Football : un marché qui vaut de l’or

Alors que la Coupe du Monde  (CDM) de football tant attendue a débuté le 14 juin dernier, un marché florissant se développe autour de cet événement. A l’image de la famille Royale, les produits dérivés tels que les maillots, les ballons et autres goodies s’écoulent en masse. 

Euro 2016 : un marché à 250 millions d’euros

Lors du dernier grand événement de football, la coupe d’Europe, le marché des produits dérivés avait été estimé à 250 millions d’euros. Les opportunités commerciales autour des championnats de football ne cessent de séduire les entreprises.

Mickael Andreo, directeur du licensing chez IMG (ndlr : en charge des licences de produits dérivés pour l’UEFA Euro 2016), avait expliqué la chose suivante pour l’Euro de 2016.

« Nous avons validé plus de 5000 produits pour la compétition (contre environ 4500 pour l’édition 2012), avec une cinquantaine d’entreprises détentrices de la licence (…). La catégorie phare du programme reste le textile, qui représente plus de la moitié des ventes. Le chiffre d’affaires réalisé dans le circuit du retail avec les produits dérivés devrait être d’environ 250 millions d’euros », a-t-il dans un interview accordé au magazine commerce et consommation, LSA.

La Coupe du Monde n’est pas en reste

Si le marché atteignait 250 millions d’euros pour les championnats d’Europe, qu’en est-il avec la CDM ? Depuis que le mondial a débuté un peu partout en Russie, les produits à l’effigie des équipes s’arrachent : maillots, écharpes, drapeaux et figurines… Tout y passe. Selon une étude menée par NDP Group, en ce qui concerne l’équipement et les vêtements pour la pratique du ballon rond, le chiffre d’affaire devrait atteindre les 12,5 milliards d’euros. En terme de pourcentage, cela représente une croissance de 1 % par rapport à une année sans tournoi.

Présentés sur le site officiel de la FIFA, les produits dérivés semblent connaître un succès fulgurant et ce malgré des prix élevés. Par exemple, pour un maillot de l’équipe de France, un supporter devra tout de même dépenser la modique somme de 90 euros. Lunettes et autres chapeaux sont relativement moins chers. Comptez 15 euros en moyenne.

 

 

 

227 magazins Carrefour tirent leur rideau

Ce week-end, le groupe Carrefour l’a annoncé. Faute de clientèle mais surtout de repreneurs, 227 magasins, disséminés sur le territoire, sont appelés à fermer leurs portes d’ici cet été. 

227 sur 273

« Nous avons reçu 23 offres formalisées et 22 offres que l’on va étudier, et qui sont susceptibles d’être formalisées dans les prochains jours », explique-t-on chez Carrefour.

Ces magasins de l’ancien réseau de hard discount Dia en France, racheté au groupe espagnol en 2014, ont été mis en vente par Carrefour dans le cadre du vaste plan de transformation annoncé, fin janvier, par son PDG, Alexandre Bompard.

L’inquiétude grandit du côté des salariés

2 400 postes vont être supprimés sur les sites du siège et 227 magasins de proximité, Carrefour market, Carrefour city ou Carrefour contact, vont fermer leurs portes dans les prochaines semaines.

« La direction a accepté de permettre à des salariés de partir en préretraite par accord d’entreprise sur les hypermarchés, les supermarchés et dans la logistique, ce qui permettra de libérer 1 500 à 1 800 postes, de manière à faciliter le reclassement des salariés des ex-Dia concernés par la fermeture de leurs magasins », expliquait alors Michel Enguelz, délégué national de FO chez Carrefour.

« D’ici à l’été, chacun des salariés concernés par les fermetures recevra trois offres de reclassement, localisées et individualisées, dont au moins deux en interne », ajoute le groupe Carrefour.

Pour les clients concernés par la fermeture de leur magasin, le coup est rude. En effet, ils devront trouver un autre lieu où faire leurs courses.

 

Commerce : l’ardoise plus populaire que jamais

L’ardoise de nos grands-parents semble à nouveau être populaire. De plus en plus de Français se retrouvent en difficulté pour honorer leurs factures et pour payer quelques courses en fin de mois. Afin de remédier à cela et en soulager plus d’un, plusieurs enseignes d’alimentation, dont Casino, proposent dès à présent le paiement différé. 

