Renaud carbure aux ventes

Le groupe de construction automobile français, Renaud, a enregistré de nouveaux résultats prometteurs en termes de ventes de véhicules.

Lundi 15 janvier 2018, les représentants de Renaud affichaient fièrement les résultats financiers du groupe.

Dans ces documents rendus publics, ont apprend que Renaud a boosté ses ventes de 8,5% à travers le monde, en 2017.

En comptant les véhicules Lada, marque rachetée par Renaud, ce sont donc 3,76 millions de véhicules qui ont été vendus par Renaud l’année dernière sur l’ensemble de la planète.

Dans un communiqué de presse diffusé par Renaud, le directeur commercial du groupe, Thierry Khoskas, est cité.

« Notre stratégie de renouvellement de la gamme et d’expansion géographique continue à porter ses fruits. En 2018, nous poursuivrons la croissance et l’internationalisation de nos ventes en ligne », y explique-t-il.

Au niveau géographique, le groupe français a réalisé ses meilleurs hausses en Asie Pacifique et en Eurasie, où il a connu des progressions respectives de 17% et 13,6% en 2017, par rapport à l’année 2016.

 

La SNCF doit rendre des comptes

Les dirigeants de la SNCF ont été convoqués, ce lundi 8 janvier 2018, dans la matinée, dans le bureau de la ministre des Transports, afin de rendre des comptes sur les différentes polémiques qui ont touché l’entreprise publique ces derniers mois.

L’incident sans précédent qui a touché la gare Montparnasse, au début du mois de décembre 2017 et paralysé des dizaines de milliers de voyageurs pendant des jours, aura été la grosse goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Depuis plusieurs années déjà, les usagers ont de quoi se plaindre des services de la SNCF. Parallèlement le transporteur public est de moins en moins rentable et coûte de plus en plus au contribuable.

Ainsi, en dehors des pannes et des retards réguliers, les voyageurs français se plaignent d’une trop grande opacité dans la grille tarifaire de la SNCF.

Parallèlement, le groupe est menacé par les compagnies low cost de bus et d’avions, ainsi que par l’émergence des moyens de transport via le web participatif.

Du coup, les grands patrons de la SNCF se sont fait tirer les oreilles par la ministre du gouvernement d’Edouard Philippe.

 

Pouvoir d’achat : l’appli gouvernementale

Le gouvernement a lancé, à la fin de l’année dernière, une application pour téléphones mobiles, destinée à calculer les économies réalisées par les Français sur leur pouvoir d’achat grâce au président Macron.

Emmanuel Macron vous fera-t-il vraiment fait gagner de l’argent en 2018 ? Voilà la question à laquelle va tenter de répondre la nouvelle application mobile lancée par le ministère de l’Action et des comptes publics.

Cette application, baptisée economie.org, a été lancée par les autorités, le jeudi 21 décembre, accompagnée d’un site web homonyme.

Le principe de cet outil digital est simple : il permet aux Français de calculer combien d’argent les réformes du gouvernement vont leur faire gagner en 2018.

Une idée forte et percutante, qui devrait permettre d’accompagner en douceur les réformes.

 

La Banque Postale en cause

Une enquête a été ouverte par la justice française à l’encontre de la Banque Postale, soupçonnée d’avoir laissé ses clients blanchir de l’argent par négligence.

A l’origine de cette affaire, un rapport de l’organe public chargé de surveiller et de superviser les secteurs de l’assurance et de la banque, en France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Cet organisme y dévoile des « carences du système de filtrage », chez la banque postale, notamment au niveau des mandats cash.

En conséquence, le parquet de Paris a ouvert une enquête, en septembre 2017, qu’il a confiée à la brigade financière, afin d’établir si l’organisme bancaire a commis des manquements à ses obligations concernant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Cette information a été révélée par le site d’actualités Les Jours.

Visiblement consciente de problèmes liés à ses mandats cash, la banque postale a prévu la fermeture de ce service pour le premier janvier 2018.

 

 

 

Réduction des risques : des études encourageantes pour le tabac à chauffer ?

