C’est la guerre entre Veolia et Suez

L’entreprise dirigée par Antoine Frérot a lancé dimanche soir, une offre publique d’achat (OPA) hostile de 7,9 milliards d’euros afin d’acquérir le reste des actions qui lui manquent pour racheter définitivement son concurrent. Au grand dam du gouvernement français qui appelle les deux parties à la table de négociation.

Entre Veolia et Suez, la bataille fait rage. C’est un combat sur le ring où les adversaires ont décidé de se rendre coups pour coups à un rythme effréné. Décidée à s’emparer de Suez, Veolia est passée dimanche soir à l’attaque, en annonçant une OPA hostile de 7,9 milliards d’euros à l’endroit de son concurrent. La réussite d’une telle opération verrait le groupe d’Antoine Frérot devenir seul détenteur de la majorité des actions de Suez. Mais cette dernière ne compte pas se laisser absorber aussi facilement puisqu’elle a porté l’affaire devant la justice. Bertrand Camus, directeur général de Suez soutient que cette OPA est en contradiction avec l’accord d’amicalité passé entre les deux entreprises en octobre dernier. Veolia qui venait de racheter 29,9% du capital de Suez à Engie, avait en effet promis laisser place à une conciliation amicale dans les négociations de rachat. Mais cet accord n’aurait pas été respecté par Suez, selon son concurrent. Antoine Frérot accuse notamment le leader mondial de la gestion de l’eau d’avoir usé de dilatoires. Il estime par ailleurs que Suez manœuvre avec Ardian et GIP pour faire capoter son offre. Des accusations rejetées par cette dernière qui a saisi la justice contre l’OPA.

OPA suspendue

Et une première sentence est tombée ce lundi. Le tribunal de commerce de Nanterre a en effet ordonné à Veolia de suspendre son OPA, le temps d’en savoir plus sur les conditions de mise en place de l’accord d’amicalité et s’il a été effectivement violé. En tout cas, l’État lui, a déjà une position toute tranchée sur l’affaire. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, estime en effet que l’initiative de Veolia n’est pas du tout amicale. « Elle contrevient à l’accord convenu et est précipitée », relève Bercy, qui a annoncé son intention de saisir l’Autorité des marchés financiers. Bruno Le Maire appelle par ailleurs les deux industriels à privilégier la négociation et l’intérêt général. Un message d’autant plus significatif que l’État, actionnaire d’Engie, s’était opposé à la cession des parts détenues par le groupe énergétique au sein de Suez à Veolia.

Suez s’oppose depuis plusieurs mois aux tentatives de rachat de Veolia, soupçonnée par les syndicats notamment de vouloir opérer une casse sociale.

France : le gouvernement vend de l’espoir aux restaurateurs

Le secteur de la restauration française n’en peut plus des restrictions anti-coronavirus. Alors que la grogne se multiplie et que la colère sourd, l’Etat tente d’apaiser la situation. Le ministre des PME, Alain Griset, a ainsi fait savoir ce mardi que les restaurants pourraient être à nouveau autorisés à ouvrir en cas de baisse significative des contaminations journalières.

Cette crise du coronavirus n’est pas ressentie par tous de la même façon. Il y a ces secteurs dont le télétravail contribue à apaiser un tant soit peu le choc. Puis il y a les autres secteurs incompatibles avec le télétravail et qui vivent la crise de plein fouet, à l’image de la filière restauration. Interdits d’accueillir du monde dans leurs enceintes depuis le retour des restrictions, les restaurants s’en remettent à la vente à emporter. Sans grand succès cependant. Une situation qui risque de mettre plusieurs établissements à genoux. Les risques de dépôt de bilan étant de plus en plus nombreux. Au moins 30 % des structures du secteur envisageraient de fermer définitivement boutique, selon un sondage réalisé en novembre dernier par le Groupement national des indépendants.

Juste une promesse à offrir pour l’instant

Face à cette situation difficile, le gouvernement joue la carte de la promesse. Ce mardi, le ministre des PME a notamment indiqué qu’une réouverture des restaurants pourrait être envisagée une fois la barre des contaminations au covid en dessous de 10 000 cas par jour. Une gageure quand on sait que la France tourne actuellement autour de 20 000 nouvelles contaminations journalières, dans un contexte de multiplication des variants. Pour parvenir à cet objectif, Alain Griset table sur la responsabilité de la population en attendant le vaccin. Un message à peine voilé à ces acteurs de la restauration de plus en plus réfractaires aux mesures sanitaires. Nombreux avaient d’ailleurs appelé à la désobéissance lundi 1er février en vue de protester. L’objectif était de servir les clients à table malgré l’interdiction des autorités. Mais le mouvement a fait pschitt.

