés qui proposent de tels services, comme Airinov l’un des leaders du marché, taxent très fort. Pour un seul vol, le paysan doit débourser jusqu’à 20 euros par hectare. Mais au regard des prouesses accomplies par les drones, cela en vaut peut-être la peine. En tout cas, pour les responsables d’entreprises de location de drones, oui cela vaut le coup, surtout pour éviter le gaspillage. Selon eux, l’idée c’est avant tout d’aider l’agriculteur à limiter l’épandage d’engrais et d’autres produits. Il pourra « faire un premier pas vers la modulation et l’économie, et la meilleure répartition de sa dose. », argumente Ghislain Auger d’Airinov.

 

 

Salon de l’Agriculture 2019 : Ouverture des portes, ce samedi, avec Macron

Le Salon international de l’agriculture de Paris a ouvert ses portes ce samedi 23 février 2019 pour les refermer le 3 mars prochain. Ce rendez-vous incontournable du monde agricole a lieu à Paris Expo, Porte de Versailles. La première journée de cette édition a enregistré la présence du Président Emmanuel Macron, le recordman des heures passées au Salon, chez nos Présidents.

Macron : « Il faut réinventer le PAC afin d’assurer la souveraineté alimentaire. »

Le Salon International de l’Agriculture de Paris 2019 a ouvert ses portes le samedi 23 février 2019, à Paris Expo porte de Versailles, en présence du Chef de l’Etat français. Dans son discours d’ouverture, le Président Emmanuel Macron a affirmé qu’il fallait réinventer l’Europe agricole : « Il faut réinventer la PAC afin d’assurer la souveraineté alimentaire, industrielle et environnementale du continent menacée de l’extérieur par les stratégies offensives de grandes puissances comme les États-Unis et la Russie ». Pour y arriver, le président de la République propose de s’unir autour de trois promesses que sont : protéger les producteurs contre les chocs économiques et les aléas climatiques qui fragilisent leurs exploitations ; protéger les consommateurs en se dotant d’outils plus efficaces pour assurer une meilleure traçabilité des produits et mieux lutter contre les fraudes ; anticiper sur les nouveaux défis de la filière agricole. Ce lundi, c’est au tour du Premier Ministre Edouard Philippe de visiter les stands.

Au programme de cette édition 2019

Le Salon International de l’Agriculture de Paris 2019 propose des expositions, des démonstrations, des ateliers et des dégustations dans le but de faire connaître ce secteur d’activité au grand public. Les familles ont ainsi l’occasion d’en apprendre davantage sur l’élevage et la gastronomie française. Cette année quatre thèmes sont au programme. Ces sont : « élevage et ses filières », « cultures et filières végétales », « services et métiers de l’agriculture » et « produits des régions de France, d’outremer et du monde ». C’est là un large éventail proposé à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur l’agriculture de nos régions.

Le prix des tickets d’entrée

Pour les billets d’entrée, les tarifs sont les suivants :

– 14 euros pour les adultes et 7 euros pour les enfants de 6 à 12 ans ;

– 9 euros pour les handicapés sur présentation d’un justificatif ;

– 7 euros pour les étudiants sur présentation d’une carte étudiant ;

– 12 euros par personne pour les groupes de 15 à 49 individus ;

– 11 euros par personne pour les groupes de plus de 50 individus ;

– Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.

 

Décès Karl Lagerfeld : Choupette héritera-t-elle de son maître?

Choupette, la chatte du couturier Karl Lagerfeld, fait l’objet d’un important débat depuis le décès de son propriétaire, le mardi 19 février 2019. L’on se demande en effet si l’animal héritera ou doit hériter de la fortune du styliste.

Le statut des animaux dans le droit français

Avec le décès de Karl Lagerfeld, le débat sur le statut des animaux a ressurgi en France. L’on se demande si choupette, la chatte birmane de 8 ans, doit hériter de la fortune du styliste, qui avait affirmé de son vivant qu’il était très attaché à elle. Mais à quel point ?

