Nutrition : Nestlé rachète la biotech américaine Aimmune Therapeutics pour 2,6 milliards de dollars

Le Nestlé nutrition institute.

 

Nestlé a annoncé lundi l’acquisition de l’entreprise biopharmaceutique américaine Aimmune Therapeutics, qui commercialise un traitement de l’allergie à l’arachide chez l’enfant. Cette opération s’élève à 2,6 milliards de dollars.

Nestlé se renforce dans le secteur de la santé nutritionnelle. Le groupe suisse a annoncé ce lundi le rachat d’Aimmune Therapeutics, une entreprise biopharmaceutique américaine dont il détient déjà 25,6 % du capital, via Nestlé Health Science, sa filiale dédiée à la santé nutritionnelle. Avec une offre à 34,50 dollars par action, cette opération valorise Aimmune Therapeutics à 2,2 milliards d’euros (environ 2,6 milliards de dollars), dont 396 millions d’euros déjà investis par Nestlé.

Un pipeline de médicaments, dont le Palforzia

Aimmune Therapeutics développe et commercialise des traitements contre des allergies alimentaires. Il s’agit notamment du Palforzia, le premier et le seul traitement approuvé par la Food and Drug Administration (l’autorité sanitaire américaine) pour aider à réduire la fréquence et la gravité des réactions allergiques aux arachides, y compris l’anaphylaxie, chez les enfants âgés de 4 à 17 ans. Aimmune développe d’autres traitements contre des allergies alimentaires potentiellement mortelles. Son pipeline de médicaments comprend plusieurs molécules en phases d’essais. Citons une version du Palforzia en phase 3 ou encore un traitement contre l’allergie aux œufs en phase 2.

L’entreprise américaine comptait 215 employés fin 2018 avec une perte nette de 248 millions de dollars fin 2019. Nestlé a quant à lui dégagé près de 14 milliards d’euros de ventes en 2019 grâce à ses activités nutrition et Health Science. Cette filiale emploie plus de 5 000 collaborateurs dans le monde.

Devenir un leader mondial de la prévention et du traitement des allergies alimentaires 

Le rachat d’Aimmune Therapeutics devrait être conclu au quatrième trimestre 2020, a indiqué Nestlé qui souhaite, avec ce rachat, devenir « un leader mondial de la prévention et du traitement des allergies alimentaires ». Selon Greg Behar, PDG de Nestlé Health Science, « Cette transaction associe le leadership de Nestlé en matière de science nutritionnelle à l’une des entreprises les plus innovantes dans le domaine du traitement des allergies alimentaires ». Il estime qu’« Ensemble, [ils seront] en mesure de proposer un large éventail de solutions susceptibles de transformer la vie des personnes souffrant d’allergies alimentaires dans le monde entier ». Surtout, « Cette acquisition devrait contribuer aussi bien à la croissance organique de Nestlé en 2021 qu’au bénéfice d’ici 2022-2023 », ajoute-t-il.

Des espoirs bien fondés puisque le marché semble conséquent. En effet, Nestlé à évaluer à 240 millions le nombre de personnes souffrant d’allergies alimentaires dans le monde.

Plan de relance : l’Etat promet un soutien durable aux PME, au-delà des prêts garantis

Une réunion au sein d'une PME.

 

Bruno Le Maire a annoncé ce mardi que les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront d’un soutien durable de l’Etat, non seulement par une extension des délais de remboursement des actuels prêts garantis, mais aussi par un nouveau système d’emprunts à très long terme.

Lors d’un entretien à paraître ce mardi 25 août dans le journal Les Echos, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a fait deux annonces qui devront satisfaire les petites et moyennes entreprises (PME) françaises. « Il est de notre intérêt collectif à tous que les PME puissent faire face à leurs échéances de remboursement et se redressent », a-t-il expliqué.

Continuité des PGE et mise en place de prêts participatifs 

La première mesure permet la continuité des prêts garantis par l’Etat (PGE). Bruno Le Maire a promis que la durée de ces prêts sera prolongée au-delà de la première année, avec des taux d’intérêt compris entre 1 % et 3 %, car « beaucoup [de ces entreprises] ne seront pas en mesure de rembourser leur PGE au bout d’un an. « Depuis plusieurs semaines, je négocie avec les banques un taux le plus attractif possible au-delà de la première année », a indiqué le ministre.

