L’Union européenne en proie au commerce de faux vaccins

De prétendus intermédiaires auraient fait miroiter à des pays membres de l’UE, la possibilité de leur fournir un milliard de doses de vaccin anti-Coronavirus. L’arnaque révélée par l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) ce lundi remet au goût du jour la question de la prolifération des faux produits sanitaires dans ce contexte de besoin criant.

Après les faux tests, les faux masques, voici venu le temps des faux vaccins anti-Coronavirus. En cette période de crise sanitaire, les faussaires rivalisent d’ingéniosité et d’audace pour attirer dans leur filet le plus de victimes possible. Le gendarme européen de la lutte anti-fraude révèle en effet ce lundi, avoir découvert que des individus non-identifiés ont tenté de vendre à l’Europe, un milliard de vaccins contre la mirobolante somme de 14 milliards d’euros. Pour réussir leur manœuvre, les intéressés se seraient fait passer pour des intermédiaires valables auprès d’industriels producteurs des précieuses doses. Olaf exhorte donc les pays à redoubler de vigilance face à un fléau dont les méthodes semblent se diversifier à mesure que certains réseaux sont découverts. Par ailleurs, en dehors de l’aspect financier, le phénomène des contrefaçons constitue une sérieuse menace de santé publique.

Le besoin favorise la fraude

Ce n’est pas la première fois que les autorités européennes alertent contre les escroqueries autour de la pandémie. Le phénomène avait effet déjà été observé sur les masques et les tests dans plusieurs pays. La France menaçait ainsi il y a quelques semaines encore de suspendre les compagnies aériennes jugées laxistes dans le contrôle des tests PCR de leurs passagers. Le problème concerne donc dorénavant aussi les vaccins. Ils sont âprement convoités par les nations car étant le seul recours susceptible d’aider au redémarrage à court terme des économies actuellement à l’agonie.

Mais ces précieuses doses tardent à parvenir aux différents pays. Entre autres, cause : des problèmes notés dans certains laboratoires des fabricants. C’est le cas notamment de la firme suédo-britannique qui a passablement mis Bruxelles en courroux à cause de ses retards de livraison. De fait, certains gouvernements sont tentés de se procurer les vaccins en dehors du cadre d’acquisition communautaire prédéfini par l’UE, afin d’accélérer leur campagne de vaccination. Au risque de se faire escroquer. C’est déjà le cas en Italie où le gouverneur de la région de Vénétie a annoncé avoir reçu de la part de personnes encore non-identifiées, une mystérieuse offre de livraison de 27 millions de doses.

L’entreprise de véhicules électriques Lucid Motors entre en Bourse

Lucid Motors

La société de véhicules électriques Lucid Motors a déclaré avoir signé un accord de fusion avec une société de chèques en blanc créée par le banquier d’investissement Michael Klein. 

La crise sanitaire a eu un fort impact sur les marchés financiers dans tous les secteurs, ce qui incite les entreprises à prendre des précautions. « Les incertitudes quant à l’évolution de la crise sanitaire mais aussi du contexte économique mondial doivent nous inciter à une certaine prudence« , a déclaré Arnaud de Puyfontaine, président de Vivendi. Cependant, certaines entreprises telles que Lucid Motors ont su profiter de la crise pour innover et exploiter les offres financières pour mieux avancer.  

L’accord entre Lucid et Churchill Capital Corp IV est le plus important d’une série de rapprochements impliquant des sociétés de véhicules et des sociétés de chèques en blanc. Ses sociétés connues sous le nom de « sociétés d’acquisition à vocation spéciale », ou SPAC. Les précédents contrats SPAC avec des start-ups de véhicules telles que Nikola, Fisker et Lordstown Motors ont généré des évaluations pro forma de moins de 4 milliards de dollars. Cependant, Lucid reste plus avancé que ces entreprises. Lucid est sur le point de livrer son premier véhicule appelé Air, ce printemps. L’accord générera environ 4,4 milliards de dollars de liquidités pour les plans d’expansion de Lucid, y compris son usine actuelle en Arizona. 