Karl Lagerfeld avait confié, en 2018, au magazine « Numéro » que Choupette était bien l’une de ses héritières parmi tant d’autres. Dans ce cas, l’animal de compagnie devrait normalement toucher une part de l’immense fortune du couturier allemand estimée à 300 millions d’euros. Mais ce genre de legs est-il autorisé par la loi française ?

En France, où le styliste est domicilié, les animaux n’ont pas la capacité juridique pour hériter de leur propriétaire, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne.

Les animaux sont toujours considérés comme des biens corporels à l’image des meubles. Par conséquent, ils font plutôt partie de l’héritage et doivent échoir au bénéficiaire du patrimoine. Cependant, si l’animal ne peut pas avoir droit à l’héritage de son maître, il existe une alternative juridique pour lui garantir un avenir.

Les possibilités qui s’offrent à la justice pour garantir l’avenir de Choupette

Première option, la justice a la possibilité de faire un legs à une association ou à une fondation, qui serait alors chargée de s’occuper de l’animal. Seconde option, Choupette pourrait être confiée à une personne de confiance, qui a été très proche de l’artiste. En retour, celle-ci recevrait une partie de l’héritage de Karl Lagerfeld pour s’occuper de sa chatte le restant de ses jours. A ce propos, le couturier avait d’ailleurs affirmé que « s’il m’arrive quelque chose, la personne qui s’en occupera ne sera pas dans la misère ».

L’avenir du félin n’est donc pas en péril, surtout quand on sait qu’il n’a pas chômé dans les mains de Karl Lagerfeld. Choupette devrait en effet avoir eu sa propre fortune et son propre compte en banque ouvert par son maître. Il faut se rappeler que le félin a tourné des publicités, notamment pour le groupe l’Oréal, qui lui ont rapporté au moins 3 millions d’euros. A cela il faut ajouter les revenus générés par la vente de peluche à son effigie.

 

Bourse de Paris : Le CAC 40 clôture en léger repli

La bourse de Paris a clôturé en légère baisse ce mardi dans une séance dite sans reliefs. Quant à l’indice CAC 40, en particulier, il a reculé de 8,02 points à 5.160,52 points, dans un volume d’échanges faible de 2,86 milliards d’euros.

« Le CAC 40 a été dans le rouge tout le long, mais sans excès »

La Bourse de Paris a fini en léger repli ce mardi (-0,16%) dans une séance sans relief, selon les experts boursiers. Cette clôture en légère baisse est essentiellement due à la prudence observée face aux négociations commerciales  entre la Chine et les Etats-Unis.

L’indice CAC 40 en particulier a reculé de 8,02 points à 5.160,52 points, dans un volume d’échanges faible de 2,86 milliards d’euros. Cette performance est bien en deçà de celle de la veille, où l’indice avait fini en hausse de 0,30%. Selon Daniel Larroutou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion, qui se confiait à l’AFP, la cote parisienne a connu une «petite séance de conciliation sans grande ampleur pour le CAC 40 qui a été dans le rouge tout le long, mais sans excès».

Il explique ensuite qu’«il n’y a pas eu d’élément nouveau» sur l’état d’avancement des négociations commerciales » entre les États-Unis et la Chine. Ces discussions devaient reprendre ce mardi à Washington. Quant à Donald Trump, il s’est donné 90 jours pour décider d’imposer ou non des taxes sur les automobiles et leurs équipements, ce qui serait un coup dur pour les géants industriels d’Europe, au premier rang desquels l’Allemagne.

Bruxelles prépare une réponse adéquate aux menaces de Trump

En cas d’application des menaces du Président américain, Bruxelles a promis apporter une réponse «rapide et adéquate». Les eurodéputés envisagent également de négocier un éventuel accord commercial sur les biens industriels entre l’Union européenne et les États-Unis.

Au niveau du tableau des valeurs, le secteur sidérurgique et minier était également dans une tendance baissière. Eramet a ainsi perdu 2,24% à 58,95 euros et Vallourec a chuté de 5,17% à 1,68 euro.

Dans l’industrie alimentaire Danone a pris 0,73% à 66,39 euros. Le groupe a vu son bénéfice net chuter de 4,1% en 2018, à 2,35 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires a stagné à 24,65 milliards, sous l’effet de taux de change défavorables et du boycottage des produits Danone au Maroc.