La seconde mesure concerne la mise en place de prêts de très long terme et dits « participatifs ». Ce système, déjà existant, se situe entre les emprunts classiques et l’investissement direct dans les fonds propres des entreprises. Destinés à aider au développement pérenne des PME, les nouveaux prêts dureront au moins sept ans. Ils seront accordés par le secteur financier, mais l’exécutif apportera sa garantie. « L’Etat apportera sa garantie jusqu’à 3 milliards d’euros, ce qui permettra aux entreprises de lever de 10 à 15 milliards d’euros de prêts à long terme », a précisé M. Le Maire.

Trois milliards d’euros prévus pour les PME dans le plan de relance

Ces nouvelles annonces du ministre de l’Economie interviennent à quelques jours de la présentation du plan de relance. Initialement prévue ce mardi 25 août, cette présentation a été reportée d’une semaine, le temps de « resserrer un certain nombre de boulons », d’après Bercy. Présenté comme une relance économique à vocation écologique, ce plan contient une enveloppe de 100 milliards d’euros, dont trois milliards d’euros pour les PME.

Coronavirus : le protocole sanitaire pour la rentrée sera rendu public ce mercredi

Une classe, dans une école de Chicago (Etats Unis).

 

Les élèves reprendront le chemin de l’école le mardi 1er septembre, après plusieurs mois de perturbation due à la crise du coronavirus. A une semaine de ce top départ, le ministre de l’Education nationale reçoit les syndicats, avant de rendre public le protocole sanitaire, ce mercredi 26 août.

Pour préparer la rentrée scolaire, prévue le mardi 1er septembre, Jean-Michel Blanquer reçoit toute cette semaine, du lundi au jeudi, les organisations syndicales afin d’affiner les modalités de la reprise masquée pour une grande partie des élèves et des professeurs. Le ministre de l’Education nationale doit rendre public le protocole sanitaire ce mercredi 26 août. Mais, après une première journée de discussions, le lundi 24 août, les syndicats semblent toujours perdus.

« Toujours tout renvoyer au local, c’est une démission du ministère »

Le Snuipp FSU, syndicat majoritaire dans le primaire, a demandé en vain un report de la rentrée de quelques jours, voire d’une semaine, pour adapter le protocole sanitaire aux données actuelles de la pandémie en France. « Mais nous n’avons pas obtenu le non-brassage des groupes d’élèves [des parcours pour éviter que les groupes d’enfants se croisent] que nous demandions, ni le port obligatoire du masque pour les adultes en maternelle », précise Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU.

Selon la porte-parole, des règles particulières pourront être appliquées localement par les préfets et les agences régionales de santé (ARS), selon la situation. Une situation qui irrite parmi les parents d’élèves et les enseignants. « Toujours tout renvoyer au local, c’est une démission du ministère », s’agace Fabienne Bellin, professeur de maths à Versailles (Yvelines), interrogée par Le Parisien.

Pas de masque pour les maternelles et primaires

Ce que l’on sait pour le moment c’est que les élèves devront porter la protection anti-Covid à partir du collège tout le temps et partout en intérieur (en classe, dans les couloirs et à la cantine avant de manger). Les maternelles et les primaires, eux, iront sans masque car jugé inefficace pour des enfants qui ne savent pas toujours bien l’utiliser. Les plus petits pourraient surtout s’étouffer avec ce matériel. Seule exception, si un enfant présente des symptômes, l’école lui mettra un masque en attendant qu’un adulte vienne le chercher.

Parallèlement, l’établissement prévient les familles de ses voisins de classe, et particulièrement les personnes fragiles. Les autorités sanitaires devront ensuite organiser, dans les 48 heures, le dépistage de toutes les personnes contact. En cas d’infection avérée, on pourra fermer ou non l’établissement.

Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, s’est voulu rassurant lundi à l’égard des parents d’élèves du primaire et des maternelles. Selon lui, « Les enfants sont porteurs du virus, mais […] en petite quantité », et « les formes graves chez l’enfant sont exceptionnelles ». Il a ajouté que la contamination se fait plutôt dans le sens adulte-enfant.

Air France- KLM : en raison d’une perte quotidienne de 10 millions, KLM gèle la hausse des salaires prévue en août

Un avion de KLM dans le ciel.

 

La compagnie aérienne néerlandaise KLM, du groupe Air France-KLM, a décidé jeudi de geler la hausse de 2,5% des salaires de ses employés. La suspension de cette mesure prévue pour août s’explique par une perte quotidienne de 10 millions d’euros, dans ce contexte de crise sanitaire du coronavirus.

