G7 à Biarritz : le coût du sommet estimé à 36,4 millions d’euros

Une vue de la plage de Biarritz, non loin de l'hôtel qui accueillera les présidents

 

Le parlement a voté une enveloppe de 36,4 millions d’euros pour le G7 à Biarritz, a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, à l’issue du conseil des ministres de rentrée. Voyant venir la polémique, elle fait remarquer que c’est « un chiffre très largement inférieur aux chiffres qu’on a pu connaître pour les sommets précédents que ce soit au Canada ou en Italie ».

Comparaison…est raison ?

Le coût de l’organisation par la France du G7 à Biarritz s’élèvera à 36,4 millions d’euros a promis mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Cette enveloppe votée par le parlement sera inférieure à « ce que l’on rencontre habituellement dans les sommets internationaux, comme ceux de l’Italie en 2017 et du Canada en 2018. Le G7 au Canada, qui a eu lieu dans la région de Charlevoix, au nord de Québec, a coûté 605 millions de dollars, rien de moins, dont près de 400 millions juste pour la sécurité. Le G7 italien, lui, aurait coûté 37,5 millions d’euros. Le gouvernement assure avoir ainsi limité les coûts pour l’organisation du sommet international, qui démarre dans trois jours.

Le sommet du G7 se tiendra du samedi 24 au lundi 26 août prochain à Biarritz, ville balnéaire des Pyrénées-Atlantiques. Un total de 13.200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires, ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet, du contre-sommet ainsi que des manifestations prévues.

Le mécénat des grandes entreprises

Sibeth Ndiaye précise que, dans un « souci de préservation des deniers publics », le gouvernement a « fait le choix de (s’)appuyer sur des structures existantes » afin de limiter le nombre de constructions à réaliser, ainsi que sur des marchés publics cadres « déjà existants dans la sphère gouvernementale » pour « aller vite ». Le gouvernement a également « fait appel au mécénat d’un certain nombre de grandes entreprises », ajoute la porte-parole du gouvernement. Elle a invité la presse à aller consulter la liste auprès du secrétariat général du G7, pour plus de transparence.

Le maire de Biarritz avait prévu moins que ça

Sibeth Ndiaye a en outre souligné le « souci de gestion éco-responsable » du G7 avec notamment l’implication des commerces de bouche « au cœur de la fourniture des repas » des participants de ce sommet international.

Si le budget alloué au G7 en France est moins important que celui des deux précédents sommets, il faut quand même relever qu’en février 2019, le maire de Biarritz, Michel Veunac, avait évoqué la somme de 24 millions d’euros. Soit une différence de 12,4 millions.

Audiences TV : M6 a dominé la soirée du lundi grâce au «Roi Lion»

Simba, Pumbaa et Timon, trois principaux personnages du Roi Lion

 

Au moins 4,46 millions de téléspectateurs étaient sur M6 ce lundi soir pour assister à la diffusion inédite du « Roi Lion », le dessin animé de Disney sorti en 1994. Tout naturellement ce score a permis à M6 de se hisser en tête des audiences avec 22,3 % de part d’audience (PDA), selon les chiffres de Médiamétrie.

Le Roi Lion, meilleur score depuis trois ans pour un film en prime

Comme on s’y attendait, Le Roi Lion a réuni du beau monde lundi soir sur M6. Au moins 4,46 millions de téléspectateurs étant devant la quatrième chaîne de France pour regarder le célèbre dessin animé de Disney sorti en 1994. M6 s’est logiquement hissé en tête des audiences avec 22,3 % de part d’audience (PDA), selon les chiffres de Médiamétrie cités par Puremédias. Mieux, la part de marché sur les femmes au foyer de moins de 50 ans a même atteint 37,9 %. Ce pourcentage est quasi équivalent à celui de « La Reine des Neiges », diffusée sur M6 le 19 décembre 2016 (6,1 millions, 22,4 % de PDA). Le Roi Lion devient alors le meilleur score depuis trois ans pour un film en prime.

