Apple, une marque iconique

Depuis sa création en 1976 par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne dans un garage de Los Altos en Californie, Apple a émergé comme l’une des entreprises les plus innovantes et influentes du monde. Avec un engagement constant envers la conception esthétique, la convivialité et l’innovation technologique, le groupe a conquis le cœur de millions de consommateurs à travers le globe.

De ses débuts avec l’Apple I, la première création des deux Steve, jusqu’à aujourd’hui avec l’iPhone, l’iPad, et les ordinateurs Mac, Apple s’est toujours démarquée par son engagement envers l’innovation. Chaque nouveau produit ou mise à jour logicielle apporte quelque chose de nouveau et souvent révolutionnaire sur le marché.

Un aspect incontournable de l’identité d’Apple est son design distinctif. Les produits Apple sont souvent considérés comme des objets d’art, alliant élégance et simplicité. Le design épuré des produits Apple a joué un rôle crucial dans leur succès, créant une esthétique reconnaissable instantanément.

Apple a également réussi à créer un écosystème intégré et cohérent entre ses différents produits. Les utilisateurs d’iPhone, d’iPad, de Mac et d’autres appareils Apple bénéficient d’une expérience fluide et homogène, ce qui renforce la fidélité des clients à la marque.

L’introduction de l’App Store en 2008 a été une étape décisive dans l’évolution du groupe. Cela a ouvert la porte à une multitude d’applications développées par des tiers, transformant la façon dont nous interagissons avec nos appareils. L’App Store a également créé une nouvelle économie pour les développeurs et a contribué à faire d’Apple un acteur majeur dans l’industrie des logiciels.

Malgré son immense succès, la marque à la pomme a également fait face à des critiques et à des défis au fil des ans. Des préoccupations liées à la vie privée, des questions environnementales, et des débats sur le prix élevé de ses produits ont été soulevés. Cependant, la société a souvent répondu à ces préoccupations par des initiatives et des engagements en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale.

 

Vivendi veux scinder ses activités en plusieurs entités

Vivendi.

Vivendi annonce étudier un projet de scission de ses activités en plusieurs entités cotées, regroupées autour de Canal+, Havas et d’une société d’investissement intégrant notamment Lagardère. Cette nouvelle configuration devrait permettre une meilleure valorisation de la multinationale.

Vivendi, géant français des médias et de l’édition, a annoncé mercredi qu’il étudie un projet de scission de ses activités en plusieurs entités cotées en Bourse. L’objectif est de rehausser la valorisation du conglomérat.

Vivendi veut libérer pleinement son potentiel de développement

Désormais, les activités de Vivendi devraient être structurées autour de plusieurs entités autonomes, notamment Canal+, Havas et une société d’investissement incluant sa participation majoritaire dans le groupe Lagardère. La multinationale espère ainsi libérer pleinement le potentiel de développement de l’ensemble de ses activités.

Elle souhaite aussi profiter du contexte international marqué par de nombreuses opportunités d’investissement. En outre, Vivendi veut remonter du cash aux actionnaires. Cela pourrait se faire de deux manières. Soit en distribuant des titres Havas et Groupe Canal+ via un dividende en nature. Soit en opérant une fusion dilutive avec un concurrent, par exemple Havas avec Interpublic, Omnicom ou WPP.

Douze à dix-huit mois pour analyser le projet de scission

Tout ceci devrait contribuer à une meilleure valorisation des actifs de Vivendi. Aujourd’hui, la capitalisation du groupe dépasse à peine les 9 milliards d’euros. Mais il faudrait patienter avant d’entrevoir quoi que ce soit. En effet, l’analyse du projet de scission pourrait prendre douze à dix-huit mois, le temps d’évaluer les conséquences fiscales des différentes opérations envisagées. Le directoire de Vivendi a promis de faire un point sur l’avancement de l’étude du projet et de sa faisabilité en temps voulu.

Vivendi au eu de bons résultats financiers au troisième trimestre

La scission des activités n’est pas motivée par des difficultés financières. En effet, le conglomérat de Vincent Bolloré se porte plutôt bien au niveau finance grâce au dynamisme de Canal+ et d’Havas. Ceux deux entreprises sont dans le vert. Elles ont affiché respectivement 1,5 milliard d’euros et 686 millions d’euros de chiffres d’affaires au troisième trimestre. Canal+ constitue ainsi le fer de lance de Vivendi.