Malgré la colère, beaucoup n’ont pas osé franchir le pas, craignant de devoir dire adieu au fonds de solidarité promis par l’État aux entreprises fermées en ces temps de pandémie sur décision administrative. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait en effet pris les devants ces derniers jours en menaçant ceux qui braveraient les interdictions. Le but est de couper court à toute velléité de rébellion susceptible de faire l’objet d’un effet domino dans d’autres secteurs d’activité économique.

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France : l’hydrogène a le vent en poupe, mais…

En France, les projets sur l’hydrogène se multiplient depuis l’annonce par le gouvernement d’un plan à sept milliards d’euros pour booster cette filière d’ici 2030. Mais ils se limitent pour l’instant à l’hydrogène vert, alors qu’il existe une forme naturelle totalement vertueuse sous nos pieds.

Depuis plusieurs années, l’hydrogène est présenté comme le carburant de demain, capable d’éviter à terme l’émission de plusieurs millions de tonnes de CO2 par an. Mais, les gouvernements ont longtemps fait la sourde oreille, misant essentiellement sur l’éolien et le solaire pour leur transition énergétique.

Heureusement, ces derniers mois, ils ont changé de fusils d’épaule et donné enfin à l’hydrogène vert toute la place qu’il mérite. L’Allemagne notamment a annoncé, en juin 2020, un investissement de 9 milliards d’euros dans son industrie énergétique pour devenir numéro un de cette ressource d’ici 2030. Trois mois plus tard la France répliquait en présentant un plan à 7 milliards d’euros au même horizon.

Depuis cette annonce, les industriels de l’énergie multiplient les projets dans l’hydrogène vert. En tête de cette frénésie figure le groupe français Air Liquide. Le géant mondial des gaz a indiqué, le mardi 26 janvier 2021, avoir finalisé la construction d’une unité de production d’hydrogène bas carbone à Bécancour (Québec). Cette installation d’une capacité de 20 MW va produire 8,2 tonnes d’hydrogène bas carbone par jour.

Total fait sa transition énergétique avec l’hydrogène

Air Liquide a aussi des projets en France, notamment avec la jeune entreprise H2V Normandy, qui a mis au point un projet d’usine de fabrication d’hydrogène par électrolyse de l’eau. Total, le géant pétrolier et gazier français vient également de lancer le projet Masshylia, un électrolyseur qui produira jusqu’à 15 tonnes d’hydrogène vert par jour d’ici 2024. Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, avait déjà indiqué fin 2019 que « la filière hydrogène mérite d’être regardée de plus près ». Comme lui, les patrons de 60 grandes sociétés de l’énergie, des transports et de l’industrie ont pris l’engagement de développer la filière de l’hydrogène vert, plus vertueux que le gris, le turquoise, le bleu et le jaune.

L’hydrogène naturel plus avantageux

Cependant, il y a encore mieux sous nos pieds : l’hydrogène naturel. Contrairement à ce que croyait la communauté scientifique avant les années 2010, cette ressource ne se trouve pas uniquement dans les océans, à des profondeurs difficiles d’accès.

Les géologiques français Alain Prinzhofer et Éric Derville, ainsi que des scientifiques russes, ont prouvé en 2010 qu’il existe d’importantes réserves de ce gaz partout dans le monde, notamment en Russie, aux Etats Unis, au Canada, au Brésil et au Mali.

Dans ce dernier pays, l’exploitation de l’hydrogène naturel se fait depuis 2012 avec Hydroma, une compagnie fondée par le milliardaire malien Aliou Boubacar Diallo. Cette entreprise transforme la ressource en électricité propre pour le village de Bourakébougou.

Un pipeline du Mali jusqu’aux portes de l’Europe

Hydroma a démontré que l’hydrogène naturel est totalement vertueux : abondant, renouvelable, sans émission de C02 et moins cher. Or, l’hydrogène vert nécessite encore d’énormes coûts de production et d’importantes quantités d’eau.

L’Europe gagnerait donc à s’intéresser enfin à ce gaz d’autant que Hydroma vient de se lancer à la conquête du marché européen. Son PDG Aliou Diallo a annoncé, en septembre 2020 sur la chaîne Africable Télévision, qu’il envisage la construction d’un pipeline de 4.700 kilomètres du Mali à l’Espagne pour approvisionner le Vieux continent en énergie propre.