M6 a attendu le bon moment

M6 a clairement profité de la popularité du dessin animé toujours culte, dont l’adaptation « live » sort ce mercredi au cinéma. La chaîne a d’ailleurs indiqué qu’elle a attendu le bon moment pour diffuser Le Roi Lion. « On a gardé le film de côté parce qu’il y avait cette forte actualité dont on avait connaissance depuis quelque temps. On savait que le long-métrage allait sortir donc on a attendu pour être raccord », a expliqué M6 lundi, avant la diffusion. Tout le moins que l’on puisse dire c’est que la chaîne privée a tapé plein dans le mille.

Les audiences des autres chaînes du Top 5

En deuxième position au niveau des audiences, lundi soir, vient TF1. La télévision généraliste a attiré 3,4 millions de téléspectateurs pour 16,8 % puis 19,1 % de PDA avec la rediffusion des deux parties d’un épisode de sa fiction Camping Paradis.

France 2 occupe la troisième place avec la saison 5 de la série Major Crimes, dont les deux premiers épisodes inédits de la soirée ont rassemblé 2,26 millions de téléspectateurs, soit 11,2 % de PDA.

Au quatrième rang, nous avons France 3 qui a rassemblé 1,91 million de téléspectateurs devant Pour une poignée de dollars, le western de 1964 de Sergio Leone avec Clint Eastwood. Citons enfin Arte, qui vient à la cinquième place des audiences grâce à Coup de foudre, de Diane Kurys avec Miou-Miou et Isabelle Huppert. Ce film a réuni 1,23 million de spectateurs lundi soir sur la chaîne.

IA : Des applications pour aider au quotidien les aveugles et malvoyants

Un couple d'aveugles dans une rue sombre

 

Grâce à l’intelligence artificielle (IA), plusieurs applications d’aide aux aveugles et malvoyants ont vu le jour ces deux dernières années. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs été récompensées par la Ministre de la santé Agnès Buzyn, il y a deux semaines. Voyons les qualités de quelques-unes, répertoriées par 20minutes.

Quelques applications pratiques

Aujourd’hui, de nombreuses applications sur smartphones rendent la vie plus facile aux personnes en situation d’handicap, dont les aveugles et les malvoyants. Elles sont capables de remplacer les chiens pour aveugles ou des cannes connectées en permettant aux non-voyants et malvoyants de se diriger, de faire leurs courses, de travailler ou de lire seuls. Relevons les start-ups suivantes : connecthings qui donne les horaires de bus et les alertes de service en temps réel ; Talkback qui indique les services et onglets du smartphone ; Blind SMS Reader qui transforme les textos en braille et Big Launcher qui remplace l’écran d’accueil standard par une interface plus lisible. Cette interface est constituée de grandes icônes colorées et de larges textes.

Deux applications révolutionnaires développées par Microsoft

Les grosses entreprises de la tech, pionnières de l’intelligence artificielle (IA), essaient également de participer à cette révolution sociale. Il s’agit notamment de Microsoft qui développe en ce moment, sur iPhone, une application baptisée Seeing AI. Cet outil gratuit est capable de décrire l’environnement tout autour. Il a été imaginé par une personne non voyante pour simplifier le quotidien de ceux qui vivent le même handicap que lui.

Seeing Ai, peut donner l’identité d’une personne qui se trouve en face du non voyant, grâce à des photos enregistrées et à la reconnaissance faciale. Il peut également lire un texte à haute voix, ou indiquer la valeur d’un billet de banque en le scannant. En outre Seeing Ai renseigne sur un produit après avoir scanné le code-barres. Enfin, il aide le non voyant ou le malvoyant à différencier deux boîtes de conserve similaires, un service fort pratique pour savoir ce qu’on mange.

Microsoft a aussi développé soundscape, une application permettant aux déficients visuels de se déplacer sans soutien, grâce au son en 3D. Cette application situe le non voyant dans l’espace et lui dit par exemple si un restaurant se trouve à sa droite ou à sa gauche ou si un obstacle se dresse sur son chemin, etc.