Finalisation de l’OPA lancée sur le groupe Lagardère

La chaîne cryptée compte 25 millions d’abonnés dans près de 50 pays. Elle a récemment absorbé certaines sociétés et pris des participations stratégiques dans d’autres. Point rassasiée, Canal+ envisage de saisir d’autres opportunités de consolidation à l’échelle internationale. De son côté, Havas, agence de conseil en communication, a également mené des acquisitions ciblées au cours des deux dernières années.

Notons que l’annonce du projet de scission de Vivendi intervient moins d’un mois après la finalisation de l’OPA lancée sur le groupe Lagardère. Avec cette méga-acquisition, la multinationale change de dimension. Elle compte dorénavant plus de 66.000 salariés, contre 38.000 jusqu’alors. Son chiffre d’affaires devrait progresser de 72% à 16,5 milliards d’euros, sur une base comparable à celle de 2022.

Les PME, piliers de l’économie

 

 

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont souvent qualifiées de moteur économique discret mais indispensable. Dans un monde où les grands groupes monopolisent souvent l’attention, il est essentiel de souligner les avantages cruciaux que les PME apportent à l’activité française. Ces entreprises jouent un important dans la création d’emplois, la stimulation de l’innovation et la promotion de la diversité économique.

Création d’emplois et stabilité économique

Les PME sont les véritables pourvoyeuses d’emplois en France. Leur agilité et leur capacité à s’adapter rapidement aux changements économiques les rendent plus résilientes face aux crises. Lorsque les grandes entreprises peuvent être sujettes à des licenciements massifs, les PME conservent souvent leurs effectifs, contribuant ainsi à maintenir une stabilité sociale et économique.

Catalyseurs d’innovation

Les petites et moyennes entreprises sont les pépinières de l’innovation. Leur taille plus modeste leur permet d’expérimenter plus rapidement et de prendre des risques calculés. En investissant dans la recherche et le développement, les PME peuvent apporter des solutions novatrices aux défis actuels. De nombreuses grandes groupes n’hésitent d’ailleurs pas à collaborer avec des PME innovantes pour injecter une dose de créativité dans leurs processus.

Flexibilité et adaptabilité

L’une des caractéristiques clés des PME est leur capacité à être flexibles et réactives aux changements du marché. L’absence de lourdeurs bureaucratiques permet aux PME de prendre des décisions rapidement, de s’adapter aux nouvelles tendances et de saisir des opportunités en un temps record. Cette agilité est souvent le moteur de leur croissance rapide et de leur succès à long terme.

Contribution à la diversité économique

Les PME diversifient l’économie en apportant une variété de produits et de services. Leur présence encourage la concurrence, stimulant ainsi l’innovation et garantissant des prix compétitifs pour les consommateurs. Cette diversité économique contribue également à une résilience accrue face aux fluctuations économiques mondiales.

Impact social et local

Les PME sont profondément enracinées dans leurs territoires. En soutenant les entreprises locales, les consommateurs contribuent directement à la prospérité de leur propre région. De plus, les PME sont souvent plus enclines à adopter des pratiques durables et éthiques, renforçant ainsi leur impact positif sur l’environnement et la société.

 

 

 

 

Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis : le verdict connu

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis 2023 a dévoilé ses lauréats le mardi 21 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux. Cette année, il a récompensé les binômes Noé Valet-Narjou & Vincent Duluc, Lukas Chagnaud-Rouchon & Mathis La-Goute, et Lucy Ferbos & Ylan Gaillard.

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis 2023 a eu lieu le mardi 21 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux, dans le cadre du salon Exp’Hôtel. Cette édition a récompensé trois binômes. Le premier prix a été attribué à Noé Valet-Narjou et Vincent Duluc – de l’École culinaire des Criquets (Gironde) ; le second à Lukas Chagnaud-Rouchon et Mathis La-Goute du Lycée Flora Tristan (Gironde) ; et le troisième à Lucy Ferbos et Ylan Gaillard du Campus du Lac (Gironde).