Du coté des industries du luxe, le groupe qui s’est fait remarquer ne payant beaucoup d’impôts, LVMH a avancé de 0,73% à 297,25 euros.

 

Taux de chômage : Sous la barre de 9%, une première depuis 10 ans

Selon des chiffres publiés ce jeudi par l’Insee, le taux de chômage en France est passé sous la barre des 9% au 4e trimestre 2018, une première depuis 10 ans. Il est descendu à 8,8%, soit un net recul de 0,3% par rapport au précédent trimestre.

Le taux de chômage en France, hors Mayotte, s’est établi à 8,8% au dernier trimestre de l’année 2018, soit une baisse de 0,3%, un chiffre au-delà de la prédiction de l’Insee en fin d’année dernière.

C’est la première fois, depuis 10 ans, que le taux de chômage repasse sous la barre des 9% en France. Et même si la France est encore loin du taux de chômage de la zone euro (7,9% en décembre 2018 et de l’Union européenne (6,6% en décembre), c’est tout de même une bonne nouvelle. Cette information tombe au moment où Emmanuel Macron a soigné sa côte de popularité, au plus fort de la crise des Gilets Jaunes.

Ce taux de chômage de 8,8% record en 10 ans, est le fruit de plusieurs facteurs.

1-Le taux de chômage en baisse chez les jeunes, stable chez les seniors

D’après les chiffres de l’Insee, le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans est passé de 20,5% au dernier trimestre 2017 à 18,8% au dernier trimestre 2018 en France métropolitaine. C’est un facteur très déterminant puisque chez les seniors, ce taux est resté presqu’inchangé. En effet, chez les adultes de plus de 49 ans, il a légèrement glissé de 6,2% à 6,1% en décembre 2018. Mais, si le taux de chômage est en net recul au niveau des hommes, passant de 8,8% à 8,4%, il a augmenté de 0,1% au niveau des femmes. Il est de 8,5 désormais.

Baisse du chômage de longue durée

Le second facteur est la baisse du chômage de longue durée. Selon l’Insee, le taux des chômeurs de longue durée a diminué de 3,7% à 3,4% entre décembre 2017 et décembre 2018. Au total, cette population est passée de 1,06 million à 986.000 sur la même période. Cette baisse du chômage à longue durée montre, selon l’économiste Helène Baudchon, qu’il y a une certaine amélioration du marché du travail qui gagnerait en profondeur.

Un bon taux d’emploi

Enfin, et c’est évident, la baisse du taux de chômage est aussi dû à une hausse du taux d’emploi. D’après les données de l’Insee, « le taux d’emploi à temps complet s’établit à 54,4% au quatrième trimestre 2018. Il augmente de 0,3 point par rapport au trimestre précédent et de 0,5 point sur un an ; il atteint son plus haut niveau depuis 2003 ».

 

Apple paie plus de 500 millions de taxes au fisc français

Il aura fallu dix ans au géant américain avant de rentrer en conformité avec les lois fiscales et de contribuer à l’économie française. La société Apple de Tim Cook  se serait mise en accord avec l’administration pour le paiement de ses arriérés. Cette information a été dévoilée par l’entreprise elle-même à l’AFP, justifiant les révélations de l’Express.

Un Procès évité

 

La France s’est engagée à l’échelle européenne, dans une poursuite des grands groupes internationaux regroupés sous le sigle GAFA. Ces entreprises soupçonnées de s’adonner à des montages financiers tout à fait légaux, économiseraient de nombreux millions sur les impôts non payés.  En 2017, un bras de fer très important se disputait entre google et le gouvernement français qui réclamait à l’entreprise, 1 milliard d’euros. Google avait obtenu gain de cause après cette bataille juridique. Le 22 octobre dernier Tim Cook, CEO d’Apple et Emmanuel Macron s’étaient donnés rendez-vous,  afin de trouver une solution à l’amiable. Apple est passé de 6,6 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2008, à 47,7 milliards d’euros en 2017. Le montant d’impôt sur les sociétés payé par le groupe est jugé  faible par le fisc malgré cette ascension fulgurante. En arrêtant le règlement de 500 Millions, Apple et Bercy annulent une longue procédure au tribunal, plus coûteuse et certainement à l’issue moins rassurante. « Il vaut mieux un bon accord qu’un mauvais procès« , avait conclut Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics en 2017, cité dans Les échos