 

Financement à la dépendance : Le rapport Libault remis à Agnès Buzyn, ce jeudi

Personnes âgées assises dans une maison de retraite

Le rapport Libault, remis ce jeudi à la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, propose d’augmenter de 35% le financement à la dépendance d’ici 2030, soit 9,2 milliards par an. Pour ce faire, Dominique Libault appelle à maintenir la CRDS, mais également à faire une ponction de tout ou partie des futurs excédents de la Sécurité sociale. Toutes propositions qui risquent de rencontrer l’hostilité de Bercy et de Matignon.

Dans le second volet de son rapport remis ce jeudi à la Ministre de la santé Agnès Buzyn, Dominique Libault, président du Haut conseil au financement de la protection sociale, propose d’augmenter de 35% l’effort en faveur du grand âge d’ici 2030, soit 9,2 milliards par an afin de supporter le boom démographique des seniors dans les prochaines décennies. Actuellement, la France consacre 30 milliards d’euros à la prise en charge de la dépendance, dont 24 milliards de dépenses publiques. En 2050, le nombre d’octogénaires sera multiplié par 3,5 pour atteindre 4,8 millions de personnes, dont 2,2 millions de personnes dépendantes.

Pour réunir ce financement annuel de 9,2%, le rapport Libault dégage 175 pistes de réformes. Il propose notamment de maintenir la CRDS, cet impôt crée pour rembourser la dette sociale française et qui doit disparaître en 2024 lorsque cette dette aura été totalement épongée. Il suggère aussi de faire des ponctions de tout ou partie des futurs excédents de la Sécurité sociale dès 2021. Mais ces mesures ne seront certainement pas du goût de Bercy et Matignon du prévoient autre chose.

En outre, le rapport souhaite que le coût pour les familles soit considérablement réduit. Il avance le chiffre de 1850 euros de reste à charge mensuel moyen par famille, soit 60 euros par jour. Cette contribution est bien trop importante par rapport à celle des pays de l’Union européenne. Pour rectifier le tir, il propose par exemple de diminuer le reste à charge de 300 euros pour les résidents qui touchent entre 1000 et 1600 euros par mois. Autre mesure forte, la suppression de l’obligation alimentaire pour les petits enfants. Enfin, notons la création d’un « bouclier autonomie » en faveur des résidents s’ils sont en situation d’hébergement ou de dépendance depuis au moins quatre ans. Ce « bouclier autonomie » évalué à 740 euros par mois devrait profiterait à 90 000 personnes, a estimé le rapport Libault.

 

 

Gouvernement : Adoption de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d’achat

Le gouvernement a adopté ce mardi de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d’achat en France, au moment où se poursuivent les manifestations des Gilets Jaunes. Il s’agit notamment de la création d’un site internet de comparaison des offres entre auto-école, l’ouverture progressive du marché des pièces détachées et la mise en concurrence entre syndics.

Une batterie de mesures pour diminuer les dépenses contraintes

Le gouvernement a adopté, ce mardi 5 février, de nouvelles mesures pour diminuer les dépenses contraintes afin de favoriser un plus grand pouvoir d’achat, dans un contexte de crise des Gilets jaunes. Il était d’ailleurs grand temps car, selon l’Insee, les dépenses contraintes pompent une bonne part du budget des ménages, au fil des années. Si elles représentaient 12,4% du revenu en 1959, elles sont passées à 29,4% en 2017, une hausse principalement due aux charges croissantes sur le logement. Pour baisser ces dépenses contraintes et doper le pouvoir d’achat, Edouard Philippe a proposé une batterie de mesures qui concernent notamment les auto-écoles, les syndics, l’assurance santé et les pharmacies.

