Réduction des risques : des études encourageantes pour le tabac à chauffer ?

Après les vapoteuses, d’autres formes alternatives de consommation du tabac, se présentant comme moins nocives, arrivent sur le marché. Dernière tendance en date, le tabac à chauffer. Deux récentes études semblent aller dans ce sens.

La semaine dernière, deux études publiées par les autorités sanitaires anglaises et allemandes ont été dévoilées. Leurs résultats accordent à ces nouveaux produits des vertus de « réduction des risques » par rapport aux cigarettes traditionnelles.

Le 12 décembre, les scientifiques britanniques du Committee on Toxicity (CoT), l’organisme public chargé de conseiller le ministère de la santé et les organes de santé publique, ont publié un rapport sur le tabac à chauffer. Ils y précisent les résultats de leur étude, qui portait sur deux produits spécifiques, l’IQOS de Philip Morris International (PMI), et l’IFUSE de British American Tobacco (BAT).

Si les experts rappellent que le tabac à chauffer reste nocif et dangereux, ils estiment qu’« il a été reconnu que ces produits pouvaient représenter une réduction de la nocivité pour les personnes qui, autrement, fumeraient des cigarettes. »

« Il y a vraisemblablement une réduction des risques pour les fumeurs traditionnels choisissant de passer au tabac à chauffer à la place des cigarettes », précise le rapport, qui met aussi en avant la limitation des dommages concernant le tabagisme passif, puisque « une réduction des risques concernerait aussi les personnes à proximité lorsqu’un fumeur passe de la cigarette au tabac à chauffer. »

Des résultats parus seulement quelques jours plus tard en Allemagne offrent globalement la même lecture.

Outre Rhin, la BfR, l’organisme qui dépend du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture et qui a pour mission de veiller à la sécurité sanitaire auprès du gouvernement fédéral, a mené une étude similaire. Elle a publié la semaine dernière les premiers résultats tirés de cette étude.

On y découvre les mêmes conclusions et recommandations que chez leurs homologues britanniques : si ces produits sont nocifs de par la présence de nicotine dans leur composition, l’absence de combustion à l’origine des émanations les plus toxiques de la cigarette, induit « qu’une réduction significative de la production de substances suspectées de nocivité sera associée à des risques sanitaires inférieurs à ceux de la cigarette traditionnelle. »

La communauté scientifique internationale semble donc s’accorder sur le fait que ces produits, appréhendés et promus uniquement comme alternative aux cigarettes, et non pas comme des produits de consommation inoffensifs, permettent de limiter fortement les risques et dégâts pour les fumeurs.

Google veut déréférencer des sites russes

Le géant américain Google a fait savoir qu’il allait mettre en place des mesures visant à diminuer la visibilité sur le moteur de recherche de certains sites russes.

A l’occasion d’une conférence sur le thème de la sécurité, qui se tenait dans la ville d’Halifax, au Canada, le dirigeant de la maison mère de Google, Alphabet, Eric Schmidt, a répondu à une question sur le sujet.

Interrogé sur la part prise par la désinformation lors de l’élection de Donald Trump et en particulier du rôle de la Russie dans cette opération, le dirigeant a expliqué que « nous travaillons à détecter ce type de scénarios et à déclasser ce genre de sites ».

Et monsieur Schmidt de préciser les noms de deux sites particulièrement influents et dirigés par Moscou , la chaîne de télévision RT et l’agence de presse Sputnik :

« Il s’agit de RT et Sputnik. Nous sommes au courant et nous essayons de créer les systèmes qui pourront empêcher cela », a-t-il déclaré.

Il ne s’agit pas d’une prise de position officielle, mais cette information pourrait être lourde de conséquences…

 

PSA va construire des voitures en Algérie

Le géant automobile PSA a annoncé qu’il allait installer une usine de production automobile sur le sol algérien, dans le cadre d’une coentreprise avec trois partenaires locaux.

L’Algérie attire de plus en plus d’investisseurs. En dehors des richesses de son patrimoine, ce pays exceptionnel dispose également d’un marché intérieur impressionnant et d’une formation de haut niveau.

Il était donc logique qu’un leader du secteur comme PSA décide de s’implanter dans ce pays en pleine croissance. D’ailleurs, les concurrents Renault, Hyundai et Volkswagen ont déjà lancé leurs productions algériennes.

L’objectif des dirigeants de PSA est la construction d’une nouvelle usine située à 400 kilomètres d’Alger, dans la banlieue d’Oran. Elle devrait construire 70000 véhicules d’ici 2023.

