Etats Unis : Donald Trump demandera au Sénat de ne pas ratifier le Traité sur le commerce des armes (TCA)

Donald Trump, lors d'un discours devant le Congrès en février 2018

 

Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi qu’il demandera au Sénat de ne pas ratifier le Traité sur le commerce des armes (TCA) signé par son prédécesseur Barack Obama, en 2013. « Nous reprenons notre signature » a-t-il déclaré.

Donald Trump fait plaisir au NRA

Fidèle à sa ligne de remise en cause des décisions contraires à l’idéologie de la branche conservatrice des républicains, Donald Trump a annoncé ce vendredi qu’il demandera au Sénat de ne pas ratifier le Traité sur le commerce des armes (TCA), signé en 2013 par son prédécesseur démocrate Barack Obama. Il a fait part de ce vœu lors d’une rencontre de la National Rifle Association, un lobby américain des armes. Voulant certainement plaire à ces nostalgiques du Far West, Donald Trump a lancé : « J’annonce officiellement aujourd’hui que les États-Unis vont revenir sur leur signature de ce traité mal orienté ». Et d’ajouter : « Nous reprenons notre signature», sous les applaudissements chaleureux des membres de la National Rifle Association (NRA). Cette association a toujours été contre le Traité sur le commerce des armes (TCA), estimant qu’il est de nature à entraver la liberté de se procurer des armes.

Le Traité sur le commerce des armes (TCA) n’a toujours pas été ratifié par le Congrès américain, sans doute mis sous pression par les puissants lobbies d’armes américains.

Que prévoit le TCA ?

Le Traité sur le commerce des armes classiques (TCA) a été adopté par les Nations unies en avril 2013, et est entré en vigueur 18 mois plus tard, le 24 décembre 2014. Il contient un certain nombre de règles qui visent notamment à mettre fin à la circulation des armes à feu à destination des pays qui violeraient les droits de l’homme à travers un génocide, des crimes contre l’humanité, ou d’autres atteintes graves à la dignité humaine.

La Chine et la Russie refusent de signer le TCA

Sur les 10 principaux exportateurs d’armes au monde, cinq font partie des 87 États qui ont ratifié le TCA parmi les 130 signataires. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni. Les États-Unis, de loin le premier producteur et exportateur d’armes au monde, n’ont pas officiellement rejoint ce club puisqu’ils n’ont toujours pas ratifié le traité. Quant à la Chine et la Russie, autres grands producteurs d’armes, elles refusent tout simplement d’intégrer le TCA.

 

Japon : Nissan devrait repousser une proposition de fusion de Renault

Logo de Nissan

 

D’après le quotidien économique japonais Nikkei, Nissan devrait repousser une demande de fusion de son partenaire Renault et demander également un rééquilibrage des participations capitalistiques. Le constructeur nippon estime qu’une fusion avec l’actionnaire français accentuerait les inégalités qu’il dénonce jusqu’ici au sein de l’alliance.

Une fusion renforcerait l’inégalité actuelle

Quitter l’alliance pour une fusion avec Renault ? Pas question pour Nissan. En tout cas c’est ce que rapporte le journal économique japonais Nikkei. Il a annoncé que Nissan va rejeter une proposition de Renault d’une intégration plus poussée au niveau du management. Toujours selon le quotidien, le constructeur nippon devrait également demander une participation capitalistique plus équilibrée.

La direction de Nissan estime que la marque japonaise n’a pas bénéficié d’un traitement équitable jusqu’ici et qu’avec une fusion cette inégalité de traitement deviendrait permanente, rapporte le Nikkei, qui cite des sources proches du dossier.

Nissan et Renault se refusent à tout commentaire

Approché par la presse pour avoir la confirmation de cette information de Nikkei, Hiroto Saikawa, le directeur général de Nissan, a refusé tout commentaire. « Ce n’est pas le moment de penser à de telles choses », a déclaré le patron du constructeur japonais à des journalistes qui l’attendaient devant son domicile à Tokyo. « Pour le moment nous nous concentrons sur l’amélioration des résultats de Nissan. S’il vous plaît laissez-nous le temps d’y parvenir », a-t-il ajouté avant de laisser à la porte une mer de micro.

Même attitude du côté de Renault qui préfère garder le silence radio sur sa supposée proposition.