En Attendant, il travaille à donner à son pays et à l’Afrique leur indépendance énergétique.

Les Pays-Bas n’en peuvent plus des restrictions anti-covid

Les mesures restrictives instaurées par l’État pour tenter d’enrayer la pandémie provoquent une rébellion quasi générale dans le pays. Des scènes de violence sont notées depuis ce week-end un peu partout sur le territoire national.

Un exécutif discrédité, une situation économique difficile, des mesures restrictives à n’en point finir, le tout agrémenté de plusieurs théories de complot. Voilà le cocktail explosé né de la crise du coronavirus aux Pays-Bas et qui risque d’embraser le pays. Des hôpitaux sont pris d’assauts, des magasins pillés, même les forces de l’ordre sont attaquées un peu partout sur le territoire depuis le week-end dernier.

A l’origine de cette guérilla urbaine, l’instauration le 23 janvier, d’un couvre-feu nocturne jusqu’au 9 février au moins, afin d’enrayer la propagation du coronavirus et ses nombreuses variantes qui essaiment un peu partout en Europe. Cette limitation des déplacements est également destinée selon le gouvernement, à éviter l’option d’un confinement strict. Mais une certaine opinion ne l’entend pas de cette oreille. D’autant plus qu’il s’agit d’une première mesure du genre dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur Twitter, des protestations avaient commencé à fuser dès le lendemain, jusqu’à prendre une tournure violente.

Nées à Urk, ville de l’Est à majorité protestante, les violences ont peu à peu atteint les grands centres urbains du pays. C’est ainsi que des policiers ont été pris à partie à Eindhoven, tandis que des centres de dépistage du coronavirus sont partis en fumée dans d’autres contrées. Il s’agit, à en croire nombre d’observateurs, d’actes de rébellion nourris par plusieurs facteurs, parmi lesquels le complotisme ambiant. Car à Urk, une majorité de la population s’était levée contre la vaccination, malgré un record de cas de covid enregistrés dans la ville.

Guerre civile

Ces scènes de chaos que beaucoup de gouvernants européens redoutent chez eux ont manifestement pris les autorités néerlandaises de court. Certains officiels n’ont d’ailleurs pas hésité à parler de guerre de civile. « Piller des magasins était quelque chose qu’on voyait toujours dans d’autres pays », a en outre regretté un député. Les événements e déroulent aussi sur fond de rivalités entre formations politiques. Menacé par une motion de censure au Parlement, Mark Rutte a été contraint à la démission il y a quelques jours pour avoir accusé à tort des milliers de foyers de fraude aux allocations familiales. Il reste néanmoins en poste avec son gouvernement afin d’expédier les affaires courantes. Le natif de La Haye est donné favori des législatives de mars par les sondages.

Les écoles de commerce préparent-elles les étudiants à de grandes carrières ?

De nombreux experts estiment qu’avoir une formation dans une école de commerce est un bon investissement. Ces écoles sont de plus en plus sollicitées par les étudiants souhaitant avoir de bonnes études supérieures. Comment donc bien choisir son école de commerce ?

Les motivations des étudiants pour intégrer une école de commerce varient selon les circonstances et dépend également de leur projet professionnel. D’autres décident d’intégrer ces écoles lorsqu’ils se sentent perdus et ne savent quoi choisir.

L’atout principal des écoles de commerce porte sur les types des parcours qu’elles proposent. Il s’agit des cursus souvent spécialisés, pluridisciplinaires ainsi qu’une bonne qualité d’enseignement avec des méthodes innovantes et plus pédagogiques.

Il existe aujourd’hui plus de 380 écoles de commerce en France et chacune d’elles est différente de l’autre à cause des spécificités qu’elles proposent et cela impacte le cout des frais.« Pour justifier les frais de scolarité, les écoles présentent cette dépense comme un investissement », a déclaré Sophie Blanchard, professeur de sociologie spécialisée dans l’éducation à l’université de Toulouse 2.

Pour cette raison que le choix de l’école qui correspond aux besoins est extrêmement important. « Je recommande de bien regarder que l’école dans laquelle vous voulez vous inscrire délivre bien le grade de master à ses étudiants niveau bac+5. Pour les post-bacs, les concours Sésame ou Accès sont des gages de qualité. On peut aussi consulter les classements, mais cela ne doit pas être le seul critère de choix » a déclaré Sophie Rouzaud, conseillère d’orientation à Paris pour le réseau Tonavenir. Cette dernière a également attiré l’attention des étudiants sur l’importance d’assister aux journées portes ouvertes et de consulter les forums pour prendre connaissance des parcours proposés et des avis des anciens étudiants.