Les comptes de KLM dans le rouge

KLM, filiale néerlandaise du géant du transport aérien Air France-KLM, cherche à réaliser des économies face aux dégâts de la pandémie du nouveau coronavirus. Pour cela, elle met à rude contribution ses salariés, en suspendant la hausse de 2,5% de leurs salaires prévue pour août. « Depuis l’apparition de l’épidémie de Covid-19, KLM traverse une crise d’une ampleur inédite », a indiqué la compagnie dans un communiqué publié sur son site. « Nos résultats au premier semestre 2020 sont les pires de notre histoire. KLM perd 10 millions d’euros par jour », a-t-elle estimé. « Pour survivre, KLM doit adopter des mesures de réduction des coûts », a ajouté le partenaire d’Air France.

Dans ce même communiqué, l’entreprise a déclaré qu’elle n’a pas pu trouver un accord avec les syndicats sur la hausse des salaires, alors même qu’ils discutaient des plans de restructuration proposés par KLM le 31 juillet, qui prévoient la suppression de 1 100 emplois. « Dans ce contexte, KLM ne peut pas permettre que l’augmentation de salaire d’août se poursuive, ni financièrement, ni aux yeux de la société, ni selon les conditions du prêt du gouvernement », a insisté le groupe néerlandais.

« Nous sommes désagréablement surpris. KLM abandonne un accord unilatéralement et ça ne se fait pas »

Le gel des hausses de salaires invalide ainsi un accord conclu en 2019 avec les grands syndicats du secteur. Obtenu après de longues négociations, il prévoyait d’augmenter les salaires de 2,5% à partir du mois d’août 2020, et ce pour toutes les catégories de personnel. KLM fait valoir qu’au moment de la conclusion de cet accord, « la situation était totalement différente de ce qu’elle est maintenant ».

La compagnie n’a donné aucune date pour un éventuel dégel de l’augmentation prévue, affirmant que les syndicats n’étaient pas parvenus à s’entendre sur une nouvelle échéance. « Nous sommes désagréablement surpris. KLM abandonne un accord unilatéralement et ça ne se fait pas », a dénoncé le syndicat FNV, qui envisage de porter le litige devant la justice. « Comme toujours, (la mesure) frappe le plus durement ceux qui ont les plus faibles revenus », a encore déploré le syndicat.

3,4 milliards d’euros obtenus du gouvernement néerlandais

En avril dernier, KLM avait déjà renoncé à augmenter les salaires et tout bonus de ses dirigeants, après un tollé provoqué aux Pays-Bas. L’on ne comprenait pas pourquoi la compagnie s’apprêtait à faire des augmentations alors qu’elle cherchait à obtenir des aides de l’Etat néerlandais. Malgré un plan d’aide de 3,4 milliards d’euros consenti par le gouvernement néerlandais, KLM a subi des pertes abyssales et annoncé fin juillet qu’elle supprimerait jusqu’à 5.000 emplois d’ici fin 2021.

Vache folle : le Japon lève les dernières restrictions sur les exportations de viande de bœuf française

Des vaches dans un elévage en France.

 

Le Japon a levé vendredi les dernières restrictions sanitaires qui pesaient sur l’exportation de viande de bœuf française sur son territoire, a annoncé le gouvernement français. Cette décision intervient près de 20 ans après la crise de la vache folle qui avait motivé cet embargo.

L’embargo instauré par le Japon à plusieurs pays européens au début des années 2000 en raison de la maladie dite de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) vient d’être totalement levé. « Le Japon a officiellement levé ce jour l’ensemble des restrictions sanitaires qui pesaient encore sur l’exportation de la viande de bœuf française vers ce pays », saluent les ministères français des Affaires étrangères et de l’Agriculture dans un communiqué. « Un dernier cycle de négociations vient d’aboutir à la levée complète de l’embargo japonais », ajoutent-ils.

Un adoucissement de l’embargo en vigueur depuis 2013

Tokyo avait banni en 1996 les importations de bœuf britannique en raison de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), avant d’étendre l’interdiction à l’ensemble de l’Union européenne au début des années 2000. Il avait ensuite rouvert progressivement son marché à plusieurs pays, la France étant autorisée depuis 2013 à exporter des viandes bovines issues d’animaux de moins de 30 mois.

Dans une note d’avril 2019, l’ambassade de France au Japon relevait que l’archipel avait importé pour moins de deux millions d’euros de viande bovine française en 2018, dans un marché « largement dominé par l’Australie et les Etats-Unis ». L’Hexagone reste néanmoins le sixième exportateur avec des gains potentiels importants pour les producteurs français.