Fin mars 2019, le Financial Times avait rapporté que Renault voulait relancer d’ici 12 mois les discussions en vue d’une fusion avec son partenaire japonais, toujours plus réticent et méfiant. Pour décider Nissan à sauter les deux pieds joints dans une fusion, Renault fait valoir, dans sa proposition, qu’une intégration plus poussée permettrait d’optimiser les synergies au sein de l’alliance franco-japonaise.

Nissan redoute-t-il d’être aspiré par Renault ?

Malheureusement Nissan regarde encore d’un mauvais œil l’actualité de l’alliance et le rapport de force. En effet, Renault, qui a sauvé Nissan de la faillite il y a 20 ans, détient 43,4% du capital du constructeur japonais, qui de son côté n’a que 15% du groupe français, sans droit de vote. A cela il faut ajouter l’affaire Carlos Ghosn, à l’origine de vives spéculations depuis plusieurs mois. Le patron français déchu de Nissan et de Renault est accusé de malversations financières. Mais jusqu’ici il dément les charges portées contre lui et se dit victime d’un complot des responsables de Nissan, qui seraient opposés à un resserrement des liens avec la firme au losange.

Rappelons que l’alliance entre Renault et Nissan a été fondée en 1999 puis élargie en 2016 à Mitsubishi Motors.

 

Agro-alimentaire : Danone devient actionnaire majoritaire de Michel et Augustin

Des produits laitiers de Danone

 

La start-up Michel et Augustin a annoncé mercredi soir sur BFM avoir été rachetée par Danone, la multinationale alimentaire française. Désormais Danone détient 95% du capital de Michel et Augustin via son fonds d’investissements Danone Manifesto Ventures. Fort de cette position d’actionnaire majoritaire, le géant de l’alimentation a procédé à quelques nominations, mais assure vouloir laisser à Michel et Augustin toute son indépendance.  

« C’est le soutien d’un actionnaire qui nous assure la pérennité »

Danone vient de croquer Michel et Augustin, la marque française qui vend des biscuits depuis 2004. C’est la start-up qui a annoncé ce rachat en premier le mercredi 17 avril. Puis Danone a confirmé en relevant « avoir augmenté sa participation dans l’entreprise française Michel et Augustin ». La multinationale alimentaire française détient à présent 95% du capital de Michel et Augustin via son fonds d’investissements Danone Manifesto Ventures. Celui-ci avait déjà pris une première participation en 2017 à hauteur 40% du capital de la jeune pousse. Les deux parties n’ont pas dévoilé le montant de l’opération.

S’exprimant au sujet de cette nouvelle prise de participation, Augustin Paluel-Marmont, cofondateur de Michel et Augustin a déclaré que « C’est le soutien d’un actionnaire qui nous assure la pérennité. Il nous assure une certaine indépendance de gestion. Tous ces grands groupes ont l’intelligence aujourd’hui de laisser aux pépites un écosystème propice à leur développement ». Si le responsable de Michel et Augustin se réjouit de conserver l’indépendance de son groupe, malgré la position dominante de Danone, il faut toutefois souligner que cette autonomie est supervisée, voire émondée.

De nouvelles nominations pour booster sa présence sur le marché américain

En effet, Danone a procédé à quelques nominations stratégiques. Ainsi le géant des produits laitiers a recruté François Roche Bayard au poste de directeur général. C’est un ancien directeur général délégué de la biscuiterie Saint-Michel, marque qui appartient au groupe Andros, un concurrent de Danone. La multinationale alimentaire a aussi placé Evan Holod au poste de CEO de la branche américaine de Michel et Augustin. L’Américain travaillait chez Coca-Cola, en tant que responsable de la marque pour toute la région d’Atlanta.

Grâce à ces recrutements, Danone espère développer la marque Michel et Augustin aux États-Unis, où elle est présente depuis 2015. La jeune pousse y tient plus de 2000 points de ventes de biscuits et desserts. Malgré cela, elle réalise encore 85% de son chiffre d’affaires en Europe, principalement en France (85%), en Suisse et en Belgique.

 

NETFLIX : Le CEO Reed Hastings annonce un bon premier trimestre et une augmentation des tarifs

Logo de Netflix

Lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2019 ce mardi 16 avril, le CEO de Netflix Reed Hastings a annoncé une progression du chiffre d’affaires de son groupe de l’ordre de 21%. Il a également fait savoir qu’une série d’augmentations des tarifs sera bientôt appliquée aux Etats Unis et dans d’autres pays en Amérique du sud et en Europe.