Création d’un comparateur de prix

Le Premier Ministre a annoncé un site internet de comparaison des offres entre auto-écoles. Le Gouvernement a constaté une grande variété des tarifs et un manque d’informations sur les performances des auto-écoles, ce qui favorise une « confusion au niveau des offres d’appel ». L’Etat veut assainir le milieu en créant ce comparateur de prix et de services afin de mieux guider les candidats aux permis. Ces derniers, plus d’un million cinq cent mille en 2017, déboursent en moyenne 1600 euros pour décrocher leur document. Il faut donc leur faciliter la tâche.

Facilitation de la concurrence entre syndics

Le gouvernement voudrait aussi faciliter la mise en concurrence entre syndics, au moment où seulement 39% des co-propriétaires sont satisfaits de leurs prestations, selon une récente enquête menée par l’association de défense des consommateurs CLCV. Même si dans la loi il leur est fait obligation d’être mis en concurrence tous les trois ans, dans les faits ce n’est pas le cas, note Edouard Philippe. Il souhaite donc rendre effective cette concurrence et imposer la portabilité des contrats. Toute dérogation sera sanctionnée de 3.000 euros pour les individus et 15.000 pour les entreprises.

L’ouverture progressive du marché des pièces détachées

L’une des mesures prises par Matignon est de procéder à l’ouverture progressive du marché des pièces détachées. Bien qu’elles constituent le gros du budget de certains ménages, leurs prix ainsi que leur réparation reviennent très chers en France. Il s’agira alors de rendre progressivement accessible le marché de certaines pièces détachées telles que les phares, les vitres et les rétroviseurs. Le Gouvernement entend aussi inciter à l’utilisation de pièces de seconde main.

Un paquet de mesures sur la santé

Enfin relevons le paquet de mesures concernant la santé en France. Sur ce point, le gouvernement souhaite l’adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d’année, la réduction des contraintes et des coûts des laboratoires en permettant par exemple de réaliser la plus part des analyses sur place et l’augmentation du taux de regroupement des pharmacies en ligne, qui n’est que de 1% en France et de 15 en Allemagne.

 

Taux de chômage : Sous la barre de 9%, une première depuis 10 ans

Selon des chiffres publiés ce jeudi par l’Insee, le taux de chômage en France est passé sous la barre des 9% au 4e trimestre 2018, une première depuis 10 ans. Il est descendu à 8,8%, soit un net recul de 0,3% par rapport au précédent trimestre.

Le taux de chômage en France, hors Mayotte, s’est établi à 8,8% au dernier trimestre de l’année 2018, soit une baisse de 0,3%, un chiffre au-delà de la prédiction de l’Insee en fin d’année dernière.

C’est la première fois, depuis 10 ans, que le taux de chômage repasse sous la barre des 9% en France. Et même si la France est encore loin du taux de chômage de la zone euro (7,9% en décembre 2018 et de l’Union européenne (6,6% en décembre), c’est tout de même une bonne nouvelle. Cette information tombe au moment où Emmanuel Macron a soigné sa côte de popularité, au plus fort de la crise des Gilets Jaunes.

Ce taux de chômage de 8,8% record en 10 ans, est le fruit de plusieurs facteurs.

1-Le taux de chômage en baisse chez les jeunes, stable chez les seniors

D’après les chiffres de l’Insee, le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans est passé de 20,5% au dernier trimestre 2017 à 18,8% au dernier trimestre 2018 en France métropolitaine. C’est un facteur très déterminant puisque chez les seniors, ce taux est resté presqu’inchangé. En effet, chez les adultes de plus de 49 ans, il a légèrement glissé de 6,2% à 6,1% en décembre 2018. Mais, si le taux de chômage est en net recul au niveau des hommes, passant de 8,8% à 8,4%, il a augmenté de 0,1% au niveau des femmes. Il est de 8,5 désormais.

Baisse du chômage de longue durée

Le second facteur est la baisse du chômage de longue durée. Selon l’Insee, le taux des chômeurs de longue durée a diminué de 3,7% à 3,4% entre décembre 2017 et décembre 2018. Au total, cette population est passée de 1,06 million à 986.000 sur la même période. Cette baisse du chômage à longue durée montre, selon l’économiste Helène Baudchon, qu’il y a une certaine amélioration du marché du travail qui gagnerait en profondeur.