Après les vapoteuses, d’autres formes alternatives de consommation du tabac, se présentant comme moins nocives, arrivent sur le marché. Dernière tendance en date, le tabac à chauffer. Deux récentes études semblent aller dans ce sens.

La semaine dernière, deux études publiées par les autorités sanitaires anglaises et allemandes ont été dévoilées. Leurs résultats accordent à ces nouveaux produits des vertus de « réduction des risques » par rapport aux cigarettes traditionnelles.

Le 12 décembre, les scientifiques britanniques du Committee on Toxicity (CoT), l’organisme public chargé de conseiller le ministère de la santé et les organes de santé publique, ont publié un rapport sur le tabac à chauffer. Ils y précisent les résultats de leur étude, qui portait sur deux produits spécifiques, l’IQOS de Philip Morris International (PMI), et l’IFUSE de British American Tobacco (BAT).

Si les experts rappellent que le tabac à chauffer reste nocif et dangereux, ils estiment qu’« il a été reconnu que ces produits pouvaient représenter une réduction de la nocivité pour les personnes qui, autrement, fumeraient des cigarettes. »

« Il y a vraisemblablement une réduction des risques pour les fumeurs traditionnels choisissant de passer au tabac à chauffer à la place des cigarettes », précise le rapport, qui met aussi en avant la limitation des dommages concernant le tabagisme passif, puisque « une réduction des risques concernerait aussi les personnes à proximité lorsqu’un fumeur passe de la cigarette au tabac à chauffer. »

Des résultats parus seulement quelques jours plus tard en Allemagne offrent globalement la même lecture.

Outre Rhin, la BfR, l’organisme qui dépend du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture et qui a pour mission de veiller à la sécurité sanitaire auprès du gouvernement fédéral, a mené une étude similaire. Elle a publié la semaine dernière les premiers résultats tirés de cette étude.

On y découvre les mêmes conclusions et recommandations que chez leurs homologues britanniques : si ces produits sont nocifs de par la présence de nicotine dans leur composition, l’absence de combustion à l’origine des émanations les plus toxiques de la cigarette, induit « qu’une réduction significative de la production de substances suspectées de nocivité sera associée à des risques sanitaires inférieurs à ceux de la cigarette traditionnelle. »

La communauté scientifique internationale semble donc s’accorder sur le fait que ces produits, appréhendés et promus uniquement comme alternative aux cigarettes, et non pas comme des produits de consommation inoffensifs, permettent de limiter fortement les risques et dégâts pour les fumeurs.

Vignette anti-nids-de-poule : la prochaine taxe auto ?

Un comité d’experts commissionné par le ministère des transports prône une nouvelle vignette à faire payer aux conducteurs, afin de financer l’entretien des routes.

Les associations d’automobilistes devraient encore faire parler d’elles dans les prochains mois, si le gouvernement décide d’appliquer les recommandations du comité d’experts mandatés par la ministre des Transports, Elisabeth Borne.

En effet, selon les informations recueillies par les journalistes du Parisien, cette commission aurait proposé au gouvernement d’instaurer une vignette baptisée « anti-nids-de-poule », qui permettrait de payer les frais d’entretien du réseau routier français.

Cette nouvelle taxe déguisée à de quoi faire bondir des automobilistes déjà largement mis à contribution et issus des milieux sociaux les plus modestes.

En effet, les grands centres urbains, où les habitants peuvent utiliser les transports en commun, sont vidés de leurs classes moyennes et populaires, repoussées en périphérie par la hausse de l’immobilier. Ils ont donc obligés de prendre leurs voitures.

Bref, encore un impôt sur les plus pauvres…

Elisabeth va-t-elle dépasser les bornes ?

 

Maintien de la prime de Noël

La ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, a déclaré publiquement, lundi 4 décembre, que la prime de Noël serait maintenue cette année.

Le principe de la prime de Noël est un geste de solidarité effectué par l’Etat français envers les plus pauvre, à l’occasion des fêtes de Noël.