La filière bénéficiera de l’accord de partenariat économique entre l’UE et le Japon

La levée totale des restrictions « offre de nouvelles perspectives commerciales à la filière bovine française. Elle peut désormais exporter au Japon de la viande sans limite d’âge, y compris des viandes hachées », précisent les ministères français des Affaires étrangères et de l’Agriculture dans un communiqué.

Les ministères soulignent en outre que « les débouchés de la filière bovine française au Japon bénéficieront également des avancées de l’accord de partenariat économique » entre l’UE et le Japon, entré en vigueur en février 2019. « Les droits de douane pour la viande bovine française et européenne importée au Japon ont déjà été significativement diminués, et cette diminution est amenée à se poursuivre dans les prochaines années », font-ils valoir.

Tiktok : Face à la menace d’une interdiction aux Etats Unis, ByteDance veut vendre sa branche américaine

Un panneau publicitaire de Tiktok (Photo : Tiktok).

 

Après que Donald Trump a menacé d’interdire Tiktok aux Etats Unis, ByteDance, la maison-mère chinoise de la très populaire application a proposé de vendre sa branche américaine pour la sauver.

Pour sauver TikTok aux Etats-Unis, ByteDance, la maison mère chinoise du réseau social est prête à vendre la branche américaine de l’application, après la décision de Donald Trump de l’interdire outre-Atlantique. En effet, après des semaines de rumeurs et de pression, Donald Trump avait annoncé vendredi qu’il allait interdire dans son pays le réseau social. La Maison Blanche avait indiqué quelques heures auparavant que le président s’apprêtait à signer un ordre officiel pour obliger ByteDance à se séparer de TikTok, au nom de la protection de la sécurité nationale.

« Le président Donald Trump a dit « ça suffit » (…), donc il va prendre des mesures dans les jours qui viennent en réponse aux divers risques pour la sécurité nationale que posent les logiciels liés au Parti communiste chinois », a dit le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo lors d’une interview sur la chaîne Fox News. La menace d’une interdiction de TikTok aux Etats-Unis intervient dans un contexte de tensions politiques et commerciales entre Washington et Pékin.

Tiktok tient à rester aux Etats Unis

« Même si nous ne commentons pas les rumeurs et les spéculations, nous sommes confiants en le succès à long terme de Tiktok », a réagi ByteDance. « Nous sommes ici pour rester », a ajouté samedi Vanessa Pappas, la responsable de la branche américaine de l’application, qui a souligné le « déferlement de soutien » de la part de la communauté TikTok. Elle se dit surtout fière des 1500 employés américains et fait valoir les « 10 000 emplois additionnels » que le groupe chinois va créer aux Etats Unis « au cours des trois prochaines années ».

Microsoft en négociations avancées avec ByteDance

D’après le Wall Street Journal, Microsoft était en cours de négociations avec ByteDance, le samedi, pour l’acquisition des activités américaines de TikTok. L’agence Reuters précise que le groupe chinois sortirait complètement du capital et Microsoft Corp reprendrait TikTok aux Etats-Unis. Certains investisseurs de ByteDance, basés sur le sol américain, pourraient se voir offrir l’opportunité de prendre des participations minoritaires dans l’activité. Aussi, la nouvelle proposition de ByteDance prévoit que Microsoft soit en charge de la protection de toutes les données d’utilisateurs sur le territoire américain.

Un milliard d’utilisateurs dans le monde

La plateforme de divertissement TikTok se prévaut d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. Elle n’existe pas en Chine, où ByteDance opère une appli sur le même principe, mais séparée, avec un nom différent. TikTok a particulièrement renforcé sa popularité à la faveur du confinement, mesure phare contre la pandémie du coronavirus, entre mars et juin.

Le suivi de livraison, un secteur de plus en plus important chez les entreprises

Suivi de livraisons Hub One entreprise

Depuis plusieurs années, le développement de l’e-commerce a poussé de nombreuses entreprises à passer au numérique. De fait, l’envoi de colis et le suivi de livraison deviennent chaque jour de plus en plus importants dans le quotidien des salariés. Ils doivent y consacrer toujours plus de ressources… Et cette tendance risque de continuer. En effet, lors d’une étude publiée en 2017, 77% des entreprises ont déclaré que leurs envois de colis allaient augmenter dans les années à venir. Un constat qui s’est accéléré avec le confinement, où de grandes entreprises comme Amazon ont vu leur nombre d’envois de colis augmenter et atteindre de nouveaux records.