Un bilan au-delà des espérances, en tout point

Le CEO de Netflix Reed Hastings a présenté, ce mardi 16 avril, le bilan au premier trimestre de son groupe. Ce bilan est plutôt satisfaisant et se situe au-delà des prévisions des analystes.  Le géant du streaming affiche un bénéfice net de 344 millions de dollars, soit 76 cents par action, contre 64 cents en 2018 et un chiffre d’affaires en progression de 21% pour atteindre 4,521 milliards de dollars. Les professionnels avaient prévu un bénéfice de 58 cents par action pour des revenus de 4,5 milliards.

Au niveau du nombre d’abonnés, Netflix enregistre aussi une nette hausse. L’entreprise américaine de flux continu a gagné 9,6 millions supplémentaires d’utilisateurs au premier trimestre dont 1,74 millions aux Etats-Unis et 7,86 millions à l’international. Fort de cet engouement du public pour sa plateforme, Netflix table désormais sur 5 nouveaux millions d’abonnés en 2019, dont 0,3 million aux Etats-Unis et 4,7 millions pour le reste du monde. Une ambition inférieure aux 5,48 millions d’abonnés que lui prêtait le marché sur la même période.

Netflix ne s’inquiète pas de la concurrence naissante

Netflix joue en fait de prudence puisque le segment de la vidéo à la demande devient très concurrentiel avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme Apple et Disney. Toutefois, selon le CEO du groupe, Reed Hastings, Netflix est taillé pour affronter la complétion : « Les deux sociétés sont des marques grand public de classe mondiale et nous sommes enthousiastes à l’idée de rivaliser ». De toute façon, fait-il remarquer, ces nouveaux venus ne grignoteront pas vraiment la part de marché de Netflix puisqu’ils proposeraient des offres et des contenus un peu différents. « Nous croyons qu’il y a une grande demande pour regarder de la grande télévision et des films et Netflix ne satisfait qu’une petite partie de cette demande », a commenté Reed Hastings.

De nouveaux tarifs appliqués en Allemagne, en Suisse…

Enfin, le premier responsable du géant du streaming a annoncé une hausse prochaine des prix. « Nous sommes en train de travailler sur une série d’augmentation de tarifs aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et dans certaines zones de l’Europe ». En Europe, certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Liechtenstein seraient déjà impactés par cette augmentation des tarifs depuis début avril. Dans ces Etats, l’abonnement 2 écrans est passé de 10,99 euros à 11,99 euros, et celui à 4 écrans de 13,99 euros à 15,99 euros. Cette nouvelle tarification pourrait refroidir ceux qui avaient l’intention de s’abonner au service. En revanche, elle ne devrait pas faire reculer les anciens utilisateurs.

Nouvelle formation QSE

Le Pôle Formation de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) de la Loire organise une formation Bac+4 en Qualité Sécurité Environnement (QSE). Après validation du diplôme, le titulaire sera capable de mettre en œuvre et piloter des audits internes et externes de l’entreprise ou de comprendre et améliorer un système de management Qualité Sécurité Environnement (QSE). Ci-dessous, toutes les informations relatives à cette formation.

 

Ce qu’il faut savoir sur le Responsable Qualité Sécurité Environnement

 

Le Pôle Formation de l’UIMM de la Loire organise en ce moment une formation Bac+4 QSE alternance pour devenir Responsable Qualité Sécurité Environnement. Qu’est-ce qu’un Responsable en QSE ?

 

En termes simples, le Responsable QSE est un professionnel chargé d’optimiser le fonctionnement et les coûts d’un projet, mais aussi de lui donner du sens et de contribuer à l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs. Il doit impérativement inscrire la qualité, la sécurité et l’environnement dans la stratégie globale de l’entreprise en collaboration avec la Direction. Il doit également être à l’écoute des parties prenantes, c’est-à-dire des clients, institutions, collectivités locales, équipes etc.

 

Le responsable QSE a un champ d’intervention assez vaste. Il opère dans des domaines comme la métallurgie, de la plasturgie et de la chimie, de l’automobile, de l’agro-alimentaire, des services et bureaux d’études, du secteur public…

Le descriptif de la formation

 

Ce master en Qualité Sécurité et Environnement se déroulera en alternance en contrat de professionnalisation sur 2 ans. Il est prévu 3 semaines en entreprise et 2 en formation. La formation est totalement gratuite et rémunérée pour l’apprenant dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. En revanche, s’il s’agit de salarié ou de demandeur d’emploi, il faudra consulter les formateurs et les responsables du Pôle Formation de l’UIMM pour avoir une idée du coût.