Préparer un plat et un dessert en 4 H

Pour rappel, le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis s’adresse aux apprentis CAP de Nouvelle-Aquitaine. Cette année, chaque établissement de la région devait présenter un binôme de candidats composé d’élèves de deuxième année CAP et de leur « Coach ». Pour l’épreuve, les participants ont dû réaliser un plat et un dessert en 4 H 10 min, suivant un panier garni dit de « terroir progressif », cher au président du salon Stéphane Carrade.

Huit assiettes à composer au total pour chaque épreuve

Le plat (chaud) était une « Truite de Banka » avec deux accompagnements libres, dont un à base de légumes de saison et l’autre de châtaigne. Pour le dessert, il s’agissait d’une « Pomme du Limousin ». Les candidats ont présenté une assiette pour la photo et sept autres assiettes pour le jury présidé par Vincent Arnould (une étoile au Michelin). Les binômes ont eu droit à un mois et demi d’entraînement intensif pour maîtriser ces plats conçus avec l’impératif zéro déchet et zéro additif !

Quinze concours régionaux et nationaux

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis est un concours organisé par Malakoff Humanis, premier groupe de prévoyance sociale en France. Cet assureur, aux forts engagements sociaux et sociétaux, soutient les jeunes talents et les startups français depuis plusieurs années. Son challenge fait partie des quinze concours régionaux et nationaux du salon Exp’Hôtel mis en place cette année par Bordeaux Events And More. Cette 6e édition, tenue du 19 au 21 novembre 2023, a réuni 350 exposants et 20 000 professionnels.

Pour les professionnels et/ou pour les apprentis

L’organisation a ajouté sept nouvelles compétitions en 2023. Parmi lesquelles le Concours l’Expérience Restaurant, l’Oyster Chef Challenge et le Trophée Excellence Klesia, un partenariat de premier plan de Malakoff Humanis. Les concours ont été catégorisés. Il y en avait pour les professionnels (par exemple le Trophée Excellence Klesia pour la cuisine), pour les professionnels et les apprentis/étudiants (comme le Trophée Mickael Morieux pour les boulangers) et pour les apprentis/étudiants (à l’image du Challenge Jeunes Talents Malakoff Médéric Humanis pour la cuisine).

Des chèques et des dotations de matériels et/ou de produits alimentaires

Selon les premières propositions de récompense, les premiers prix devraient recevoir un chèque de 1000€ et une dotation de matériels et/ou de produits alimentaires fournis par les partenaires du salon Exp’Hôtel. Les seconds et les troisièmes prix se verraient remettre respectivement des chèques de 500€ et de 100€ ainsi que la même dotation. Notons que Malakoff Humanis et Klesia ont récemment ratifié une convention de référencement avec la branche HCR (hôtels, cafés et restaurants).

X face à une cascade de départs d’annonceurs publicitaires

Le réseau social anciennement connu sous le nom de Twitter, voit ses annonceurs publicitaires suspendre toute collaboration avec lui. En cause, la récente sortie de son propriétaire, Elon Musk, jugée antisémite.

X n’avait sans doute pas besoin de ça. Et pourtant, nous y voilà. Depuis son rachat en octobre 2022 par le milliardaire américain Elon Musk, le réseau social anciennement appelé Twitter, n’en finit plus de faire des vagues.

Mais le dernier badbuzz l’impliquant pourrait bien se révéler très préjudiciable pour lui. Car cela touche directement à ses finances déjà bien mal en point. Plusieurs entreprises technologiques de renommée annoncent depuis quelques jours, suspendre les annonces publicitaires sur la plateforme.

La liste non exhaustive inclut IBM, Apple, Disney, Comcast/NBCUniversal, Lions Gate Entertainment, Warner Bros. Discovery ou encore Paramount. Des acteurs importants dans le processus de génération de revenus pour X, désormais en porte à faux avec son propriétaire.

Accusation d’antisémitisme

Ce dernier est embarqué dans une énième polémique depuis un tweet jugé antisémite, mercredi 15 novembre 2023. « L’exacte vérité », a en effet twitté Musk en réponse à une publication affirmant que « les personnes juives encourageaient la haine contre les Blancs ».