Assurer un suivi de livraison de qualité pour éviter les problèmes logistiques

Aujourd’hui, les clients sont de plus en plus exigeants envers les livraisons. En effet, plus d’un tiers des e-consommateurs déclarent qu’ils n’hésiteront pas à arrêter de commander sur une plateforme de livraison s’ils venaient à avoir une mauvaise expérience avec cette dernière. Afin d’éviter au maximum ces retours d’expériences négatifs, il est impératif de proposer un suivi de livraison efficace.

D’un côté, cela rassure les clients qui ont tendance à se sentir plus sereins lorsqu’ils peuvent suivre l’évolution de leur commande. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que 83% des clients comptent vérifier au moins deux fois l’état d’avancement de leur commande, lors d’un achat en ligne.

De l’autre, assurer un bon suivi de livraison pour une entreprise permet d’éviter au maximum les erreurs. Ainsi, un colis tracé régulièrement limite les risques que ce dernier soit égaré. D’autant plus, s’il venait à y avoir un problème, le suivi rapproché du colis permettrait de rapidement rectifier l’erreur et ainsi de le réacheminer rapidement vers sa destination initiale.

Hub One : l’entreprise pour assurer un suivi de livraison efficace

En France, Hub One, l’entreprise de télécom spécialisée dans les solutions numériques à destination des professionnelles propose des outils pour assurer un suivi de livraison efficace. Avec des services tels que Hub One Delivery ou encore Hub One Geolocation, le groupe français offre aux entreprises toutes les solutions nécessaires pour assurer un suivi de livraison de qualité et ainsi satisfaire ses clients.

30 milliards d’euros : le plan de Bruno Le Maire pour la transition écologique

Relance écologie France Bruno Le Maire

Dans un document paru au journal du Dimanche (JDD), le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a annoncé vouloir mettre en place un plan de 30 milliards d’euros visant à relancer l’économie et poursuivre la transition écologique. Selon lui, ce plan viserait à développer trois secteurs, qui sont la rénovation énergétique, les transports et l’énergie.

Investir rapidement dans la transition écologique

Alors que le plan complet visant à relancer l’économie à la suite de la crise du coronavirus ne doit être présenté que le 24 aout prochain, le gouvernement commence déjà à dévoiler certaines mesures phares. Dans le Journal du Dimanche, Bruno Le Maire a indiqué que trente milliards d’euros devraient être destinés au budget de la transition écologique. Il s’agit, selon lui, de dix milliards d’euros supplémentaires que dans le plan initialement prévu mi-juillet. « Avec (la ministre de la Transition écologique) Barbara Pompili, nous proposons de consacrer 30 milliards d’euros sur les 100 milliards prévus aux investissements dans la transition écologique« , a-t-il expliqué.

« Nous veillerons à ce que toutes les décisions de relance favorisent un nouveau modèle de croissance fondé sur la décarbonation, la sobriété énergétique et les innovations vertes. Le plan de relance sera un plan vert« , poursuit Bruno Le Maire, qui espère voir la France devenir un cador européen de la transition écologique.

L’objectif affiché : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre

Lors de l’entretien accordé au Journal du Dimanche, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a expliqué que le baisse des émissions de CO2 étaient l’une des priorités de la transition écologique : « Nous avons une trajectoire de baisse de 30% des émissions de CO2 sur dix ans pour notre industrie. Cette trajectoire est hors de portée pour le moment. Pour respecter cet objectif, nous allons aider les sites industriels les plus polluants à réduire leurs émissions. Nous fournirons une première liste de ces sites fin août« .

Conscients des enjeux, bon nombre de groupes privés français s’engagent à protéger la planète, à l’image du fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta. Il entre par exemple au capital d’acteurs spécialisés dans les énergies renouvelables tels que TSG, le numéro un européen des services techniques pour les solutions de mobilité durable.

Football : Altice et Mediapro trouvent un accord pour la co-diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions

Les joueurs Parisiens célébrant un but .

 

Altice et Mediapro ont annoncé lundi un accord pour la distribution de Téléfoot, nouveau diffuseur de la Ligue 1 de football, sur les box de l’opérateur SFR pour la période 2020-2024. Les deux groupes ont également scellé une co-diffusion de la Ligue des champions sur la saison 2020-2021.