La production devrait commencer dès l’année 2018 et ses conséquences sur l’économie locale seront importantes, avec la création de 1000 emplois directs.

PSA a investi près de 50 millions d’euros dans ce projet.

 

Veolia remporte un marché japonais

Le groupe français Veolia vient de signer un important contrat avec une ville du Japon, concernant le traitement des eaux usées.

Les représentant du groupe français Veolia étaient particulièrement fiers, à l’issue de l’annonce des résultats de cet appel d’offres.

Un contrat remporté par Veolia, ainsi que ses partenaires locaux, pour la municipalité de Hamamatsu, au Japon, qui est le tout premier de ce type. En effet, il s’agit de la première fois qu’une municipalité japonaise confie la concession à long terme, de la gestion de ses eaux usées.

Ce contrat porte sur une partie de la gestion des eaux usées de la ville, notamment concernant la maintenance et l’exploitation des infrastructures de Seien, Hamana et Akura.

Ce marché court sur 20 années et son chiffre d’affaires a été évaluée à 450 millions d’euros sur la durée totale du contrat.

Une période qui a débuté le 30 octobre 2017 et qui prendra fin au début du mois d’avril 2018. A la société française de faire ses preuves d’ici là, afin de reconquérir ce marché.

 

Michael Reza Pacha pour un environnement au service du social

Une mesure de protection de l’environnement, qui permettrait à la fois de développer la solidarité envers les populations locales ? C’est le projet ambitieux initié en Afrique par l’entrepreneur Michael Reza Pacha.

Ce projet trouve son origine dans un double constat effectué par Michael Reza Pacha, dirigeant fondateur du groupe énergétique ENROXXS, via son expérience au sein du secteur minier :

-D’une part, les sites d’exploitation minière d’Afrique fonctionnent essentiellement en brûlant des hydrocarbures, en majorité du diesel, dont les dégâts sur l’environnement sont très importants.

-D’autre part, ces sites, qui consomment et produisent d’importantes richesses, sont souvent installés à proximité de populations qui n’ont même pas accès à l’électricité.

Dans une tribune pour le magazine professionnel Filière 3e, Michael Reza Pacha est revenu sur sa réponse à ce problème. Une réponse mise en application par la création de la société 4S, spécialisée dans le développement de l’énergie solaire.

Cette entreprise propose aux acteurs du secteur minier africain de leur offrir des installations solaires, pour leur revendre ensuite l’électricité produite, à un prix meilleur marché que ce qu’ils payent en hydrocarbures.

Ce service ne se contente pas de défendre la cause environnementale, puisque l’énergie produite non consommée est ensuite distribuée aux populations locales, souvent dépourvues de toute installation électrique, pour un tarif identique ou moindre que celui pratiqué dans les zones électrifiées du pays concerné.

Lier défense de  la Nature et de l’Homme est donc possible, comme le démontre ce genre d’initiative constructive…

Telsa licencie en masse

Le constructeur automobile Telsa a eu recours à pas moins de 400 licenciements, la semaine dernière.

Cette information choc est sortie la semaine dernière. C’est le journal local californien Mercury News, qui l’a rendue publique, vendredi 13 octobre.

Les voitures Telsa ont une très bonne image à travers le monde : ces modèles de luxe et de technologie sont au service de l’environnement, puisqu’il s’agit de véhicules hybrides.

Pourtant, les méthodes de management du géant américain pourraient bien donner un peu de plomb dans l’aile d’ l’image idyllique renvoyé par la marque utilisée par Georges Clooney.

« Ils sont environ 400 à être concernés, y compris des chefs d’équipe et superviseurs. On ne connaît pas le chiffre exact », a expliqué la source anonyme citée par les journalistes. Un e source elle-même victime de cette politique de licenciement,

Défendre la cause environnementale est nécessaire, mais ce genre de pratique de la part d’une entreprise censée donner l’exemple, pourrait bien, malheureusement, nuire à l’image globale de l’industrie verte.

Un retour en arrière inquiétant pourrait en résulter…

Les investisseurs tunisiens au Maroc

Deux économie en plein boom, celle de la Tunisie et celle du Maroc, sont logiquement en train de raffermir leurs liens. C’est dans ce contexte que des investisseurs tunisiens se sont rendus à Rabat cette semaine.

Ainsi les 18 et 19 juin, se tenait à Rabat la 19° session de la commission mixte tuniso-marocaine.

A cet occasion, le chef du gouvernement tunisien, accompagné de nombreux investisseurs, Youssef Chahed a rendu une visite officielle à son homologue marocain, Saadeddine El Othmani.