Lucid est dirigé par l’ex-directeur de l’ingénierie de Tesla et vétéran de l’automobile Peter Rawlinson. Ce dernier a rejoint l’entreprise en tant que directeur de la technologie en 2013 avant qu’il devienne PDG en avril 2019. Lucid a été fondée en 2007 sous le nom d’Atieva, un nom qu’elle utilise maintenant pour sa branche d’ingénierie et de technologie qui fournit des batteries au circuit de course électrique de Formule E. La société s’est d’abord concentrée sur la technologie des batteries électriques avant de changer de nom et de passer à un constructeur de véhicules électriques en 2016.  

Lucid a eu quelques difficultés à obtenir des capitaux pour financer ses projets jusqu’en septembre 2018, date à laquelle l’entreprise a reçu 1 milliard de dollars du fonds souverain d’Arabie saoudite. 

Le marché des appareils électroniques menacé par une pénurie de semi-conducteurs

Le secteur des téléphones portables, tablettes, consoles et autres gadgets électroniques risque de connaître une année 2021 particulièrement difficile. La raison est due à une pénurie de semi-conducteurs en cours dans le monde.

C’est généralement le cas pour chaque nouveau téléphone d’Apple, mais le coût des prochains iPhones va très probablement connaître une hausse encore plus importante que les précédentes. Le phénomène qui risque de toucher tout le secteur des appareils électroniques est favorisé par une pénurie de semi-conducteurs sur le marché mondial. Alors que la demande bat des records, ce matériau indispensable à la bonne marche des appareils électroniques est actuellement introuvable.

Cette situation tient en un ensemble de facteurs. En effet, beaucoup de firmes ont vu leur chaîne d’approvisionnement se rétrécir avec la crise du Coronavirus et ses nombreuses restrictions. Conséquence : les fournisseurs de ces puces électroniques sont sevrés. D’un autre côté, les fabricants dont les usines tournent au ralenti ne parviennent pas à honorer une demande de plus en plus croissante. Ils sont notamment contraints de revoir leur mode de production. Cet enchaînement de dommages impacte négativement les entreprises comme Apple ou Huawei, incapables de produire des téléphones en quantité suffisante. C’est le cas de certains modèles d’iPhone 12 insuffisamment disponibles sur le marché.

Guerre commerciale et accaparement de stocks

La guerre commerciale qui fait rage entre la Chine et les États-Unis n’arrange pas les choses. Washington qui accuse Pékin d’espionnage refuse que ses entreprises livrent des semi-conducteurs à la firme chinoise. Cette dernière a donc essayé tant bien que mal depuis quelques mois de minimiser l’impact d’une telle décision sur ses productions d’appareils électroniques en accumulant le plus de stocks possible. Une stratégie que plusieurs de ses concurrents de Huawei ont imitée. Par ailleurs, une autre bataille se joue autour des semi-conducteurs entre les fabricants de téléphones et ceux spécialisés dans la fabrication d’autres appareils électroniques.

Tout cela renforce la situation de pénurie observée actuellement sur le marché et dont les effets se font d’ores et déjà sentir. Des consoles de jeux dont la PlayStation 5 de Sony et la Xbox Series de Microsoft sont en rupture seulement quelques mois après leur lancement. Au grand dam des gamers qui se ruent en vain dans les magasins en ces temps de Covid-19.

Selon les spécialistes, la situation pourrait durer encore plusieurs mois. À moins que les campagnes de vaccination en cours aux quatre coins du globe ne viennent remettre les différentes chaînes d’approvisionnement à l’endroit.

Vaccin anti-Covid : le patron de Sanofi règle ses comptes

Paul Hudson a profité d’une interview accordée au JDD dimanche 14 février, pour aborder un certain nombre de sujets concernant son groupe pharmaceutique. De la question des vaccins à celle relative aux suppressions de postes, l’ancien de Novartis a répondu à ses détracteurs.

Cela devait le démanger depuis un moment et sa sortie médiatique de dimanche témoigne d’une frustration longtemps contenue. Paul Hudson s’est fendu d’un entretien au JDD pour répondre à ses détracteurs concernant notamment la fabrication par son laboratoire du vaccin anti-Coronavirus qui tarde à venir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Sanofi a décidé de parier moins sur la vitesse que sur l’efficacité. Ceci d’autant plus vrai que, à en croire son PDG, l’ARN messenger, nouvelle technologie sur laquelle sont basés les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, ne sont pas exemptes d’interrogations quant à leur efficacité dans le futur. Face à ce qu’il qualifie de Sanofi bashing, Paul Hudson dit prendre le temps nécessaire pour faire les choses bien.

