Les salaires des patrons anglais à la hausse

Les salaires des grands patrons britanniques ont augmenté de 10% en 2015. De quoi susciter de nombreuses critiques.

Le think tank indépendant anglais, High Pay Centre, a publié son étude annuelle sur les revenus des grands patrons britanniques.

Cette étude nous apprend que les grands patrons anglais ont touché en 2015, en moyenne, 5,48 millions de livres, soit 6,44 millions d’euros, ce qui représente une hausse de plus de 10 % par rapport à l’année précédente.

Dans un contexte de crise économique et de troubles sociaux, cette information passe mal au Royaume Uni.

 

Réunion de crise à Bruxelles sur le lait

Les ministres de l’agriculture des pays membres de l’Union européenne se sont réunis à Bruxelles, pour une réunion de crise sur le prix du lait.

Ces deux dernières années, en Europe, le tarif du lait a subi une chute de 25%. Pour tenter de trouver des solutions à cette situation de plus en plus inquiétante, le ministres européens de l’agriculture se sont retrouvés à Bruxelles, lundi 18 juillet.

L’objectif de cette réunion d’urgence est de réguler la production laitière, afin de faire remonter les cours.

Une mission quasi impossible, quand on connait les désaccords profonds sur la question entre les différents états…

 

 

 

La Bretagne vidée de ses bars

Selon une étude réalisée par le quotidien régional Le Télégramme, la Bretagne a perdu la moitié de ses bars en seulement 30 ans.

Comment expliquer une si soudaine chute du nombre de débits de boisson dans la région des crêpes et du cidre ?

C’est la question posée par le titre de PQR (presse quotidienne régionale) Le Télégramme, après avoir décrypté les chiffres de l’Insee et découvert une chute de moitié du nombre de bars bretons.

En 2014, la Bretagne disposait donc de 3500 bars, alors que 30 ans plus tôt, elle en comptait 7000.

Valls s’oppose au Tafta

Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait par de la volonté gouvernementale de ne pas signer le Tafta.

« Dorénavant, aucun accord de libre-échange ne doit être conclu s’il ne respecte pas les intérêts de l’Union. L’Europe doit être ferme. La France y veillera. Et moi, je vous le dis franchement, il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique. »

Tels sont les mots prononcés par le Premier ministre, à l’occasion d’un déplacement à Belleville-sur-Mer, en Seine-Maritime.
A droite comme à gauche, ce projet d’accord transatlantique est très vivement critiqué.

 

Loi travail : manif autorisée

La CGT a annoncé avoir obtenu l’accord de la préfecture de Paris pour l’organisation d’une manifestation contre la loi travail, qui s’est tenue mardi 28 juin.

Si le succès de la manifestation parisienne n’est pas évident pour tout le monde, une chose est sûre, cette manifestation a bien été autorisée par le préfet de police de la capitale.

Lundi 27 juin, le secrétaire général de l’union régionale Ile-de-France de la (CGT), Pascal Joly, a annoncé avec fierté que le préfet de police de Paris avait « donné son accord de principe », pour la manifestation du 28 juin, entre la Bastille et la place d’Italie.

Reste à savoir si ces mouvements sociaux convaincront le gouvernement de faire marche arrière.

 

Condamnation pour la mairie d’Amiens

La justice française a condamné la mairie d’Amiens à payer une somme de 70000 euros à la famille de la victime, à la suite du décès d’un homme employé par les services municipaux.

L’affaire Loubota a éclaté en 2002, lorsqu’un jeune homme de 19 ans, Hector Loubota, perd la vie dans un accident survenu sur un chantier.

La victime est alors embauchée par la mairie d’Amiens, en contrat d’insertion, sur le chantier de la citadelle.

Après ce terrible accident, de nombreuses personnes ont pointé du doigt les mesures de sécurité non respectées sur ce chantier, engageant la responsabilité de l’employeur, la mairie.

Le tribunal administratif a finalement estimé, la semaine dernière, que la responsabilité de la maire était bien engagée, et a condamné cette dernière à verser la somme de 70000 euros aux membres de la famille du jeune homme.

 

Loi travail : flop de la rencontre gouvernement/CGT

La rencontre entre le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez et la ministre du Travail, Myriam El Khomri, concernant la loi travail, s’est soldée par un échec.

Nouvelle complication pour le gouvernement. Malgré la réunion organisée vendredi 17 juin, avec le patron de la CGT pour tenter de calmer la situation sociale très tendue, le bras de fer ne semble pas près de s’arrêter.

En effet, dès la sortie de la réunion, Philippe Martinez a expliqué que les « désaccords se sont confirmés ».

« Il y a des points de désaccord entre la CGT et le gouvernement sur des choses de fond, ces désaccords se sont confirmés aujourd’hui », a-t-il précisé, avant d’annoncer qu’il n’y a « aucune raison » d’annuler les gréves et manifestations prévues les 23 et 28 juin.

De son coté, la ministre a admis que les deux partis n’ont « pas trouvé de consensus ».

Crédit photo : Christo Miche, Flickr (Creative Common)

 

 

Gréves : l’état envisage des réquisitions

Le secrétaire d’état aux Transports, a fait savoir le que le gouvernement était prêt à réquisitionner des conducteur de train pour l’Euro, en cas de gréve dans les transports.

Alors que l’Euro de football, organisé en France, débute aujourd’hui, les syndicats des transports continuent leur bras de fer et bloque de nombreux moyens de transport.

Pour faire face à cette situation très dangereuse pour l’image de la France comme pour son économie, le gouvernement a annoncé se préparer à des réquisitions, comme l’a expliqué Alain Vidalies secrétaire d’État aux Transports dans une déclaration sans langue de bois :

«Pour l’instant nous ne sommes pas obligés de faire des réquisitions car nous sommes capables d’amener les gens au Stade de France. […] S’il y a des gens aujourd’hui dans le ferroviaire comme dans l’aérien qui ciblent cet événement majeur, c’est une action contre la France et contre les Français. […] Le gouvernement ne renoncera à aucun moyen à sa disposition. […] S’il faut utiliser les réquisitions de conducteurs de trains, demain, nous le ferons.»

SNCF : une grève à 20 millions par jour

La SNCF a annoncé que les actuels mouvements sociaux qui la secouent, et en particulier les grèves, lui coûtent 20 millions d’euros par jour.

Des pertes sèches de 20 millions d’euros par jour pour l’entreprise publique : voilà comment la direction de la SNCF tire la sonnette d’alarme.

Les différentes grèves qui bloquent les transports ces dernières semaines, ont pour motivation la lutte contre le projet de loi travail, ainsi que les négociations sur le temps de travail des cheminots.

Une information confirmée par le Directeur de la société, Guillaume Pepy, qui explique que « le coût du mouvement atteint aujourd’hui près de 300 millions d’euros ».

Macron humilié par l’extrême gauche

Emmanuel Macron a été bombardé d’œufs par des militants d’extrême gauche, lors de son déplacement à Montreuil.

Lundi 6 juin, le Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, s’est rendu en Seine-Saint-Denis, à Montreuil, pour une visite de La Poste locale, où il devait présenter le nouveau timbre poste, qui rend hommage au Front populaire, pour son 80eme anniversaire.

Une initiative qui n’a visiblement pas été au goût des militants locaux de la CGT et du Parti communiste (PCF), qui ont été une centaine à attendre le ministre de pied ferme.

A son arrivée sous les huées, le jeune ministre a donc reçu une avalanche d’œufs lancés par des activistes énervés.

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