L’objectif de ces rencontres était de conforter les liens économiques croissants entre ces deux pays qui connaissent parallèlement d’importantes croissances économiques et qui en profitent pour accélérer leurs développements.

Et on peut dire que cet objectif a été atteint, puisque pas moins de 13 accords de coopération ont été signés entre les deux pays.

Un vrai succès !

 

 

La Suisse ne veut plus de nucléaire

Les électeurs suisses ont voté pour la sortie progressive de leur pays du nucléaire, dimanche 21 mai.

Comme ils en ont l’habitude, les Suisses ont été invités à voter sur un sujet précis lors d’un référendum, dimanche 21 mai 2017.

Cette fois-ci, le référendum portait sur un projet de sortie, à moyen terme, du nucléaire, qui doit être remplacé peu à peu par des énergies renouvelables.

Les électeurs étaient invités à s’exprimer sur le projet de nouvelle stratégie énergétique, porté par leur président, Doris Leuthard. Le oui l’a donc remporté assez largement, avec 58,2 % des bulletins.

Ce projet ambitieux veut faire de la Suisse un pays particulièrement écologique, au niveau de l’énergie, donc, mais également des transports et du bâtiment.

Pour sortir du nucléaire progressivement, le pays des Alpes devrait lancer d’importants projets de production hydroélectriques.

 

Semaine de la Tunisie : l’économie en avant

La semaine de la Tunisie, organisée à Grenoble, a été l’occasion de redécouvrir l’importance du potentiel économique de la Tunisie.

On se souvient tous des images émouvantes de la révolution tunisienne. Ben Ali, le dictateur qui entassait une fortune géante dans son château, en compagnie de son épouse Leila Ben Ali, avait été chassé du pouvoir par le peuple tunisien révolté.

Depuis, la Tunisie se redresse peu à peu, à l’image de son économie.

Ainsi, à l’occasion de la semaine de la Tunisie, organisée du 11 au 13 mai 2017, à Grenoble, par l’association présidée par Taoufik Hasnaoui, « Unité Pour La Tunisie » (UPLT), un forum économique sera organisé, autour du thème  « L’attractivité et les défis du nouveau climat des affaires en Tunisie ».

C’est la troisième année consécutive que l’association organise cette semaine de la Tunisie, devenue un rendez-vous incontournable, grâce au succès du mouvement.

De nombreuse animations, notamment musicales seront également programmées.

 

 

Au Japon, Bernard Arnault inaugure le premier centre commercial dédié au luxe

Bernard Arnault et Shinzo Abe à l’inauguration du Ginza Six

Au Japon, le luxe est un marché porteur. Pour la France, l’Archipel est un atout stratégique afin de contribuer à son rayonnement et au développement international de son savoir-faire. Signe d’une coopération active entre la France et le Japon, Bernard Arnault et le premier ministre Shinzo Abe ont inauguré, à Tokyo, le premier centre entièrement dédié au luxe, le Ginza Six.

Pour le Japon, le secteur du luxe est un enjeu cardinal. Place économique majeure, le pays accueille des millions de touristes chaque année et attire un nombre important d’homme d’affaires. Dopées par un tourisme asiatique toujours plus fort, les enseignes du luxe réussissent à attirer une clientèle régionale nombreuse et exigeante. Parmi eux, les chinois constituent la clientèle potentielle la plus forte avec environ 6,4 millions de personnes en 2016, contre seulement 1,4 en 2010.

Avec 22 milliards de dollars, le poids du marché japonais du luxe demeure une valeur sûre et s’installe durablement à la deuxième place mondiale, derrière les États-Unis. Pour la France, une présence internationale est la preuve d’un savoir-faire puissant et permet de renforcer sa place sur un secteur extrêmement concurrentiel, où les marques françaises continuent d’assurer une domination réelle. La ville de Tokyo désire, avec l’ouverture du Ginza Six, renforcer sa place de ville-monde et de carrefour commercial de l’Asie.

Plusieurs investisseurs sont à l’origine de ce projet ambitieux. Parmi eux, le fonds L Catterton (fonds « private equity » de LVMH), J. Front Retailing et Sumitomo Corporation ont activement contribué à l’élaboration du centre. Pour Gwénaël Nicolas, l’un des concepteurs de centre interviewé par Les Echos, l’objectif est de toucher un large panel de clients, sans viser de segments particuliers. « On ne travaille plus en fonction de cibles ou de segments. Les tendances ont été bouleversées en cinq ans. Il faut être capable de parler à tous et d’être toujours pertinent dans dix ans » explique-t-il en ce sens.

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