Il annonce notamment pour le dernier trimestre de l’année, la mise en place de son vaccin à protéine recombinante en co-fabrication avec la multinationale britannique GSK. Entre-temps, le leader pharmaceutique français prévoit de rendre disponible pour le grand nombre, son deuxième vaccin basé lui, sur la technologie ARN messenger.

Sanofi avait soulevé une bronca générale en décembre dernier, notamment en France, à l’annonce du retard dans la fabrication de son premier vaccin. Raison évoquée : une efficacité préclinique insuffisante sur les personnes âgées. Un sérieux coup pour l’image du made in France à l’heure où les laboratoires concurrents avançaient à grands pas vers la mise en place des précieuses doses.

L’épineuse question des suppressions de postes

Sur la polémique relative au projet de suppression de postes au sein du groupe, notamment dans la filière Recherche et Développement (RD), Paul Hudson s’est voulu stratégique. Le natif de Manchester estime qu’il est primordial d’opérer des choix afin de rendre plus efficients les résultats du groupe. Car, fait-il remarquer, Sanofi est à la traine en matière de découverte scientifique en France depuis deux décennies. Il importe donc d’investir davantage dans des domaines prometteurs.

L’annonce courant janvier de la suppression de 400 postes en RD sur un millier prévu en France avait provoqué l’ire des salariés. Ces derniers ayant du mal à comprendre un tel choix en pleine pandémie. Mieux, l’entreprise se porterait mieux financièrement, au regard notamment des dividendes versés aux actionnaires. Sur ce dernier cas, le PDG rétorque que la confiance aux investisseurs est importante pour l’avenir de Sanofi.

C’est la guerre entre Veolia et Suez

L’entreprise dirigée par Antoine Frérot a lancé dimanche soir, une offre publique d’achat (OPA) hostile de 7,9 milliards d’euros afin d’acquérir le reste des actions qui lui manquent pour racheter définitivement son concurrent. Au grand dam du gouvernement français qui appelle les deux parties à la table de négociation.

Entre Veolia et Suez, la bataille fait rage. C’est un combat sur le ring où les adversaires ont décidé de se rendre coups pour coups à un rythme effréné. Décidée à s’emparer de Suez, Veolia est passée dimanche soir à l’attaque, en annonçant une OPA hostile de 7,9 milliards d’euros à l’endroit de son concurrent. La réussite d’une telle opération verrait le groupe d’Antoine Frérot devenir seul détenteur de la majorité des actions de Suez. Mais cette dernière ne compte pas se laisser absorber aussi facilement puisqu’elle a porté l’affaire devant la justice. Bertrand Camus, directeur général de Suez soutient que cette OPA est en contradiction avec l’accord d’amicalité passé entre les deux entreprises en octobre dernier. Veolia qui venait de racheter 29,9% du capital de Suez à Engie, avait en effet promis laisser place à une conciliation amicale dans les négociations de rachat. Mais cet accord n’aurait pas été respecté par Suez, selon son concurrent. Antoine Frérot accuse notamment le leader mondial de la gestion de l’eau d’avoir usé de dilatoires. Il estime par ailleurs que Suez manœuvre avec Ardian et GIP pour faire capoter son offre. Des accusations rejetées par cette dernière qui a saisi la justice contre l’OPA.

OPA suspendue

Et une première sentence est tombée ce lundi. Le tribunal de commerce de Nanterre a en effet ordonné à Veolia de suspendre son OPA, le temps d’en savoir plus sur les conditions de mise en place de l’accord d’amicalité et s’il a été effectivement violé. En tout cas, l’État lui, a déjà une position toute tranchée sur l’affaire. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, estime en effet que l’initiative de Veolia n’est pas du tout amicale. « Elle contrevient à l’accord convenu et est précipitée », relève Bercy, qui a annoncé son intention de saisir l’Autorité des marchés financiers. Bruno Le Maire appelle par ailleurs les deux industriels à privilégier la négociation et l’intérêt général. Un message d’autant plus significatif que l’État, actionnaire d’Engie, s’était opposé à la cession des parts détenues par le groupe énergétique au sein de Suez à Veolia.