Les stations de ski craignent une saison hivernale à vide

Les professionnels du ski parient sur l’ouverture de leurs activités avant les vacances d’hiver – le 6 février – afin de limiter les pertes déjà énormes occasionnées depuis le début de la crise du coronavirus.

Plus question de rester plus longtemps fermées. Après les restrictions du 7 janvier dernier, la reprise devient urgente. Pour les acteurs du ski, le spectre d’une saison hivernale sans activités n’est pas envisageable

. Le secteur est financièrement à l’agonie et les compensations de l’État n’y changent pas grand-chose. Au risque de sombrer davantage dans la crise économique favorisée par la pandémie, les professionnels de la neige implorent le gouvernement d’autoriser l’ouverture des stations, ne serait-ce que partiellement, une semaine avant les vacances d’hiver prévues pour le 6 février. Cela est d’autant plus vital que cette période représente traditionnellement au moins 30% des revenus. Une bouffée d’oxygène pour un secteur déjà privé de revenus à Noël avec des pertes de l’ordre du milliard d’euros.

Le gouvernement attendu mercredi 20 janvier pour faire le point sur les dernières mesures anti-coronavirus refuse pour l’heure de dévoiler ses cartes, laissant les professionnels du ski dans l’angoisse. Le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire a notamment indiqué lundi que l’État n’entend pas aggraver la situation sanitaire à l’heure où le nouveau variant du Covid-19 a déjà fait son incursion en France. Il n’y a pourtant aucune raison de s’inquiéter d’un cluster à la montagne, selon plusieurs acteurs. La neige et l’ouverture des massifs seraient moins propices à une vague de contamination, à en croire ces derniers.

Réinventer le ski

Cette situation délétère a fini de convaincre certains d’une nécessité de changement de modèle économique pour la montagne, trop dépendante du ski alpin. Les remontées mécaniques sont en effet devenues au fil des âges, incontournables dans les stations de sports d’hiver. Néanmoins, des pistes de solution destinées à mettre la saison estivale davantage à profit, sont de plus en plus explorées. Car avant la crise sanitaire, le changement climatique avait déjà rendu aléatoire la survie de ce secteur dont dépendent des dizaines de milliers d’emplois. Il faut désormais aller vers la diversification, au risque de disparaitre. Le VTT, le trail, la luge sont entre autres alternatives expérimentées, même si les revenus qui en proviennent restent encore très peu conséquents. Comment faire donc plus de chiffres d’affaires à la montagne sans ski ? Tout le casse-tête de milliers de professionnels.

Téléfoot déclare rembourser une partie de ses abonnés

Mediapro a décidé de porter une attention particulière à ses abonnés et compte rembourser ceux qui ont payé un an d’abonnement. 

Téléfoot a récemment déclaré avoir prévu de rembourser une petite partie à ses abonnés et notamment ceux qui ont pris un abonnement d’un an et qui suivent la chaine depuis leurs ordinateurs ou leurs smartphones. A noter, Mediapro fermera bientôt sa chaine Téléfoot et a déclaré bientôt arrêter ses activités lors de son procès au tribunal de commerce de Nanterre. La chaine a déclaré être capable de procéder à la démarche de remboursement malgré les difficultés financières et les dettes. « Les sommes correspondantes ont été prises en compte dans les dettes à apurer et la chaîne sera en mesure de procéder à ces remboursements”, a déclaré la chaîne au tribunal de commerce à Nanterre.

Téléfoot compte vendre son portefeuille d’abonnés pour gagner un peu d’argent et compenser la perte. L’argent qui pourrait être gagné, devra obligatoirement être versé à la Ligue de football professionnel (LFP) avec qui elle est en cours de confrontation au tribunal. La Ligue de football professionnel pourrait gagner 4 millions d’euros grâce à la démarche envisagée par Médiapro. Cependant, il restera 96 millions d’euros de dette à régler.

La chaine prévoit la résiliation de ses contrats avec les fournisseurs qui assurent la distribution de la chaine tels que Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free ainsi que TF1 qui fait de la publicité pour sa marque. Vu la situation, elle compte également licencier un nombre considérable de salariés mais a déclaré pouvoir assurer le paiement de leurs indemnités.

