Le RSI mis en cause

Le régime social des indépendants (RSI) est au cœur de la campagne présidentielle, où de nombreux candidats ont dénoncé les dérives de cet organisme.

De l’extrême droite, à l’extrême gauche, en passant par le centre, le RSI semble devenu une cible privilégiée pour les politiques.

Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron proposent tous les trois de supprimer purement le RSI.

Ce qui est reproché à cet organisme, outre les nombreuses défaillances, est son intransigeance envers ses cotisant, malgré les erreurs multiples.

Souvent comparé au Château de Kafka, le RSI est craint par les entrepreneurs, qui préfèrent désormais payer un peu plus cher en SAS, plutôt qu’avoir à faire à un organisme incompréhensible, intolérant et dangereux.

Les exemples de travailleurs qui ont reçu des factures énormes et injustifiées du RSI, sans aucune possibilité de discussion, sont très nombreux.

Entre des courriers contradictoires, des appels indus à cotisation, des retards de prestations, des conseillers injoignables… le RSI est un échec.

Même l’inspection générale des affaires sociales et la Cour des comptes ont dénoncé le fonctionnement de ce régime, qui a déjà mis des milliers d’entrepreneurs dans la rue.

Brexit : la livre s’écroule

Alors que les Anglais ont récemment décidé de quitter l’Union Européenne, en votant pour le Brexit lors du référendum, les premiers effets néfastes de cette décision se font sentir. Ce matin, la livre a connu une chute importante.

Les Anglais vont-ils regretter d’avoir choisi de quitter l’Union Européenne ? C’est la question que tout le monde se pose depuis le vote surprise du Brexit. Si les Anglais sont optimistes et confiants et que mêmes ceux qui étaient farouchement opposés au Brexit restent persuadés que leur pays et son économie se relèveront de cette situation, l’heure est pour le moment aux premières conséquences néfastes.

Ainsi, vendredi 7 octobre, la livre britannique a connu une chute éclair des le débuts des échanges financiers asiatiques. Les courtiers évoquent des craintes d’un « Brexit dur », que les récents propos de François Hollande ont relancées.

Avec un prix qui est descendu à 1,1841 dollars à la bourse de Tokyo, vendredi matin, la livre sterling a franchi un nouveau cap. Il s’agit tout simplement de son plus bas taux depuis l’année 1985. Deux heures plus tôt elle était évaluée à 1,2614, connaissant une chute éclair de 6,1% en seulement deux heures !

Le niveau de la livre n’est pas resté si bas et elle s’est rapidement relevée et stabilisée autour de 1,24, qui reste très faible et qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie britannique.

Selon les propos de l’analyste de Think Markets, pour Bloomberg News, « ce qui s’est passé était insensé – appelez cela un crash éclair – mais des mouvements de cette ampleur montrent jusqu’où la monnaie peut descendre. […] La livre sterling est hantée par les craintes d’un Brexit dur« .

Le Brexit programmé

Le ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson,a annoncé que son pays allait lancer dès 2017, la procédure de sortie de l’Union Européenne.

Jusqu’à présent, la nouvelle Première ministre anglaise, Theresa May, avait expliqué qu’elle ne pourrait pas activer l’article 50, qui lance formellement la procédure de sortie de l’UE, avant la fin 2017.

Visiblement, ce délais trop long n’arrangeait pas la stabilité économique du royaume et les Anglais ont trouvé le moyen d’accélérer la procédure, puisque l’ancien maire de Londres estime qu’elle sera lancée en début d’année.

Interrogé par Sky News, en marge de l’assemblée générale de l’ONU à laquelle il participait, à New York, il a déclaré que « nous discutons avec nos amis et partenaires européens dans l’objectif d’envoyer la lettre de l’article 50 au début de l’année prochaine ».

Une accélération, qui pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’économie européenne et mondiale.

 

SNCF : une grève à 20 millions par jour

La SNCF a annoncé que les actuels mouvements sociaux qui la secouent, et en particulier les grèves, lui coûtent 20 millions d’euros par jour.

Des pertes sèches de 20 millions d’euros par jour pour l’entreprise publique : voilà comment la direction de la SNCF tire la sonnette d’alarme.

Les différentes grèves qui bloquent les transports ces dernières semaines, ont pour motivation la lutte contre le projet de loi travail, ainsi que les négociations sur le temps de travail des cheminots.

Une information confirmée par le Directeur de la société, Guillaume Pepy, qui explique que « le coût du mouvement atteint aujourd’hui près de 300 millions d’euros ».

La croissance repart

Les chiffres sur la croissance de la France connaissent un rebond encore meilleur que ce que les économistes avaient prévu.

François Hollande ne cesse d’affirmer depuis quelques jours que « ça va mieux ». Les derniers chiffres semblent lui donner raison.

Ainsi, selon la première estimation sur la croissance française au premier trimestre 2016, publiée le 29 avril par l’Insee, le PIB aurait augmenté de 0,5 % sur cette période, après avoir progressé de 0,3 % au quatrième trimestre 2015.

Une croissance encore plus soutenue que les 0,4% sur lesquels comptaient l’Insee ou la Banque de France.

 

Yahoo! racheté par le Daily Mail ?

Le portail internet Yahoo! en grande difficulté économique, a reporté la date pour les remises d’offres préliminaires concernant la totalité ou une partie de ses actifs, au 18 avril 2016.

Selon le Wall Street Journal, le groupe détenteur du tabloïd britannique The Daily Mail (Daily Mail&General Trust) serait le dernier a avoir fait part de son intérêt comme possible acquéreur, parmi près de 40 sociétés intéressées. Il serait même l’un des favoris.

Depuis plusieurs années, Yahoo! perd de l’argent et ne parvient pas à améliorer une situation économique inquiétante. Après différents plans de restructuration et face à l’insistance de ses actionnaires, le groupe a donc décidé de mettre en vente ses actifs.

De son côté, le Daily Mail connait un succès vertigineux, avec notamment plus de 66 millions de visiteurs uniques américains au mois de février.

 

Google supprime Adblock Fast

Le géant américain Google a décidé d’enlever de son Play store l’application Adblock Fast.

Cette application développée par le coréen Samsung est le premier bloqueur d’annonces publicitaires prévu pour le navigateur Samsung sous Android, du Play store.

Les représentants de Google ont justifié ce choix par un motif juridique. En effet, selon eux, après avoir analysé le plugin, il serait avéré qu’il entre directement en conflit avec « la section 4.4 de l’accord des développeurs. »

La réaction du groupe asiatique est attendue.

 

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