 

Les critères et modalités d’admission

 

La formation BAC+4 QSE est adressée à tous les étudiants, les salariés ou demandeurs d’emploi titulaires d’un BAC+2, d’un Bac+3 QSE, d’un Bac+3 HSE ou d’un Bac+3 Qualité. L’alternance en Qualité Environnement Sécurité peut être également réalisée dans le cadre de la VAE. Pour être admis à la formation, il faut fournir un dossier, puis passer un entretien de motivation. A la suite de cela, le participant bénéficie d’un accompagnement à la recherche d’entreprise.

 

Tout le programme de la formation

 

La formation BAC+4 QSE s’articule autour de quatre (4) modules que sont le Management Qualité, le Management Environnement, le Management Sécurité, le Management des Systèmes Intégrés QSE et les Fonctions Transverses.

 

D’abord le module Management en Qualité : il étudie l’organisation de l’entreprise, la politique Qualité (définition des objectifs, des indicateurs, tableaux de bord, les outils de la Qualité), les documents du système de management Qualité et la réalisation d’audits et d’enquêtes clients.

Ensuite le cours Management Environnement : lui se penche sur la définition d’une politique environnementale (objectifs, tableaux de bord, indicateurs, contrôles, communication, formation, techniques d’audit), sur les outils de veille règlementaire relatifs à l’environnement industriel et les documents du Système de Management Environnemental.

 

En outre, le module Management Sécurité. Ici il est question de définir ce que c’est qu’une politique de santé, d’hygiène, de sécurité (objectifs, indicateurs, tableaux de bord, communication, formation, contrôles, techniques d’audit), de scruter la veille règlementaire sécuritaire et les documents du Système de management sécurité.

 

Puis, le Management des Systèmes Intégrés QSE qui revient sur les 3 domaines de compétences QSE et lève le voile sur l’élaboration d’une politique unique QSE, sur le manuel et les procédures.

Enfin, le cours intitulé Fonctions Transverses. Il consiste au pilotage de projets de certification ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, à l’élaboration des outils de planification de projets, des techniques d’organisation de production, de la gestion analytique et comptable et des composantes économiques, sociales et environnementales du développement durable. Mais ce n’est pas tout. En bonus, Pôle Formation offre des cours d’anglais et forme aux techniques de communication.

 

Notons que plusieurs intervenants issus du monde professionnel apporteront leurs connaissances et expertises. Il y aura des Conférences et Visites d’entreprises, ainsi que des mises en situation professionnelle.

 

Les objectifs de la formation

 

A l’issue de ce master en Qualité Sécurité Environnement, le candidat doit être capable, dans un premier temps, de comprendre, mettre en œuvre et améliorer un système de management Qualité Sécurité Environnement (QSE) : ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, ISO 22000, EN 9100 ; d’élaborer, proposer, animer, piloter des groupes de travail en utilisant la démarche de résolution de problèmes, les outils de Qualité et les outils spécifiques (Document Unique, Cotation des Aspects Environnementaux, …). Dans un second temps de mettre en œuvre et piloter des audits internes et externes de l’entreprise ; de concevoir des indicateurs de suivi et de performance.

 

Reconnaissance du diplôme

 

Le BAC+4 QSE est un diplôme inscrit au RNCP de Niveau II reconnu par l’État « Responsable Qualité Sécurité Environnement » délivré par le CRTA (Centre de Ressources de Techniques Avancées) d’Avignon. Il permet également d’obtenir le CQPM (Certification professionnelle) Technicien de la Qualité, le CQPM Préventeur Santé Sécurité au Travail et Environnement et un Certificat de capacité délivré par l’AFPI Loire.

 

Les débouchés professionnels

Il faut savoir que l’alternance en Qualité Sécurité Environnement offre plusieurs débouchés professionnels. Le titulaire pourra en effet travailler en entreprise comme Responsable QSE, Animateur QSE ou Chargé de projet Hygiène Sécurité Environnement. Il a également la possibilité de devenir Animateur Sécurité, Responsable Qualité ou Consultant QSE. Autant de métiers qui vous parlent certainement.

