1er juillet : hausse du gaz, bonus auto et réforme santé

Revalorisation du chômage, bonus écologique renforcé, obligations en cas de canicule… Le 1er juillet 2025 marque l’entrée en vigueur de nombreux changements concrets.
Santé, sécurité et travail : l’État muscle son arsenal

Afin de lutter contre la fraude aux indemnités journalières, l’Assurance maladie impose désormais un formulaire Cerfa ultra-sécurisé pour tout arrêt-maladie prescrit à domicile. Dès ce 1er juillet, seuls les originaux comportant hologrammes, encre magnétique et identifiant du médecin seront recevables. Les copies et documents scannés seront systématiquement refusés. La mesure intervient après un bond des fraudes, passées de 17 à 42 millions d’euros en un an, et vise à restaurer la confiance dans le système d’indemnisation.

Employeurs, salariés et représentants du personnel doivent désormais composer avec un dispositif strict de prévention des risques liés à la chaleur. Dès la vigilance jaune, les employeurs doivent adapter horaires et tâches, fournir trois litres d’eau fraîche par jour, installer ventilateurs ou brumisateurs, et équiper les salariés (chapeaux, lunettes, vêtements respirants). Les postes doivent être repensés pour limiter l’exposition aux rayonnements, et les pauses allongées. Ce tournant réglementaire impose à tous les secteurs une culture de la prévention plus rigoureuse.

La lutte contre le tabagisme prend une nouvelle tournure. Dès le 30 juin, il est interdit de fumer dans les parcs, plages, abris de bus, abords des écoles, stades ou piscines, sans laisser cette décision à la libre appréciation des communes. Cette extension vise à réduire l’exposition au tabagisme passif, notamment pour les enfants. Si certaines villes pionnières, comme Nice, appliquaient déjà ces mesures, leur généralisation nationale symbolise une volonté claire de changer les comportements au quotidien.

Pouvoir d’achat et emploi : des hausses, mais timides

Les allocataires du chômage verront leur indemnité journalière légèrement augmenter de 0,5 %, avec un nouveau minimum à 32,13 euros. Une hausse certes modeste, mais qui concernera plus de deux millions de personnes. À Mayotte, l’allocation minimale s’établit désormais à 16,05 euros. Cette revalorisation, automatique pour les salaires de référence datant d’au moins six mois, s’inscrit dans la continuité des ajustements de 2024, mais reste bien en deçà de l’inflation constatée sur les produits de première nécessité.

Un forfait de 750 euros s’appliquera désormais aux entreprises embauchant un apprenti de niveau bac+3 et plus. Cette contribution sera perçue directement par les centres de formation. Par ailleurs, les modalités de prise en charge des formations évoluent : les frais ne seront plus calculés au mois commencé, mais proratisés selon les jours réellement travaillés. Une réforme visant à responsabiliser davantage les employeurs et à réduire les abus sur les contrats courts.

Bonne nouvelle pour les familles : les verres correcteurs conçus pour ralentir la progression de la myopie chez les enfants de 5 à 16 ans (comme les Miyosmart du groupe Hoya) seront désormais partiellement remboursés par la Sécurité sociale. Recommandés depuis 2022 par la Haute Autorité de santé, ces verres coûtent souvent plusieurs centaines d’euros. Cette mesure sanitaire, attendue de longue date, vise à rendre les dispositifs de prévention visuelle plus accessibles à toutes les familles.

Énergie et transition : l’État ajuste ses leviers

Le tarif d’acheminement du gaz augmente de 6,1 % à partir du 1er juillet, entraînant une hausse moyenne de 1,4 % sur les factures. Pour les foyers utilisant le gaz pour la cuisson et l’eau chaude, l’abonnement annuel passe à 117,93 euros (contre 114,30 euros). Pour ceux utilisant le gaz pour le chauffage, la facture grimpe de 277,43 à 290,83 euros. Cette revalorisation, justifiée par les coûts d’infrastructure, alimente toutefois les tensions sur le pouvoir d’achat des ménages, déjà mis à rude épreuve.