Une sortie d’autant plus réprouvée que le tweet original prête le flanc à une vieille théorie complotiste selon laquelle les Juifs seraient au cœur d’un plan visant à favoriser l’immigration clandestine dans l’Occident au détriment de la majorité blanche.

Cela fait penser à la fameuse théorie du grand remplacement en vogue dans les milieux d’extrême droite de nombreux pays du Vieux continent, à l’instar de la France. « Il est inacceptable de répéter le mensonge hideux derrière l’acte d’antisémitisme le plus meurtrier de l’histoire américaine« , a vivement réagi la Maison Blanche, vendredi.

Facteur aggravant

La déclaration qui fait référence à l’attentat de la synagogue de Pittsburgh en 2018 (11 morts) a été suivie par l’appel à cesser de faire de la publicité sur X de la part de plus de 160 rabbins et militants juifs.

Les choses se sont depuis accélérées avec chaque jour, une suspension d’annonces de la part d’une entreprise. Difficile de dire si les annonceurs feront machine arrière ni jusqu’à quel niveau X perdra de l’argent.

Mais l’affaire tombe au plus mal pour le réseau social qui vaut désormais à peine la moitié des 44 milliards de dollars déboursés par Elon Musk pour son acquisition. De son côté, la PDG Linda Yaccarino, s’emploie à éteindre l’incendie provoqué par son patron, dans un contexte hautement inflammable de conflit israélo-palestinien.

Netflix House, le nouveau concept immersif du géant du streaming

La firme californienne va concevoir des centres destinés aux abonnés, de sorte à les plonger dans différents univers de ses séries et autres émissions disponibles sur sa plateforme.

Vous aimeriez vous retrouver dans l’univers du crime de la ville de Gotham, le nom éponyme de la célèbre série DC Comics autrefois disponible en cinq saisons sur Netflix ? Pas de problème, le groupe de streaming y travaille.

Il envisage en effet d’ouvrir d’ici 2025, de nouveaux centres destinés à faire s’immerger ses abonnés dans le monde de leurs séries préférées, selon une information révélée par Bloomberg, le 12 octobre dernier.

Le concept baptisé « Netflix House » devrait également permettre aux usagers de participer à d’autres activités, dont la restauration et le shopping, toutes centrées sur les contenus les plus populaires de la plateforme de vidéo à la demande.

Les États-Unis comme base inaugurale

Aucun lieu n’a encore été identifié, mais les premiers centres devraient ouvrir sur le sol américain, à en croire une personne proche du dossier citée par Bloomberg. La même source annonce que les installations du Netflix House seront rotatives et accessibles sur réservations.

Il s’agit pour le groupe basé à Palo Alto, d’un autre moyen de mettre en avant ses contenus à succès. Quoi de mieux que d’en prolonger l’engouement auprès des abonnés à travers des expériences réelles et aussi proches que possible des séries télévisées.

« Nous avons vu à quel point les fans aiment s’immerger dans le monde de nos films et émissions de télévision, et nous avons beaucoup réfléchi à la façon dont nous pourrions faire passer cela au niveau supérieur« , a fait savoir Josh Simon, vice-président des produits de consommation de Netflix, dans un entretien à Bloomberg.

Stratégie de globalisation

Il fait notamment référence aux expériences de l’entreprise en la matière. Netflix House n’est que le dernier exemple à venir du déploiement de la stratégie de globalisation entreprise par la firme californienne depuis peu.

Cela inclut « The Queen’s Ball » inspire de la série « Bridgerton » centrée sur le monde compétitif de la haute société londonienne de l’ère de la Régence durant la saison sociale ; la boutique éphémère dévoilée en octobre 2022 au centre commercial Grove de Los Angeles.

L’entreprise se refuse d’évoquer des motivations financières pour ces projets d’immersion du public, ils n’en sont pas moins une source de revenus supplémentaires dans un contexte de tarissement du marché du streaming.