Ainsi, comme l’a précisé la ministre, « plus de 2,5 millions de Français » seront concernés et bénéficieront de cet élan de solidarité nationale.

Cette prime s’élève à 152,45 euros, pour les célibataires et à 228,67 euros pour les couples vivant dans le même foyer. Elle « sera versée la semaine précédant Noël », a expliqué Agnès Buzyn.

Et la femme politique de préciser dans un communiqué de presse, les profils qui sont concernés, « certains bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), ainsi que les bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et de l’allocation équivalent retraite ».

De quoi redonner un peu de confort aux plus démunis.

 

Google veut déréférencer des sites russes

Le géant américain Google a fait savoir qu’il allait mettre en place des mesures visant à diminuer la visibilité sur le moteur de recherche de certains sites russes.

A l’occasion d’une conférence sur le thème de la sécurité, qui se tenait dans la ville d’Halifax, au Canada, le dirigeant de la maison mère de Google, Alphabet, Eric Schmidt, a répondu à une question sur le sujet.

Interrogé sur la part prise par la désinformation lors de l’élection de Donald Trump et en particulier du rôle de la Russie dans cette opération, le dirigeant a expliqué que « nous travaillons à détecter ce type de scénarios et à déclasser ce genre de sites ».

Et monsieur Schmidt de préciser les noms de deux sites particulièrement influents et dirigés par Moscou , la chaîne de télévision RT et l’agence de presse Sputnik :

« Il s’agit de RT et Sputnik. Nous sommes au courant et nous essayons de créer les systèmes qui pourront empêcher cela », a-t-il déclaré.

Il ne s’agit pas d’une prise de position officielle, mais cette information pourrait être lourde de conséquences…

 

Les TER redonnent envie

Longtemps boudés par les voyageurs, les trains locaux de la SNCF, les TER, connaissent une hausse de leur fréquentation depuis janvier 2017.

« Cap TER 2020 ». C’est avec ce nom clinquant que les dirigeants de la SNCF ont lancé une opération de grande ampleur, visant à relever le trafic du TER, en chute libre depuis 4 ans.

En effet, après quatre années, où les voyageurs n’étaient plus au rendez-vous , la direction du groupe de transport ferroviaire a décidé de prendre les choses en main.

C’est du côté de l’expérience voyageurs qu’ils ont travaillé et qu’ils ont été récompensés, comme l’a résumé le directeur des TER, Frank Lacroix, en déclarant :

« On a travaillé sur les trains malades, ceux qui avaient régulièrement du retard. Quand c’était à cause d’un problème de matériel roulant, on l’a changé. Un problème d’horaire ? On l’a aménagé. On a mis de la rigueur dans la production : car quand un train a deux minutes de retard, il en met en retard un autre, etc. »

Avec la concurrence du covoiturage, des bus et des vols low cost, la SNCF est dans l’obligation d’optimiser la qualité de ses services pour garder sa clientèle.

Une bonne nouvelle pour tout le monde.

 

PSA va construire des voitures en Algérie

Le géant automobile PSA a annoncé qu’il allait installer une usine de production automobile sur le sol algérien, dans le cadre d’une coentreprise avec trois partenaires locaux.

L’Algérie attire de plus en plus d’investisseurs. En dehors des richesses de son patrimoine, ce pays exceptionnel dispose également d’un marché intérieur impressionnant et d’une formation de haut niveau.

Il était donc logique qu’un leader du secteur comme PSA décide de s’implanter dans ce pays en pleine croissance. D’ailleurs, les concurrents Renault, Hyundai et Volkswagen ont déjà lancé leurs productions algériennes.

L’objectif des dirigeants de PSA est la construction d’une nouvelle usine située à 400 kilomètres d’Alger, dans la banlieue d’Oran. Elle devrait construire 70000 véhicules d’ici 2023.

La production devrait commencer dès l’année 2018 et ses conséquences sur l’économie locale seront importantes, avec la création de 1000 emplois directs.

PSA a investi près de 50 millions d’euros dans ce projet.

 

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