Le financement du bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques bascule vers les certificats d’économie d’énergie (CEE), dans une logique de « pollueur-payeur ». Résultat : une aide en hausse pour les ménages modestes (jusqu’à 4 200 €), et de 3 100 € pour les autres, selon les revenus. Ce coup de pouce s’ajoute aux critères existants (prix maximal de 47 000 €, masse inférieure à 2,4 t, score environnemental minimum). L’objectif ? Poursuivre l’électrification du parc automobile sans grever le budget de l’État.

Avec ce nouveau mode de financement du bonus auto via les CEE, l’État transfère une partie du coût de la transition énergétique vers les fournisseurs d’énergie. Ces derniers doivent financer les économies d’énergie réalisées par les ménages, entreprises ou collectivités. Cette logique incitative renforce le rôle des acteurs économiques dans les politiques publiques environnementales. Mais elle pose aussi une question d’équité : les aides dépendent désormais de la capacité des fournisseurs à orienter efficacement leurs budgets.



Grève peu suivie chez Pôle Emploi

Alors que plusieurs syndicats ont appelé à la grève, lundi 6 mars, les salariés de Pôle Emploi ont seulement été 13,36% à suivre le mouvement.

Quatre organisations syndicales, SNU-FSU, CGT, FO et SUD, ont appelé les salariés de Pôle Emploi à faire grève, lundi 6 mars, pour lutter contre «une volonté du “tout internet”» dans la direction de l’organisme public chargé de lutter contre le chômage et d’indemniser les chômeurs.

Ce lundi, la direction a annoncé de faibles chiffres de participation, à la mi journée, avec un taux de salariés grévistes estimé à 13,36%.

Seulement quatre agences ont du fermer leurs portes à cause de cette grève dans toute la France, sur les 850 que compte le réseau national, ont précisé les porte-paroles de Pôle Emploi dans un communiqué.

Près de 200 employés de Pôle Emploi, selon l’AFP, ont participé à une manifestation qui partait de la place Gambetta, à Paris, dès 10h du matin.

Une vingtaine d’autres manifestations ont eu lieu dans différentes villes de l’Hexagone, dont Niort, rennes, ou Toulouse.

 

1500 emplois français pour Amazon

Le géant américain de la livraison à domicile, Amazon, a annoncé qu’il allait créer 1500 emplois en France, cette année.

Les représentants français de la multinationale ont publié un communiqué, lundi 20 février, pour annoncer ces embauches massives.

Ces 1500 postes en CDI concerne des postes d’ingénieurs, mais également de personnes non qualifiées. Ils seront recrutés essentiellement en Somme et en Ile-de-France.

Selon  le directeur des opérations France d’Amazon, Ronan Bolé, « Les recrutements (…) ont d’ores et déjà démarré ».

Amazon dispose déjà de 4000 salariés en France. Son objectif est de créer « 1500 emplois en CDI supplémentaires d’ici la fin de l’année 2017 », selon le communiqué.

On ne sais pas si la polémique concernant la fiscalité d’Amazon est liée à cette décision…

 

2000 emplois américains pour Fiat Chrysler

Dimanche 8 janvier 2017, le groupe de construction automobile Fiat Chrysler a annoncé qu’il allait investir aux États-Unis et y créer 2000 emplois.

Le constructeur s’est ainsi engagé à investir un milliard de dollars lors des trois prochaines années, sur deux de ses sites de production, situés dans les états du Michigan et de l’Ohio.

Cet investissement permettra la création, sur ces deux usines, de 2000 nouveaux emplois, notamment destinés à l’assemblage de la nouvelle Jeep de luxe Wagoneer. Ces précisions ont été apportées par un communiqué du groupe, diffusé à l’occasion de l’ouverture du salon automobile de Detroit, qui a lieu aujourd’hui.

« (Le groupe) apporte une démonstration supplémentaire de son engagement à renforcer sa base manufacturière aux États-Unis », précise le communiqué, qui mentionne également la création de 25000 emplois aux États-Unis, depuis l’année 2009.

Cette décision intervient dans un contexte de bras de fer entre le futur président américain, Donald Trump et l’industrie automobile, sommée par le dirigeant politique de cesser ses délocalisations d’usines.