Aliou Diallo, PDG Hydroma : « On peut transformer l’hydrogène naturel en ammoniac ou le liquéfier pour pouvoir le transporter »

Depuis 2 ou 3 ans, le monde a entamé sa révolution énergétique dans les secteurs d’activité les plus pollueurs. Parmi eux, le transport maritime, qui doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Comment ? Les experts pensent notamment à l’ammoniac, perçu comme le combustible le plus prometteur à brève échéance avec l’hydrogène, dont il peut dériver du second.

Quel candidat pour la transition énergétique de demain ?

Le 2 décembre dernier, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a interpellé l’Humanité sur ses responsabilités dans le réchauffement climatique. Il a notamment pointé du doigt le transport maritime, qui serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, s’il était un pays. Pour dépolluer ce secteur, plusieurs solutions existent aujourd’hui, mais la plus prometteuse reste l’utilisateur de l’ammoniac dans les salles des machines des navires marchands.

Second composé chimique le plus fabriqué au monde, ce produit possède de nombreux avantages et pourrait bien jouer un rôle dans la transition énergétique de demain. Il est moins inflammable, moins coûteux et surtout ne dégage pas d’émissions de CO2, contrairement aux énergies fossiles. Mais, sa production industrielle contribue à 1,5% des émissions mondiales contre 2,9% pour le transport maritime. Ainsi, il faudra la verdir pour en faire une candidate sérieuse à la transition énergétique.

Aliou Diallo propose une meilleure ressource

Cette ambition passera notamment par l’hydrogène, plus propre dans sa meilleure version. En effet, on peut transformer l’ammoniac en hydrogène ou les mélanger. Mieux, on peut produire ce composé à partir de l’hydrogène. Une ambitieux que s’est fixé un entrepreneur africain du nom d’Aliou Diallo. Ce milliardaire malien a fondé en 2010 Hydroma, une société d’exploration et d’exploitation d’hydrogène naturel. Cette ressource est plus vertueuse que l’hydrogène vert car abondante, renouvelable, sans émissions de CO2 et à moindre coût.

Un pipeline du Mali aux portes de l’Europe

Hydroma se présente actuellement comme pionnière de l’exploitation de l’hydrogène naturel dans le monde. Depuis 2012, elle transforme ce gaz en électricité propre pour le village de Bourakébougou, au Mali, grâce à une unité pilote. Elle continue parallèlement ses forages et vient de lancer une production industrielle. Mais Aliou Diallo voit grand. Il ambitionne exporter son hydrogène naturel dans toute l’Afrique et en Europe. Pour cela, il a prévu de le transformer en ammoniac ou le liquéfier. « Dans notre projet, nous avons programmé de faire un pipeline pour transporter l’hydrogène naturel du Mali au Sénégal, à la Mauritanie, au Maroc, jusqu’à la porte de l’Europe. Donc ça fait 4700 kilomètres. Ce n’est pas un rêve, c’est une réalisation tout à fait faisable », a-t-il récemment indiqué dans une interview sur Africable Télévision.

De l’hydrogène vert dans le Sahel

Dans le cadre de ce projet, le PDG d’Hydroma s’est rendu en Allemagne où il a visité une société en Bavière, spécialisée dans le transport de l’hydrogène avec des iso-conteneurs. « Cela peut être une solution énergétique mixte pour exporter l’hydrogène », insiste-t-il, en précisant que son hydrogène naturel sera moins cher que l’hydrogène vert fabriqué dans les usines en Europe. Ce qui le rendra compétitif. Pour répondre aux besoins du marché actuel, Aliou Diallo a également lancé la production d’hydrogène vert avec la construction de champs de panneaux photovoltaïques dans une dizaine de pays d’Afrique.

Hairmedico : la Turquie, destination rêvée pour la greffe de cheveux ?

Equipe avenante et professionnelle, prise en charge complète de l’arrivée au départ, la qualité plutôt que la quantité, des prix bas…Les témoignages positifs sur Hairmedico se multiplient, ces dernières années. A telle enseigne que la clinique stambouliote du Dr Arslan Musbeh s’impose aujourd’hui comme l’une des références mondiales pour les greffes de cheveux.