Tickets restaurants : pourquoi les refus se multiplient

Les salariés constatent, ces derniers mois, que les enseignes et les commerces refusent les tickets restaurants, qu’ils soient au format papier ou carte. Cette situation trouve ses origines dans la guerre que se livrent les commerces et les opérateurs.

Inventé dans les années 1960 par Jacques Borel, le titre restaurant a énormément gagné en popularité ces dernières années. En particulier pendant l’épidémie de Covid-19, au cours de laquelle le gouvernement a relevé le plafond d’utilisation quotidienne, tout en étendant son usage au paiement de courses alimentaires dans la grande distribution. Aujourd’hui, plus de 5 millions de salariés utilisent ces chèques repas dans 234.000 établissements et commerces agréés.

Le montant quotidien relevé l’année dernière

Payée en moyenne pour moitié par l’employeur (de manière volontaire) et pour moitié par le salarié, le titre restaurant (ticket restaurant, chèque déjeuner, pass restaurant…) permet au travailleur de payer son repas s’il n’y a pas de cantine ou de restaurant dans son entreprise. Mais également d’acheter chez des commerçants (boulangers, traiteurs…) et grandes enseignes des denrées alimentaires. Depuis le 30 septembre 2022, son montant a été relevé de 19 à 25 euros par jour. Pour les pouvoirs publics, la facture s’élève à environ 1,5 milliard d’euros par an.

Augmentation des refus de titres par les commerces

Depuis quelques mois, les clients constatent que de plus en plus de distributeurs et de commerces refusent les tickets restaurants. C’est le cas des enseignes Aldi et Lidl et de certains magasins Leclerc, qui n’acceptent pas ou plus ce type de paiement. La loi ne les y oblige pas. Les commerces sont donc tout à fait libres de prendre les chèques restaurants comme les refuser, qu’ils soient en version papier ou carte.

Dénonciation des commissions trop élevées

Certains invoquent la faiblesse des marges pour justifier le rejet des tickets restaurants. D’autres pointent une augmentation de la commission des émetteurs, ainsi qu’un remboursement trop souvent long. Bon nombre de restaurateurs et leurs syndicats professionnels protestent contre les frais et commissions de 3 à 5 % que leur imposent les sociétés éditrices de titres restaurants. A savoir Edenred, Swile-Bimpli, Sodexo et Up Coop.

Un éclatement du remboursement

Ces quatre entreprises historiques contrôlent 99 % du marché des tickets restaurants, estimé à 7 milliards d’euros annuels. La hausse des frais s’explique par le fait que les commerçants se font rembourser par ces 4 différents comptes. Alors qu’auparavant, jusqu’au 28 février 2023, ils obtenaient le règlement auprès d’une même structure, la CRT (Centrale de règlement des titres). Celle-ci a fermé depuis.

Vers une dématérialisation des tickets

L’éclatement du remboursement induit également un rallongement du traitement. En moyenne, il faut attendre 15 jours pour avoir son dû, le temps d’empiler les chèques. Or, c’est du temps de perdu dans de la paperasse et surtout un décalage dans la trésorerie. Pour accélérer les démarches, la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire a annoncé une dématérialisation des titres restaurants avant 2026. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a pour sa part saisi l’Autorité de la concurrence pour un éventuel encadrement du montant des commissions.

Supprimer le droit exclusif de chaque émetteur

Le régulateur a rejeté cette demande, même s’il admet l’existence de défaillances dans le marché. Il craint que la requête de Bercy ne limite le développement des nouveaux entrants et ne fasse encore flamber les frais. L’organisme recommande plutôt la suppression du droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation de ses titres. Autrement dit, que les quatre opérateurs permettent aux commerçants de remettre leurs titres restaurants en paiement à l’émetteur de leur choix pour remboursement. Il juge également indispensable de rendre obligatoire la dématérialisation des titres.

BYD, le constructeur automobile à succès

L’entreprise chinoise autrefois connue pour son expertise dans la fabrication de batteries, fait désormais figure de référence dans la construction automobile. De quoi représenter une menace pour les plus grosses firmes mondiales.