Enseignes de mobiliers ou de produits high-tech proposaient déjà à leurs clients de régler en plusieurs fois sans frais. Mais c’est une première pour les enseignes d’alimentation. En effet, la chaine Casino propose maintenant à ses clients de pouvoir payer à une date ultérieure que celle du jour de leurs achats.

Le but n’est pas d’étendre leurs dettes, mais de leur faciliter un peu le quotidien. Il est désormais possible de payer en plusieurs fois, voire plus tard.

Avec cette « ardoise numérique », les clients pourront choisir leur formule à partir de 20 euros d’achat (paiement en différé jusqu’à 31 jours) ou 50 euros (en plusieurs fois), et pour un caddie allant jusqu’à 300 euros.

Le service est gratuit et accessible via l’application Casino Max, que les clients peuvent installer sur leur Smartphone.

« L’objectif n’est pas de permettre à nos clients d’accumuler de la dette« , explique Cyril Bourgois, directeur des opérations du groupe Casino. « C’est un peu comme l’ardoise d’autrefois quand on allait chez le petit commerçant et qu’on avait la possibilité de payer quelques jours plus tard », a-t-il ajouté.

Certains artisans boulangers ou bouchers ont toujours fonctionné ainsi. Quand on leur demande pourquoi, ils répondent naturellement qu’il est important d’aider les gens dans le besoin, et que s’ils peuvent les aider avec le crédit, pourquoi ne pas le faire ?

 

Black Friday : record pour Amazon

Le géant américain de la vente en ligne, Amazon, a enregistré des chiffres de ventes record, à l’occasion du Black Friday de cette année, qui avait lieu vendredi dernier (25 novembre).

Le Black Friday est devenue une tradition incontournable de la culture américaine. Chaque année, le lendemain du jeudi de Thanksgiving, journée de fête nationale qui célèbre l’accueille des colons par les amérindiens, se tient le Black Friday.

Le concept est simple : les magasins font ce jour là d’importantes ristournes et soldes, qui permettent aux américains de préparer leurs achats de Noël à moindre frais.

Ces journées sont connues pour être celles où les américains achètent le plus. Cette année, c’est en ligne qu’a eu lieu la révolution, avec les chiffres stratosphériques des ventes d’Amazon.

En effet, le site de vente en ligne a écoulé 1,4 millions de produits sur la seule journée du vendredi, ce qui représente 970 commandes à la minutes. Ces chiffres indiquent une progression de 40% par rapport à l’année dernière.

De quoi ravir les équipes d’Amazon, à l’image de Frédéric Duval, Country Manager chez Amazon.fr, qui a expliqué, sourire au lèvres, que «les clients nous ont montré une fois encore combien ils apprécient le Black Friday et l’opportunité qui leur est offerte de réaliser des économies substantielles pour leurs achats de Noël».

Farnborough : 125 milliards de dollars de contrats

Selon ses organisateurs, le salon aéronautique de Farnborough a permis la signature de contrats à hauteur de 125 milliards de dollars.

Les organisateurs de l’édition 2016 du salon aéronautique de Farnborough ont annoncé que l’événement a généré pour 123,9 milliards de dollars (ou 112,3 milliards d’euros) de commandes et d’engagements d’achats.

Ces résultats sont tombés à l’issue des journées professionnelles, qui se tenaient vendredi 15 juillet.

Plus précisément, ces chiffres concerne des accords pour l’achat de 56 appareils (pour 93,98 milliards de dollars), de 1.407 moteurs (pour 22,7 milliards de dollars) et d’autres contrats (pour 7,2 milliards de dollars).

 

 

 

Tafta : Greenpeace publie des documents compromettants

Les bénévoles de Greenpeace Netherlands ont rendu publics des documents liés aux futurs accords d’échanges internationaux biens connus sous le nom de Tafta.

Le Tafta (pour Atlantic Free Trade Agreement) est dénoncé de toutes parts depuis qu’il est en discussion, il y a plus de trois ans. En France, l’extrême droite et l’extrême gauche l’attaquent à l’unisson et l’opinion publique y est de plus en plus hostile.

Cet accord entre l’Union européenne et les États-Unis est négocié dans le plus grand secret. C’est pourquoi Greenpeace a décidé de publier des documents qui en disent plus long sur ce traité et confirment les inquiétudes de ses opposants.

 

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