Clinique fondée par une référence mondiale des implants capillaires

De nombreuses personnes souffrant de perte de cheveux recherchent des solutions permanentes à ce problème. Elles se tournent notamment vers des établissements spécialisés dans la greffe de cheveux, généralement en Europe. Mais, les patients effectuent de plus en plus le voyage en Turquie afin de recevoir de meilleurs soins à Hairmedico. Cette clinique a été ouverte au début des années 2010 par le Dr Arslan Musbeh, référence mondiale des implants capillaires FUE. Ce chirurgien plasticien a fait la majeure partie de ses études en France, où il dispense actuellement des cours à l’Université Claude Bernard de la DIU à Lyon, sur le traitement de la calvitie et la greffe de cheveux.

Hairmedico propose des greffes via les technologies les plus innovantes de l’industrie capillaire, notamment la Méthode FUE (Follicular Unit Extraction), qui consiste en un prélèvement et une implantation des  greffons un par un sans cicatrices. Idéale pour restaurer la calvitie, cette technique est très peu invasive et permet d’obtenir un résultat d’aspect naturel. Elle présente d’ailleurs le risque le plus faible possible de nuire et d’endommager le cuir chevelu dans la zone transplantée.

De la qualité à bas prix chez Hairmedico

L’équipe médicale ne prend en charge qu’un patient par jour maximum deux patients si petites calvities, pour des interventions qui durent en moyenne six heures. Une telle attention s’explique par le fait que Hairmedico développe une approche axée sur le patient et l’excellence. Aussi, si la qualité l’emporte sur la quantité, l’établissement met un point d’honneur à proposer des coûts bas par rapport à l’Europe pour ses opérations. Les prix des interventions sont, en moyenne, plus de deux fois inférieures à ceux pratiqués en Europe. Il faut ainsi compter entre 2 500 et 3 500 euros pour une prise en charge complète chez Hairmedico, contre plus de 8 000 euros pour des opérations similaires en France, par exemple.

Les patients notent surtout l’excellence de la communication et le professionnalisme de l’équipe, qui s’exprime très bien en Français. Il n’est donc pas négligeable de pouvoir s’exprimer ou d’entendre les explications des différentes phases de l’intervention. Un atout majeur qui plaît à la clientèle francophone et française. Les patients apprécient également le fait que le Docteur Arslan soit présent du début à la fin de l’intervention.

Tout le séjour pris en charge avec l’agence Medland

En outre, Hairmedico offre une prise en charge complète de l’arrivée au départ, pour un séjour de 3 nuits 4 jours. Ce bonus est assuré en partenariat avec l’agence de tourisme Medland qui va récupérer les patients à l’aéroport et ensuite les conduire à leur hôtel (5 étoiles). « La politique est visiblement axée davantage sur la qualité que la quantité. Bon rapport qualité prix également. En ce qui me concerne, 3000 greffons plus l’hôtel plus la navette arrivée et départ de l’aéroport pour 2500 euros et l’ensemble m’a coûté 3000 euros (billets d’avion, autoroute, essence, extras sur place) », témoigne Jérôme, un patient.

Etats-Unis : Joe Biden s’exprime sur le plan économique

Le futur président des Etats-Unis, Joe Biden se tourne pour la première fois depuis son élection vers le plan économique et prévoit un changement majeur au niveau des emplois et des salaires. 

Lundi le 16 novembre, le futur président américain Joe Biden s’exprimait depuis sa ville Wilmington, dans une rencontre virtuelle avec des responsables syndicaux et des hauts dirigeants d’entreprises tels que le dirigent de Microsoft, Satya Nadella et d’autres entreprises. Il a précisé qu’il est important de voter très rapidement un nouveau plan pour soulever l’économie qui a connu une chute considérable suite à l’épidémie du Covid-19.

Le président a annoncé la création des millions d’emplois bien payés dans tous les secteurs, ainsi qu’une augmentation du salaire minimum. « Nous avons discuté de l’opportunité d’être (économiquement) plus forts, plus résilients que nous l’étions avant la pandémie », a déclaré Joe Biden lors d’une conférence de presse. Il a ainsi ajouté :  « Notre plan est de créer des millions d’emplois bien payés dans l’industrie manufacturière, dans la construction de voitures, de produits, de technologies, dont nous aurons besoin dans le futur pour être compétitifs face au reste du monde. Nous achèterons américain ».

Le futur président américain traverse une période qui s’avère compliquée, notamment à cause de la non-reconnaissance de sa victoire par le président actuel Donald Trump, ce qui empêche l’évolution de l’économie et freine les décisions. En dépit de ce fait, il continue à relancer les parties concernées à accélérer l’élaboration du plan économique notamment le Congrès qui devrait voter rapidement un plan de soutien immédiat à l’économie. 

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