431 603 voitures électriques vendues au troisième trimestre de l’année en cours. Soit juste un peu moins que les 435 059 de Tesla, un des principaux leaders du marché à travers le monde. Élargi aux huit derniers mois, ce chiffre monte est en passe de frôler 1,8 million. Autrement dit, une augmentation de 83 % sur un an.

Oui, les performances de BYD, l’entreprise chinoise de construction de véhicules, sont remarquables. D’autant plus pour un groupe créé en 1995 seulement avait comme objectif à l’origine, la fabrication de batteries rechargeables. Le secret ? Une équipe dirigeante particulièrement doué dans son domaine.

C’est en tout cas ce qu’indiquent de nombreux rapports de presse au sujet de Wang Chuanfu, fondateur, et Stella Li, responsable des affaires et des ventes à l’étranger, le tandem à la tête de cette société basée dans la ville chinoise de Shenzhen.

Stratégie du moindre coût

Le premier, 57 ans, est un chimiste de formation devenu un entrepreneur grâce à sa stratégie de maximisation des coûts particulièrement enviée par de nombreuses autres sociétés. À l’image de la Japonaise Toyota, dont le directeur général Akio Toyoda a fait le déplacement à BYD afin d’en percer le mystère, selon une information du Wall Street Journal (WSJ).

Quant à Stella Li, 53 ans, elle est à l’origine de plus gros contrats conclus par depuis sa création. Recrutée par Wang un an après la création de BYD, cette statisticienne a depuis largement prouvé sa force de persuasion. En témoignent les accords avec Motorola et Nokia au début des années 2000, contribuant ainsi à hisser la société parmi les meilleurs fabricants de batteries.

À la conquête de l’international

Son principal fait d’armes reste cependant d’avoir convaincu Warren Buffet à travers sa société Berkshire Hathaway de prendre 10% de participation au sein de BYD contre 232 millions de dollars en 2008.

Un investissement qui s’est révélé décisif pour le lancement trois mois plus tard du premier véhicule hybride rechargeable du constructeur. Cela a par ailleurs favorisé l’entrée de l’entreprise sur le marché de l’électrique.

Elle parvient désormais à proposer des véhicules aux caractéristiques presque similaires à Tesla, mais à un coût réduit. De quoi revendiquer la place du premier vendeur chinois de véhicules à énergie verte. Alors que sa domination locale s’étend, BYD vise désormais à s’affirmer à l’international. Un marché représentant seulement 1% de ses ventes.

Rupert Murdoch se retire de son empire médiatique

Le magnat des médias australo-américain propriétaire notamment de Fox News et du Wall Street Journal va prendre sa retraite en novembre prochain, laissant un de ses fils comme successeur.

Une page se tourne. Rupert Murdoch, patron de presse et l’un des entrepreneurs les plus influents du monde, quitte ses postes de président de Fox Corp et de News Corp, selon une annonce des deux groupes médiatiques, publiée jeudi 21 septembre.

L’homme d’affaires de 92 ans, né en Australie, mais dont le grand public identifie depuis comme un Américain à part entière, passera officiellement la main au terme de l’assemblée générale des actionnaires des deux entreprises mi-novembre afin d’en devenir le président honoraire.

Son fils Lachlan Murdoch, né de son deuxième mariage avec l’ancienne journaliste australo-écossaise, prendra notamment sa suite. Déjà à la tête de Fox Corp dont il coprésidait avec son père, cet homme de 52 ans, gagne ainsi en influence au sein de l’empire familial.

Moment charnière

Il hérite d’un groupe médiatique étendu sur deux continents (l’Amérique et l’Europe) notamment, mais dont l’influence a quelque peu pâli ces dernières années. Surtout aux États-Unis où la chaîne de télévision Fox News détenue par Fox Corp, est l’objet d’une attention particulière.

Réputée proche des conservateurs voire de l’extrême droite américaine, la chaîne basée à New York sort en effet d’une procédure en diffamation intentée contre elle par la société de gestion du matériel de vote Dominion Voting en marge de la présidentielle 2020.

En cause, l’amplification par ses canaux des allégations jamais prouvées de trucage du scrutin distillées au sein de l’opinion par l’ancien chef de l’État Donald Trump et ses partisans. La procédure judiciaire a vu Fox s’engager à payer 787,5 millions de dollars afin de régler le différend.