Un bon taux d’emploi

Enfin, et c’est évident, la baisse du taux de chômage est aussi dû à une hausse du taux d’emploi. D’après les données de l’Insee, « le taux d’emploi à temps complet s’établit à 54,4% au quatrième trimestre 2018. Il augmente de 0,3 point par rapport au trimestre précédent et de 0,5 point sur un an ; il atteint son plus haut niveau depuis 2003 ».

 

Mali : réserves d’hydrogène naturel largement réévaluées à la hausse

Les réserves d’hydrogène naturel du bassin de Bourakébougou (ouest du Mali) sont largement plus importantes que ce que les premières estimations laissaient penser, ont indiqué une équipe internationale de scientifiques dans une étude parue dans la revue spécialisée International Journal of Hydrogen Energy.

Selon l’équipe de chercheurs, menée par le professeur Alain Prinzhofer (Institut de Physique du Globe de Paris), « il est possible de confirmer la présence d’un important champ d’hydrogène qui comprend au moins cinq réservoirs superposés qui contiennent chacun des quantités importantes d’hydrogène sur une surface estimée qui dépasse largement les huit kilomètres de diamètre », comme estimé auparavant.

« La géochimie de surface indique que la présence d’hydrogène pourrait s’étendre jusqu’à des distances de plus de 150 kilomètres », précise l’étude qui affirme en outre qu’il s’agit d’hydrogène « relativement pur » et que le bassin de Bourakébougou a « les caractéristiques géologiques et géochimiques uniques d’un système d’hydrogène actif », ce qui laisse entendre que de l’hydrogène est en cours de production en sous-sol et que son exploitation serait durable.

L’ensemble de ces éléments poussent l’équipe scientifique à souligner « l’intérêt économique potentiel d’exploitations d’hydrogène naturel dans des zones continentales onshore », un point qui a longtemps fait débat dans la communauté scientifique où certains imaginaient l’exploitation d’hydrogène seulement possible sous les océans. Et l’équipe du professeur Prinzhofer de poursuivre : « l’estimation actuelle du prix d’exploitation (de l’hydrogène naturel) est nettement moins cher que l’hydrogène produit en usine, que ce soit à partir d’énergie fossile ou d’électrolyse ».

La confirmation de la présence d’un important gisement d’hydrogène naturel au Mali est une étape importante dans l’exploitation industrielle de cette énergie propre, que nombre de spécialistes, à l’image de l’ancien ministre français de l’Ecologie, Nicolas Hulot, considèrent comme révolutionnaire dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’abandon des énergies fossiles polluantes. Elle ouvre la porte à d’autres découvertes dans d’autres régions du monde.

Elle sanctionne surtout le travail pionnier effectué sur le bassin de Bourakébougou par un entrepreneur africain, Aliou Boubacar Diallo, qui est un des premiers à avoir cru dans le potentiel de l’hydrogène naturel, et qui a installé depuis 2011 une exploitation-pilote à Bourakébougou. Ce sont les résultats de cette exploitation, qui alimente déjà depuis plusieurs années en électricité une vaste communauté villageoise, qui ont poussé les scientifiques à s’intéresser aux réserves réelles du bassin minier.

Une mutuelle pour les plus démunis ?

Après les frais bancaires revus à la baisse pour les plus démunis, le gouvernement souhaite les aider d’autant plus. En effet, il souhaite que les plus démunis aient directement accès à la couverture maladie universelle complémentaire à un prix modéré.

Plan pauvreté : de nouvelles mesures

La semaine dernière, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé que les banques, conjointement au gouvernement, allaient mettre en place des services permettant aux plus démunis d’être suivis. En ce qui concerne la complémentaire santé, ce n’est pas la première fois qu’elle connaît des changements. Trois ans après une première refonte en 2015, « le gouvernement veut faire disparaître les trois contrats types qui avaient alors été créés, et les remplacer par le panier de soins dont bénéficient actuellement les plus nécessiteux, c’est-à-dire la couverture maladie universelle complémentaire« , précise le journal des Echos.