« SFR devient l’opérateur 100% foot »

Ils ont trouvé un terrain d’entente. Altice et Mediapro ont signé lundi deux accords importants sur la diffusion des compétitions françaises et européennes de football. Le premier accord porte sur la distribution de la chaîne Téléfoot par SFR permettant ainsi aux abonnés foot de SFR de suivre, sur la nouvelle chaîne Téléfoot, l’essentiel et le meilleur de la Ligue 1 et la Ligue 2 qui démarreront dès le 21 août 2020. Cet accord porte sur l’intégralité de la période 2020-2024. Le second concerne la revente par Altice des droits UEFA à Mediapro permettant la co-diffusion par Téléfoot des matchs de l’UEFA Champions League et de l’UEFA Europa League pour la saison 2020-2021 qui démarrera en octobre 2020.

Les montants des deux opérations n’ont pas été précisés. « SFR devient ainsi l’opérateur 100% foot, le seul en France à proposer à ses abonnés tout le football français (Ligue 1, Ligue 2) et européen (UEFA Champions League, UEFA Europa League, Premier League anglaise, championnats espagnol, italien, allemand, portugais, etc.) », s’est réjoui l’opérateur dans un communiqué. SFR a en effet un autre accord de diffusion avec Canal+ et BeInSport, qui diffuseront l’année prochaine certains matches de Ligue 1 et Ligue 2 ainsi que les principaux championnats européens. Les abonnés de l’opérateur pourront par ailleurs prendre un abonnement groupé RMC Sport-Téléfoot pour 25,90 euros par mois, a appris l’AFP.

Téléfoot redémarre au mois d’août

La chaîne Téléfoot commencera à émettre au mois d’août, à l’occasion de la reprise des championnats. Bousculé par la crise du coronavirus, le football français a établi un nouveau calendrier officiel qui prévoit un redémarrage de la L1 le vendredi 21 août avec un choc entre Marseille et Saint-Etienne, un jour avant la reprise de la L2 le samedi 22 août.

Mediapro doit encore présenter sa grille détaillée de programmes ainsi que les visages qui incarneront la chaîne. Pour l’heure, seuls deux grands noms sont sur les tablettes du groupe sino-espagnol. Il s’agit du journaliste Grégoire Margotton, qui commente les matches de l’équipe de France sur TF1 et animait l’émission dominicale Téléfoot, et son compère lors des matches des Bleus, l’ancien champion du monde Bixente Lizarazu.

Télécommunications : Orange s’associe à Eutelsat pour fournir du très haut débit par satellite partout en France

Un satellite dans l'espace.

 

Orange a annoncé jeudi l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Les clients grand public de l’opérateur télécom pourront ainsi bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite.

Orange a annoncé, jeudi 22 juillet 2020, l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Grâce à la technologie satellite, tous les clients grand public d’Orange qui le souhaitent, même ceux qui vivent dans les zones les plus isolées, pourront bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite. Cet accord s’inscrit dans le cadre du Plan France Haut / Très Haut Débit adopté par le gouvernement dans le but de déployer un service haut débit d’au moins 30 Mb/s sur l’ensemble du territoire français d’ici 2022.

« Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique »

Orange précise que le service sera offert par la filiale Nordnet, premier distributeur français de services internet par satellite depuis 2008. L’accord s’appliquera jusqu’à l’entrée en service du satellite à très haut débit Konnect VHTS, en incluant une période de transition pendant laquelle la base installée sera progressivement transférée sur le nouveau satellite. « La période de confinement que nous venons de vivre a démontré plus que jamais le besoin en connectivité partout en France. Avec cet accord avec Eutelsat, Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique et va pouvoir proposer du très haut débit fixe sur l’ensemble du territoire », a déclaré Michel Jumeau, Directeur Exécutif Adjoint d’Orange France.

Eutelsat Communications, l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication

Lancé en janvier 2020, le satellite Konnect d’Eutelsat est doté d’une capacité de 75 Gbps lui permettant d’assurer une couverture totale ou partielle de 15 pays en Europe et 40 pays en Afrique. Il propose ainsi des débits allant jusqu’à 100 Mbps aux entreprises et aux particuliers confrontés à la fracture numérique, à des tarifs mensuels compétitifs.

Créé en 1977, Eutelsat Communications est l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication. Il diffuse plus de 7 000 chaînes, touchant une audience d’un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception satellite ou connectés aux réseaux terrestres. Basée à Paris, Eutelsat se compose de mille collaborateurs originaires de 46 pays.

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