Suez s’oppose depuis plusieurs mois aux tentatives de rachat de Veolia, soupçonnée par les syndicats notamment de vouloir opérer une casse sociale.

France : le gouvernement vend de l’espoir aux restaurateurs

Le secteur de la restauration française n’en peut plus des restrictions anti-coronavirus. Alors que la grogne se multiplie et que la colère sourd, l’Etat tente d’apaiser la situation. Le ministre des PME, Alain Griset, a ainsi fait savoir ce mardi que les restaurants pourraient être à nouveau autorisés à ouvrir en cas de baisse significative des contaminations journalières.

Cette crise du coronavirus n’est pas ressentie par tous de la même façon. Il y a ces secteurs dont le télétravail contribue à apaiser un tant soit peu le choc. Puis il y a les autres secteurs incompatibles avec le télétravail et qui vivent la crise de plein fouet, à l’image de la filière restauration. Interdits d’accueillir du monde dans leurs enceintes depuis le retour des restrictions, les restaurants s’en remettent à la vente à emporter. Sans grand succès cependant. Une situation qui risque de mettre plusieurs établissements à genoux. Les risques de dépôt de bilan étant de plus en plus nombreux. Au moins 30 % des structures du secteur envisageraient de fermer définitivement boutique, selon un sondage réalisé en novembre dernier par le Groupement national des indépendants.

Juste une promesse à offrir pour l’instant

Face à cette situation difficile, le gouvernement joue la carte de la promesse. Ce mardi, le ministre des PME a notamment indiqué qu’une réouverture des restaurants pourrait être envisagée une fois la barre des contaminations au covid en dessous de 10 000 cas par jour. Une gageure quand on sait que la France tourne actuellement autour de 20 000 nouvelles contaminations journalières, dans un contexte de multiplication des variants. Pour parvenir à cet objectif, Alain Griset table sur la responsabilité de la population en attendant le vaccin. Un message à peine voilé à ces acteurs de la restauration de plus en plus réfractaires aux mesures sanitaires. Nombreux avaient d’ailleurs appelé à la désobéissance lundi 1er février en vue de protester. L’objectif était de servir les clients à table malgré l’interdiction des autorités. Mais le mouvement a fait pschitt.

Malgré la colère, beaucoup n’ont pas osé franchir le pas, craignant de devoir dire adieu au fonds de solidarité promis par l’État aux entreprises fermées en ces temps de pandémie sur décision administrative. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait en effet pris les devants ces derniers jours en menaçant ceux qui braveraient les interdictions. Le but est de couper court à toute velléité de rébellion susceptible de faire l’objet d’un effet domino dans d’autres secteurs d’activité économique.

A lire aussi : Arnaud de Puyfontaine (Vivendi) parraine la promotion grandes écoles 2020

France : l’hydrogène a le vent en poupe, mais…

En France, les projets sur l’hydrogène se multiplient depuis l’annonce par le gouvernement d’un plan à sept milliards d’euros pour booster cette filière d’ici 2030. Mais ils se limitent pour l’instant à l’hydrogène vert, alors qu’il existe une forme naturelle totalement vertueuse sous nos pieds.

Depuis plusieurs années, l’hydrogène est présenté comme le carburant de demain, capable d’éviter à terme l’émission de plusieurs millions de tonnes de CO2 par an. Mais, les gouvernements ont longtemps fait la sourde oreille, misant essentiellement sur l’éolien et le solaire pour leur transition énergétique.

Heureusement, ces derniers mois, ils ont changé de fusils d’épaule et donné enfin à l’hydrogène vert toute la place qu’il mérite. L’Allemagne notamment a annoncé, en juin 2020, un investissement de 9 milliards d’euros dans son industrie énergétique pour devenir numéro un de cette ressource d’ici 2030. Trois mois plus tard la France répliquait en présentant un plan à 7 milliards d’euros au même horizon.

Depuis cette annonce, les industriels de l’énergie multiplient les projets dans l’hydrogène vert. En tête de cette frénésie figure le groupe français Air Liquide. Le géant mondial des gaz a indiqué, le mardi 26 janvier 2021, avoir finalisé la construction d’une unité de production d’hydrogène bas carbone à Bécancour (Québec). Cette installation d’une capacité de 20 MW va produire 8,2 tonnes d’hydrogène bas carbone par jour.