Californie : Blue, un robot économique pour les tâches domestiques

Le robot Blue en action

 

Des chercheurs de l’Université de Berkeley en Californie (Etats Unis) ont mis au point un robot baptisé Blue. Très économique, il est conçu pour effectuer des tâches domestiques les plus élémentaires. Il devrait également être mis à la disposition des scientifiques pour les aider à faire avancer les recherches sur l’intelligence artificielle de demain.

Démocratiser l’usage des robots

Une équipe de chercheurs en génie mécanique, informatique et génie industriel de l’université de Berkeley, en Californie, vient de concevoir un robot low-cost, baptisé Blue. Fabriquée par impression 3D, cette machine devrait démocratiser l’usage des robots en société. Jusqu’ici, le prix des robots constitue le plus gros obstacle à leur déploiement dans la vie courante, surtout dans les ménages. La plus part d’entre eux coûtent des centaines de milliers de dollars, contre seulement 3000 dollars pour Blue. L’objectif étant d’offrir à tous la possibilité d’utiliser un robot à domicile.

Équipé de moteurs performants et de bras aussi flexibles (7 degrés de liberté) que puissants, Blue se différencie des autres robots par sa conscience du milieu qui l’entoure. En effet, il est doté d’un système de vision par ordinateur avec perception de la profondeur, lui permettant de reconnaître le contexte et de comprendre ce qu’on attend de lui.

Un robot qui n’est pas préprogrammé

Dans une vidéo réalisée par les chercheurs de Berkeley, on peut voir Blue faire du café en maniant assez adroitement les pinces au bout de ses bras articulés. Il passe ensuite à la machine à laver. Malgré quelques imprécisions dans les gestes, Blue accomplit parfaitement les tâches qu’on lui a assignées. Son fonctionnement repose sur un procédé d’essai-erreur qui lui permet de se perfectionner progressivement, comme un enfant qui apprend.

Du coup, les actions de Blue ne sont pas préprogrammées. Il est mis en situation réelle sans jamais avoir été entrainé à cela. Il est tout de même piloté à distance, par l’opérateur, grâce à des manettes de réalité virtuelle.

Faire avancer les recherches sur l’IA

Blue a été aussi conçu pour aider les scientifiques dans leur recherche sur l’intelligence artificielle. « L’IA a tant fait pour les robots, mais on voulait créer un robot pour faire avancer l’IA » a expliqué Pieter Abbeel, professeur en charge du projet.

 

Economie : le FMI prévoit une dégradation de la croissance mondiale en 2019

Christine Lagarde, PDG du FMI lors de du sommet The New World of Finance

 

Dans ses Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a prédit une dégradation de la croissance mondiale cette année, dans la continuité du ralentissement observé en 2018.

Une croissance mondiale de 3,3% en 2019

L’institution monétaire rappelle à juste titre que la croissance des économies de la planète est passée de 4 % en 2017 à 3,6 % en 2018. Sauf rebondissement spectaculaire, elle ne devrait pas dépasser les 3,3% en 2019, d’après le FMI.

L’organisme international note que certaines économies sont plus à la traîne que d’autres, même si la tendance générale est à la baisse. Ainsi l’Europe (plombée par l’Allemagne et l’Italie,), le Royaume Uni et le Canada sont les plus touchés par cette récession. Les Etats Unis et l’Inde le sont dans une moindre mesure. Quant aux pays émergents et en développement ils continuent d’enregistrer de croissance forte, mais avec de grandes disparités et une tendance globale à la baisse. Seule la Chine devrait connaître une hausse de l’ordre de 6,3 % en 2019, selon les prévisions du FMI.

Les causes de cette baisse de la croissance

Alors les Etats Unis ont surement intérêt à calmer le jeu avec la Chine. La guerre commerciale les arrangeant moins malgré les apparences (sanctions tous azimuts contre la Chine qui amusent Donald Trump).

Justement, la guerre commerciale entre Pékin et Washington constitue l’une des principales causes de ce ralentissement de la croissance mondiale. Il faut ajouter à cela les difficultés du secteur automobile (notamment en Allemagne), le Brexit et le durcissement du crédit en Chine.

Comment limiter la dégradation de la croissance mondiale

Pour limiter les dégâts en 2019, le FMI préconise le renforcement de la coopération multilatérale pour résoudre les différends commerciaux. Les Etats Unis enjambant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pour négocier directement avec la Chine. Le FMI constate sans doute, avec regret, que Washington ne fait cas de l’OMC que pour commander un devis sur les sanctions à imposer à Pékin.