 

Un arrangement controversé

 

Si Apple se félicite de cet accord, il n’en demeure pas moins une injustice pour de nombreuses associations. Le porte parole du mouvement Attac dénonce sur Twitter : « Si tu voles à manger, tu vas en prison. Quand les GAFAM volent des milliards, l’Etat passe un accord à l’amiable« . Rappelons que Raphael Pradeau avait en 2017, en tête de cette association, organisé plusieurs manifestations devant des boutiques Apple, à l’occasion de la sortie de l’Iphone X. Attac avait été d’ailleurs été convoquée devant le tribunal de grande instance de Paris le 12 février 2018 à la suite d’une assignation en référé déposée par Apple.

New York: Le Queens ne veut pas d’Amazon

Le siège d’Amazon dans le District du Queens, à New York, verra-t-il le jour ? Le géant américain du E-commerce bute, depuis plusieurs semaines, sur une vive opposition des habitants du Queens, qui craignent pour leur avenir.

Amazon dans le Queens ? Pas question !

Amazon veut bâtir son siège new-yorkais dans le district du Queens, au cœur d’une zone industrielle appelée « Long Island City ». Mais voilà, le groupe fait face à une vive opposition de la part des habitants du coin. Et ce ne sont pas les promesses de 25 000 emplois, de diversification de l’économie locale et de 27 milliards de dollars de revenus pour l’Etat de New York qui les feront changer d’avis. Les habitants du Queens disent connaître parfaitement ce genre de grosses entreprises. Elles viennent avec leurs petites valises et s’installent dans un petit local bien tranquille. Mais quelques mois plus tard on les voit débarquer avec une armée d’ingénieurs et d’informaticiens, à la tête de Martiens. Et vlan on commence à agrandir le coin pour en faire une Silicon Valley. Non, on ne joue pas à ce petit jeu-là avec eux, semblent dire les habitants du district du Queens. Ceux-ci craignent une explosion des prix de l’immobilier du fait de la construction de nouveaux logements pour abriter les employés d’Amazon ainsi que quelques autres opportunistes qui flairent toujours les bonnes affaires. Du coup, la vie deviendra chère plus avec ses nouveaux riches et les locaux, moins aisés, se retrouveront en marge de la société. Il se posera également le problème de transport avec l’afflux massif de travailleurs dans la zone. Les métros seront bondés, les bas quartiers surpeuplés, un terreau idéal à l’expression du banditisme et de la criminalité. Pour ces quelques raisons, les habitants du Queens refusent l’installation d’Amazon dans leur quartier et ils sont soutenus en cela par quelques élus.

Les politiciens y mettent leur grain de sel

Jusqu’ici, les élus de New York ne semblent pas du tout emballés par l’installation d’Amazon dans le Queens. « La question est de savoir si cela vaut la peine si les politiciens à New York ne veulent pas du projet, surtout quand on voit la chaleur de l’accueil en Virginie et à Nashville », a déclaré une source poche d’Amazon dans le Washington Post. De plus, le feu vert définitif des autorités pour valider l’implantation d’Amazon dans le Queens n’est pas attendu avant 2020. Un temps assez long quand on sait que les affaires n’attendent pas. Enfin, tout se complique pour Amazon après la nomination, au conseil d’Etat, du sénateur Michael Gianaris. Il est connu pour être un fervent opposant au projet. Il pourrait facilement mettre son veto à l’arrivée d’Amazon à Long Island City.

Face aux hostilités de plus en plus vives, Amazon commence à étudier d’autres sites. D’ailleurs les sites, il n’en manquerait pas puisque plusieurs villes auraient émis le souhait d’accueillir le géant américain du E-commerce.