Un géant

Bien que cette ardoise soit salée, cette affaire est loin d’ébranler Murdoch dont les groupes de presse ont connu bien des revers depuis leur création il y a plus de 70 ans pour les plus vieux.

Une telle durabilité en dit long sur le personnage de Rupert Murdoch parfois critiqué, parfois félicité, mais toujours reconnu comme étant une des figures les plus importantes de l’univers médiatique mondial.

C’est un des géants qui, à l’image de John Malone Liberty Media, Liberty Global, du fondateur de CNN Ted Turner ou encore Sumner Redstone de CBS, dont les empreintes ont indéniablement contribué à façonner l’ère des médias modernes.

Fnac Darty fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf

Fnac Darty, leader de la distribution de produits high-tech, fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf avec l’entreprise Savoye. Cette PME dijonnaise a intégré des mezzanines, une extension de gares en zone protégée et des gares de picking sur mezzanine.

Fnac Darty monte en cadence dans son entrepôt de Moussy-le-Neuf, d’une superficie de 35 000 m². Le leader de la distribution de produits électroniques et d’électroménagers a fait évoluer sa logistique avec l’aide de Savoye. Cette entreprise dijonnaise est spécialisée dans l’automatisation de centre de distribution de produits techniques (ordinateurs, tablettes, petit électroménager, etc.). Pour satisfaire ses clients, elle intègre des logiciels et technologies internes avec des systèmes tiers.

Montée en cadence de l’entrepôt avec la fusion de Fnac et Darty

C’est en 2009, à la suite d’un appel d’offres de Darty, que Savoye s’introduit sur le site de Moussy-le-Neuf, dédié à la logistique des produits dits techniques. L’entreprise a installé une première solution de préparation de commandes comprenant une formeuse, 44 gares de picking et 10 postes opérations spéciales.

Sept ans plus tard, avec la fusion de Fnac et Darty, l’entrepôt est monté en cadence. Il traitait désormais en moyenne 140 000 colis et deux millions de pièces par mois ainsi que 6 200 palettes par semaine. Le distributeur décide donc de faire évoluer son installation intralogistique pour répondre à la hausse de travail.

Intégration de plusieurs dispositifs

Egalement satisfait du partenariat avec Savoye, Fnac Darty reconduit l’entreprise dijonnaise qui s’appuie depuis peu sur la robotique et l’intelligence artificielle. Pour répondre aux besoins de l’enseigne, Savoye intègre deux mezzanines, une extension de 4 gares en zone protégée et 16 gares de picking sur mezzanine. Le spécialiste a créé également une zone dédiée à l’expédition des bacs et a déployé un nouveau WCS incluant la gestion du lancement en fonction du nombre de cartons sortis en gares de picking.

Poursuivre les évolutions avec Savoye

En outre, Savoye a mis en place une nouvelle génération d’automates programmables des machines de formage et de fermeture. Tous ces travaux ont été effectués sans perturber la production du site. Fnac Darty entend poursuivre ses évolutions avec l’entreprise, avec notamment l’implémentation d’analyse de données.

Par ailleurs, le distributeur compte surtout s’inscrire dans la sobriété énergétique au niveau de la logistique. Selon Khallef Chekroune, responsable maintenance industrielle des entrepôts logistiques Fnac Darty, « la nouvelle synergie a fait stratégiquement basculer la logistique » sur le site de Moussy-le-Neuf.

Totale satisfaction avec Savoye

Le retailer ajoute que l’offre proposée par Savoye lui permet d’obtenir une parfaite sécurisation de l’ensemble de son installation. Enfin, Fnac Darty dit avoir bénéficié de nouveautés et de modifications sur plusieurs points. Parmi lesquels la maintenance industrielle, le SAV et la hotline haut de gamme.

« À tous les niveaux, en termes de services ou de solutions, nous rencontrons chez Savoye des professionnels dotés d’une véritable maîtrise de leur business », assure Khallef Chekroune. Avec le retrofit sur le site de Moussy-le-Neuf, Fnac Darty espère gagner en efficacité dans l’approvisionnement des magasins.

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