Le FMI appelle également les pays exportateurs de produits de base à faible revenu à diversifier très rapidement leur économie. Sans quoi, ils verront leurs assiettes diminuées puisque les prix de ces produits devraient baisser.

Mais même avec l’application de ces recommandations, la récession mondiale en 2019 est inévitable, souligne le FMI.

 

Médias : Arte s’inquiète du regroupement en holding des chaines de télévision publiques

Logo d'Arte

Arte ne voit pas d’un bon œil le regroupement des chaînes de télévision publiques en holding. C’est une proposition du Ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin au président de la République et au Premier ministre. Cette réforme sera présentée en juillet prochain par le Ministre de la Culture Franck Riester en Conseil des ministres.

Incompatibilité de la réforme avec les dispositions du traité fondateur d’Arte

Arte ne veut pas du holding avec les autres chaînes de télévision publiques que sont France Télévisions, Radio France, l’INA, Radio France et Médias Monde. La chaîne franco-allemande est jalouse de son autonomie qui marche bien et elle a fait savoir sa position au Ministre de la Culture Franck Riester. Dans une lettre écrite par Peter Boudgoust, le président d’Arte GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Économique, détenu par Arte France et Arte Deutschland), le groupe évoque une incompatibilité de la réforme avec les dispositions de son traité fondateur. Ce traité stipule que la chaîne est responsable de la « réalisation des programmes […], la gestion du budget […], sous la surveillance et le contrôle des seuls sociétaires [Arte France et Arte Deutschland, NDLR]. ». En outre, Peter Boudgoust précise que « la direction et la gestion […] des sociétaires relèvent de leur seule responsabilité ».

Collaboration oui, mais pas de holding

Le Gouvernement envisage de réunir l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public sous un holding qui permettrait à l’État de faire des économies. Ce holding débouchera sur la création d’un conseil d’administration qui aura les pleins pouvoirs. Il pourrait par exemple nommer les dirigeants de chacune des chaînes de télévision publiques et repartir les différents budgets. Ce qui n’est pas du goût d’Arte, qui tient à son indépendance et à sa spécificité. La chaîne franco-allemande indique qu’elle est disponible pour toute collaboration avec ses consœurs. D’ailleurs, elle a déjà participé à des initiatives comme le projet « Culture Prime » avec tous les groupes audiovisuels publics. Récemment, elle a mis en place, en partenariat avec France Télévisions, un comité de concertation pour coproduire des documentaires. Mais de là à créer un holding ? Arte n’est pas tentée.

Un holding de bon sens ?

Si Arte se fait du souci pour son avenir, du côté du Gouvernement on fait savoir que tout n’est pas encore acté. Un projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres en juillet prochain. Pour un observateur avertit, le projet de Gérald Darmanin n’est pas si mauvais que ça, bien au contraire : « Il n’y a pas d’opposition frontale des autres groupes au principe d’un holding , mais beaucoup de questions sur le calendrier et surtout sur la personne qui aura le pouvoir… dit un proche du dossier. Avec la concurrence des géants américains, il y a pourtant de plus en plus de sens à allier les groupes publics. ».

Rappelons qu’en 2000, Arte avait évité une intégration dans France Télévisions grâce à la contestation de la direction allemande du groupe. La septième chaîne échappera-t-elle également à ce holding imminent ?

 

Négociations commerciales : Un accord prêt d’être conclu entre la Chine et les Etats Unis ?

Liu He, Robert Lighthizer et Steven Mnuchin

Les négociations commerciales entre la Chine et les Etats Unis se poursuivent à Washington ce jeudi sous la conduite du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin et du représentant américain au Commerce Robert Lighthizer. Si rien n’a encore filtré des discussions, l’agence Bloomberg et le Wall Street Journal pensent qu’un accord n’est pas loin d’être conclu. Le conseiller économique de la Maison blanche, Larry Kudlow avait lui indiqué, ce mercredi, que des progrès significatifs ont été enregistrés dans les pourparlers.