 

Economie française: Une croissance de 0,4% prévue ce trimestre

Selon une prévision de la Banque de France, l’économie française devrait connaitre une légère embellie au premier trimestre 2019. Une bonne nouvelle quand on sait que la croissance économique française n’a jamais dépassé la barre de 0,3% toute l’année dernière.

La Banque centrale de France et l’Insee s’accordent sur le chiffre de 0,4%

A en croire la Banque de France, la croissance économique française devrait atteindre 0,4% au premier trimestre 2019, un léger rebond de 0,1% en comparaison du dernier trimestre 2018. Cette estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) est conforme aux prévisions de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee) qui avait également tablé sur une croissance économique de l’ordre de 0,4%.

La Banque de France explique cette légère embellie du PIB par le dynamisme du secteur du bâtiment. Les BPT ont reçu des carnets de commandes « très bien garnis », note l’institution bancaire. Si les patrons des entreprises du bâtiment se frottent les mains, ce n’est pas le cas d’autres industries qui rencontrent des difficultés.

Le secteur de l’aéronautique et de la chimie par exemple ont subi une baisse des activités. Cette situation devrait prendre fin dès ce mois de février 2019, prédisent les patrons. C’est le même climat morose du côté des services, parmi lesquels la restauration et l’hébergement. Mais, comme l’aéronautique et la chimie, les activités vont connaître une accélération dès la fin de ce mois.

La tendance sera à l’épargne et non à la consommation

Cette croissance du PIB va certainement ravir l’Elysée et Matignon qui font face à la crise des Gilets Jaunes depuis plusieurs semaines. Pourtant le bout du tunnel n’est toujours pas à l’horizon. C’est un bol d’air frais dont ils profiteront au maximum car l’économie française tient bien le coup.

La croissance économique devrait surtout profiter aux ménages français dont le pouvoir d’achat pourrait attendre 440 euros par foyer en 2019, à en croire les statistiques. Mais pour la Commission européenne l’heure ne sera pas à la consommation, plutôt à l’épargne, en raison de la conjoncture.

Même si ce premier trimestre sème des graines d’optimisme dans les cœurs, le Gouvernement français reste réaliste. Pour le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, la croissance de 1,7% prévue en 2019 sera revue à la baisse puisqu’à l’échelle européenne, les perspectives économiques n’enchantent pas.

 

PSA se tourne vers demain

Le groupe automobile français PSA a inauguré en grandes pompes le vendredi 18 janvier son Centre d’Expertise R&D Powertrain (CEP). Le site est à Carrières-sous-Poissy dans le département des Yvelines. Le CEP rassemble l’ensemble des moyens de conception, de développement, d’essais et de validation des chaînes de tractions électrique, essence et diesel du constructeur.

L’activité du Centre d’Expertise R&D Powertrain va entièrement être consacrée à la transition énergétique et à la réduction des émissions de CO2. « Le Centre d’expertise Powertrain soutient l’offensive du groupe PSA vers l’électrification. Nos équipes de développement sont résolument engagées dans cette transition pour répondre aux attentes de nos clients et leur proposer des technologies toujours plus efficientes en matière de réduction d’émissions et de consommation d’énergie », a annoncé Gilles Le Borgne, directeur de l’Ingénierie et de la Qualité du groupe PSA durant l’inauguration du site.
Pour poursuivre sa marche en avant vers l’électrification, PSA a choisi de s’associer à la société Nidec à travers la co-entreprise Nidec-PSA emotors et a installé le siège dans les locaux du CEP. « Notre activité porte sur le design et la production de machines électriques pour PSA mais aussi pour d’autres constructeurs. C’est pour nous très important d’être intégrés au dispositif technologique de PSA », a expliqué son directeur général Alexis Coron.
Des investissements conséquents ont également été tournés en faveur du pôle des tests des calculateurs qui est équipé de 56 bancs de dernière génération. « Il y une vingtaine d’années on trouvait une dizaine de calculateurs dans les voitures, aujourd’hui il y en a cinquante ou soixante », a expliqué Eric Tonietto, le patron du département électronique moteur durant l’inauguration.

1 21 22 23 24 25 48