Total fait sa transition énergétique avec l’hydrogène

Air Liquide a aussi des projets en France, notamment avec la jeune entreprise H2V Normandy, qui a mis au point un projet d’usine de fabrication d’hydrogène par électrolyse de l’eau. Total, le géant pétrolier et gazier français vient également de lancer le projet Masshylia, un électrolyseur qui produira jusqu’à 15 tonnes d’hydrogène vert par jour d’ici 2024. Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, avait déjà indiqué fin 2019 que « la filière hydrogène mérite d’être regardée de plus près ». Comme lui, les patrons de 60 grandes sociétés de l’énergie, des transports et de l’industrie ont pris l’engagement de développer la filière de l’hydrogène vert, plus vertueux que le gris, le turquoise, le bleu et le jaune.

L’hydrogène naturel plus avantageux

Cependant, il y a encore mieux sous nos pieds : l’hydrogène naturel. Contrairement à ce que croyait la communauté scientifique avant les années 2010, cette ressource ne se trouve pas uniquement dans les océans, à des profondeurs difficiles d’accès.

Les géologiques français Alain Prinzhofer et Éric Derville, ainsi que des scientifiques russes, ont prouvé en 2010 qu’il existe d’importantes réserves de ce gaz partout dans le monde, notamment en Russie, aux Etats Unis, au Canada, au Brésil et au Mali.

Dans ce dernier pays, l’exploitation de l’hydrogène naturel se fait depuis 2012 avec Hydroma, une compagnie fondée par le milliardaire malien Aliou Boubacar Diallo. Cette entreprise transforme la ressource en électricité propre pour le village de Bourakébougou.

Un pipeline du Mali jusqu’aux portes de l’Europe

Hydroma a démontré que l’hydrogène naturel est totalement vertueux : abondant, renouvelable, sans émission de C02 et moins cher. Or, l’hydrogène vert nécessite encore d’énormes coûts de production et d’importantes quantités d’eau.

L’Europe gagnerait donc à s’intéresser enfin à ce gaz d’autant que Hydroma vient de se lancer à la conquête du marché européen. Son PDG Aliou Diallo a annoncé, en septembre 2020 sur la chaîne Africable Télévision, qu’il envisage la construction d’un pipeline de 4.700 kilomètres du Mali à l’Espagne pour approvisionner le Vieux continent en énergie propre.

En Attendant, il travaille à donner à son pays et à l’Afrique leur indépendance énergétique.

Les Pays-Bas n’en peuvent plus des restrictions anti-covid

Les mesures restrictives instaurées par l’État pour tenter d’enrayer la pandémie provoquent une rébellion quasi générale dans le pays. Des scènes de violence sont notées depuis ce week-end un peu partout sur le territoire national.

Un exécutif discrédité, une situation économique difficile, des mesures restrictives à n’en point finir, le tout agrémenté de plusieurs théories de complot. Voilà le cocktail explosé né de la crise du coronavirus aux Pays-Bas et qui risque d’embraser le pays. Des hôpitaux sont pris d’assauts, des magasins pillés, même les forces de l’ordre sont attaquées un peu partout sur le territoire depuis le week-end dernier.

A l’origine de cette guérilla urbaine, l’instauration le 23 janvier, d’un couvre-feu nocturne jusqu’au 9 février au moins, afin d’enrayer la propagation du coronavirus et ses nombreuses variantes qui essaiment un peu partout en Europe. Cette limitation des déplacements est également destinée selon le gouvernement, à éviter l’option d’un confinement strict. Mais une certaine opinion ne l’entend pas de cette oreille. D’autant plus qu’il s’agit d’une première mesure du genre dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur Twitter, des protestations avaient commencé à fuser dès le lendemain, jusqu’à prendre une tournure violente.

Nées à Urk, ville de l’Est à majorité protestante, les violences ont peu à peu atteint les grands centres urbains du pays. C’est ainsi que des policiers ont été pris à partie à Eindhoven, tandis que des centres de dépistage du coronavirus sont partis en fumée dans d’autres contrées. Il s’agit, à en croire nombre d’observateurs, d’actes de rébellion nourris par plusieurs facteurs, parmi lesquels le complotisme ambiant. Car à Urk, une majorité de la population s’était levée contre la vaccination, malgré un record de cas de covid enregistrés dans la ville.