« Nous abordons des questions qui n’ont jamais vraiment été abordées »

Peut-on penser qu’un accord commercial sino-américain est en vue ? Selon l’agence Bloomberg et le Wall Street Journal en tout cas l’on n’en serait pas loin. Le mercredi déjà, le conseiller économique de la Maison blanche, Larry Kudlow a déclaré qu’ « Il y a des progrès partout, il y a des avancées partout », avant de concéder que « Nous n’y sommes pas encore (…) Nous espérons nous en rapprocher cette semaine. ». Il a aussi indiqué que les tabous ont été levés pour la première fois par la Chine, permettant des discussions franches. « Nous abordons des questions qui n’ont jamais vraiment été abordées, y compris la question de la coercition », du pillage intellectuel, du piratage informatique, des transferts forcés de technologies, le piratage informatique…Enfin, Larry Kudlow a fait savoir que la délégation chinoise, emmenée par le vice-Premier ministre chinois Liu He, va rester trois jours à Washington et que séjour pourrait se prolonger.

Un rendez-vous crucial ce soir à la Maison Blanche

Ce jeudi, Donald Trump et le vice-Premier ministre chinois Liu He, vont s’entretenir dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Le tête-à-tête est prévu à 16h30, soit 22h30 heure de Paris. A l’issue de cette rencontre, une date pour un sommet entre les présidents américain et chinois pourrait être annoncée.

La bourse stimulée par les avancées dans les négociations

L’espoir d’un accord entre Pékin et Washington a globalement stimulé les marchés ce mercredi. Après avoir terminé en ordre dispersé mardi, à l’issue d’une séance atone, la Bourse de New York avait retrouvé quelques couleurs hier. Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a ainsi avancé de 0,04% à 26.188,64 points. Les analystes ayant relevé qu’« une pléthore d’éléments positifs soutient l’état d’esprit du marché ». Par ailleurs, ces indicateurs « s’ajoutent à des données économiques relativement positives en Chine et dans la zone euro, ce qui est de nature à apaiser un peu les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance mondiale », ont-ils commenté.

 

Financement à la dépendance : Le rapport Libault remis à Agnès Buzyn, ce jeudi

Personnes âgées assises dans une maison de retraite

Le rapport Libault, remis ce jeudi à la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, propose d’augmenter de 35% le financement à la dépendance d’ici 2030, soit 9,2 milliards par an. Pour ce faire, Dominique Libault appelle à maintenir la CRDS, mais également à faire une ponction de tout ou partie des futurs excédents de la Sécurité sociale. Toutes propositions qui risquent de rencontrer l’hostilité de Bercy et de Matignon.

Dans le second volet de son rapport remis ce jeudi à la Ministre de la santé Agnès Buzyn, Dominique Libault, président du Haut conseil au financement de la protection sociale, propose d’augmenter de 35% l’effort en faveur du grand âge d’ici 2030, soit 9,2 milliards par an afin de supporter le boom démographique des seniors dans les prochaines décennies. Actuellement, la France consacre 30 milliards d’euros à la prise en charge de la dépendance, dont 24 milliards de dépenses publiques. En 2050, le nombre d’octogénaires sera multiplié par 3,5 pour atteindre 4,8 millions de personnes, dont 2,2 millions de personnes dépendantes.

Pour réunir ce financement annuel de 9,2%, le rapport Libault dégage 175 pistes de réformes. Il propose notamment de maintenir la CRDS, cet impôt crée pour rembourser la dette sociale française et qui doit disparaître en 2024 lorsque cette dette aura été totalement épongée. Il suggère aussi de faire des ponctions de tout ou partie des futurs excédents de la Sécurité sociale dès 2021. Mais ces mesures ne seront certainement pas du goût de Bercy et Matignon du prévoient autre chose.

En outre, le rapport souhaite que le coût pour les familles soit considérablement réduit. Il avance le chiffre de 1850 euros de reste à charge mensuel moyen par famille, soit 60 euros par jour. Cette contribution est bien trop importante par rapport à celle des pays de l’Union européenne. Pour rectifier le tir, il propose par exemple de diminuer le reste à charge de 300 euros pour les résidents qui touchent entre 1000 et 1600 euros par mois. Autre mesure forte, la suppression de l’obligation alimentaire pour les petits enfants. Enfin, notons la création d’un « bouclier autonomie » en faveur des résidents s’ils sont en situation d’hébergement ou de dépendance depuis au moins quatre ans. Ce « bouclier autonomie » évalué à 740 euros par mois devrait profiterait à 90 000 personnes, a estimé le rapport Libault.

 

 

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