Sur la base d’une information du site spécialisé Espace social européen, le quotidien économique rapporte que le gouvernement prévoit de fusionner deux dispositifs de complémentaire santé, la CMU-C gratuite réservée aux plus démunis et l’aide à la complémentaire santé (ACS) destinée à des ménages modestes moins contraints.

De ce fait, ils auront directement accès à la couverture maladie universelle complémentaire à un prix modéré.

Banque : les frais bancaires diminuent mais pas pour tous

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé vouloir revoir les conditions de frais facturés par les banques. Cette mesure concernerait la partie de la population la plus fragile et moins à l’aise financièrement. Le ministre espère la totale coopération des banques.  

Ce lundi, le gouvernement a présenté aux banques françaises les engagements qu’il attend d’elles pour une meilleure maîtrise des frais d’incident bancaire appliqués aux publics fragiles, dans l’optique de les soulager. Le ministre de l’Economie a donc décider de présenter trois mesures aux banques lors d’une rencontre commune. « François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, Laurent Mignon, président de la Fédération bancaire française (FBF) et les membres du comité exécutif de la FBF. Ces mesures prendront la forme d’engagements volontaires », précise la chaine d’informations BFMTV.

Pour le ministre, l’accent doit être mis sur un plafonnement limité pour les personnes les plus fragiles. Ces dernières, éligibles selon des critères de revenus, pourront alors bénéficier de l’offre spécifique. « Aujourd’hui, ceux qui sont les plus modestes sont ceux qui sont le plus exposés à ces frais bancaires. Certains, qui ont peu de revenus, pas de salaire, peuvent payer jusqu’à 400, 500, 600 euros par an de frais bancaires. C’est inacceptable« , a déclaré Bruno Le Maire.

L’offre, conjointement prévue entre les manques et le ministre, prévoit un ensemble de service parmi lesquels :

  • la tenue d’un compte bancaire
  • une carte de retrait et de paiement
  • effectuer des virements et des prélèvements

Cette offre devrait être proposée pour la somme de 3 euros maximum par mois.

La Grèce sort de son troisième et dernier plan de renflouement

Depuis près de huit ans, la Grèce connaissait une crise financière sans précédent. Ce 20 août est gravé dans l’Histoire : il sort de son troisième plan de renflouement financier.

Trois plans d’aide en huit ans

Cela faisait huit ans que la Grèce était empêtrée dans une situation financière on ne peut plus compliquée. Durant cette longue période de crise, le pays de Prokópis Pavlópoulos (ndlr : président de la République hellénique) a reçu près de 260 milliards d’euros d’aide pour tenter de se remettre à flot. Le dernier plan duquel la Grèce vient de sortir avait apporté une aide supplémentaire de 80 milliards d’euros.

« Au total, la Vouli, le Parlement grec, votera 450 réformes destinées à assainir les finances publiques et à moderniser l’économie. En moins de dix ans, les fonctionnaires perdent plus de 40 % de leur salaire, les retraités près de 50 % de leurs pensions. Des centaines de milliers de jeunes Grecs émigrent pour trouver du travail » , précise le journal le Parisien.

Pas tout a fait sorti de la panade ?

Dimanche, Yannis Stournaras, gouverneur de la banque centrale, a mis en garde « toute remise en cause des engagements qu’Athènes a pris auprès de ses créanciers« . « Si nous revenons sur ce que nous avons accepté, maintenant ou dans le futur, les marchés nous abandonneront et nous ne serons plus en mesure de refinancer dans des conditions viables les prêts arrivant à échéance« , avait-il alors déclaré.

Après l’Irlande en 2013, l’Espagne et le Portugal en 2014, Chypre en 2016, elle est le dernier des pays membres de l’Union européenne à sortir de la tutelle des mémorandums d’ajustement.

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