Guerre civile

Ces scènes de chaos que beaucoup de gouvernants européens redoutent chez eux ont manifestement pris les autorités néerlandaises de court. Certains officiels n’ont d’ailleurs pas hésité à parler de guerre de civile. « Piller des magasins était quelque chose qu’on voyait toujours dans d’autres pays », a en outre regretté un député. Les événements e déroulent aussi sur fond de rivalités entre formations politiques. Menacé par une motion de censure au Parlement, Mark Rutte a été contraint à la démission il y a quelques jours pour avoir accusé à tort des milliers de foyers de fraude aux allocations familiales. Il reste néanmoins en poste avec son gouvernement afin d’expédier les affaires courantes. Le natif de La Haye est donné favori des législatives de mars par les sondages.

Les écoles de commerce préparent-elles les étudiants à de grandes carrières ?

De nombreux experts estiment qu’avoir une formation dans une école de commerce est un bon investissement. Ces écoles sont de plus en plus sollicitées par les étudiants souhaitant avoir de bonnes études supérieures. Comment donc bien choisir son école de commerce ?

Les motivations des étudiants pour intégrer une école de commerce varient selon les circonstances et dépend également de leur projet professionnel. D’autres décident d’intégrer ces écoles lorsqu’ils se sentent perdus et ne savent quoi choisir.

L’atout principal des écoles de commerce porte sur les types des parcours qu’elles proposent. Il s’agit des cursus souvent spécialisés, pluridisciplinaires ainsi qu’une bonne qualité d’enseignement avec des méthodes innovantes et plus pédagogiques.

Il existe aujourd’hui plus de 380 écoles de commerce en France et chacune d’elles est différente de l’autre à cause des spécificités qu’elles proposent et cela impacte le cout des frais.« Pour justifier les frais de scolarité, les écoles présentent cette dépense comme un investissement », a déclaré Sophie Blanchard, professeur de sociologie spécialisée dans l’éducation à l’université de Toulouse 2.

Pour cette raison que le choix de l’école qui correspond aux besoins est extrêmement important. « Je recommande de bien regarder que l’école dans laquelle vous voulez vous inscrire délivre bien le grade de master à ses étudiants niveau bac+5. Pour les post-bacs, les concours Sésame ou Accès sont des gages de qualité. On peut aussi consulter les classements, mais cela ne doit pas être le seul critère de choix » a déclaré Sophie Rouzaud, conseillère d’orientation à Paris pour le réseau Tonavenir. Cette dernière a également attiré l’attention des étudiants sur l’importance d’assister aux journées portes ouvertes et de consulter les forums pour prendre connaissance des parcours proposés et des avis des anciens étudiants.

Téléfoot déclare rembourser une partie de ses abonnés

Mediapro a décidé de porter une attention particulière à ses abonnés et compte rembourser ceux qui ont payé un an d’abonnement. 

Téléfoot a récemment déclaré avoir prévu de rembourser une petite partie à ses abonnés et notamment ceux qui ont pris un abonnement d’un an et qui suivent la chaine depuis leurs ordinateurs ou leurs smartphones. A noter, Mediapro fermera bientôt sa chaine Téléfoot et a déclaré bientôt arrêter ses activités lors de son procès au tribunal de commerce de Nanterre. La chaine a déclaré être capable de procéder à la démarche de remboursement malgré les difficultés financières et les dettes. « Les sommes correspondantes ont été prises en compte dans les dettes à apurer et la chaîne sera en mesure de procéder à ces remboursements”, a déclaré la chaîne au tribunal de commerce à Nanterre.

Téléfoot compte vendre son portefeuille d’abonnés pour gagner un peu d’argent et compenser la perte. L’argent qui pourrait être gagné, devra obligatoirement être versé à la Ligue de football professionnel (LFP) avec qui elle est en cours de confrontation au tribunal. La Ligue de football professionnel pourrait gagner 4 millions d’euros grâce à la démarche envisagée par Médiapro. Cependant, il restera 96 millions d’euros de dette à régler.

La chaine prévoit la résiliation de ses contrats avec les fournisseurs qui assurent la distribution de la chaine tels que Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free ainsi que TF1 qui fait de la publicité pour sa marque. Vu la situation, elle compte également licencier un nombre considérable de salariés mais a déclaré pouvoir assurer le paiement de leurs indemnités.

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