 

 

Vente record de sous-marins

La France a réalisé une vente monumentale de 12 sous-marins d’attaque à la marine australienne.

L’Australie et la France ont signé un contrat historique, mardi 20 décembre qui porte sur la vente par la France de 12 sous-marins de guerre.

Ce contrat passé entre les ministères de la Défense des deux pays alliés est le « plus gros contrat de défense de l’histoire australienne », a précisé la ministre australienne, Marise Payne.

Les négociations ont également porté sur les lieux de construction de ces sous-marins, avec comme enjeu implicite, celui de l’emploi.

En effet, une partie de la construction sera réalisée sur le sol australien, créant ainsi 2800 emplois en Australie.

De son côté, la société qui construit ces sous-marins et qui est détenue à 62% par l’État français, DCNS, aura besoin de 4 millions d’heures de travail sur le territoire français. De quoi créer entre 3000 et 4000 emplois pérennes. Une bonne nouvelle pour l’économie nationale…

Ce contrat représente un montant total de 34 milliards d’euros, consacrés au design, à la fabrication, à la maintenance et à la formation du personnel.

 

Pas de croissance au deuxième trimestre

La France n’aura pas connu la croissance tant attendue au deuxième trimestre 2016…

L’Insee a publié ses derniers chiffres sur la croissance française, qui ne sont pas positifs, puisque le PIB s’est stabilisé et n’a pas connu de nouvelle progression tant attendue.

En effet, le gouvernement tablait sur une hausse de la croissance française de 0,3% sur cette période.

La croissance de la France n’a donc pas bougé au deuxième trimestre, quand celles de l’Allemagne et de l’Angleterre progressaient respectivement de 0,4% et de 0,6%.

 

 

Le chômage passe sous les 10 %

Selon les derniers chiffres sur l’emploi en France, le chômage est descendu sous la barre fatidique des 10 %.

L’Insee, dont les chiffres sont réputés plus fiables que ceux de Pole Emploi, a rendu publics ses résultats pour le second trimestre 2016.

Avec 9,9% de chômeurs en France métropolitaine, le taux de chômage est au plus bas depuis la fin de l’année 2012.

Des bons résultats aux conséquences politiques ? C’est ce que pense le site américain Bloomberg, pour qui « cela peut permettre à François Hollande de tenir sa promesse avant les prochaines élections ».

 

Crédit photo : Global Panorama, Flickr (Creative Common)

Moins d’entreprises crées en juin

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, le nombre d’entreprises crées au moi de juin 2016, en France, a diminué.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié aujourd’hui les chiffres concernant les créations d’entreprises françaises en juin.

Après deux mois consécutifs de hausses de créations d’entreprises, le mois de juin est marqué par une chute de 1,3%.

« Le repli des immatriculations de micro-entrepreneurs (-3,9%), n’est pas compensé par la hausse des créations d’entreprises classiques (+0,6%) », a précisé l’organisme dans un communiqué.

Augmentation des créations d’emplois aux États-Unis

Les créations d’emplois aux États-Unis ont connu une hausse inattendue, avec 242.000 créations d’emplois sur le mois de février 2016.

Alors que les économistes tablaient plutôt sur une création de 190.000 postes, les chiffres du mois dernier sont particulièrement positifs pour la première puissance économique mondiale.

Pour autant, les chiffres du chômage sont restés stables, autour de 4,9%, car il y a eu plus de nouveaux entrant sur le marché du travail, ce qui est également un signe de dynamisme économique.

Ces chiffres ont été publiés par le ministère américain du travail le 4 mars.

 

Des licenciements économiques facilités ?

Le gouvernement hésiterait à faciliter les licenciements économiques dans son projet de loi sur la modification du droit du travail.

Cette information a été révélée par les Échos selon lesquels l’arbitrage final n’aurait pas encore eu lieu.

Dans le cadre du projet de modification du droit du travail qui sera présenté par la nouvelle ministre du travail, Myriam El Khomri, cette mesure ultra controversée à gauche serait en débat au sein du gouvernement.

L’objectif de ce projet de loi serait de mieux définir les causes admises pour effectuer un licenciement économique. L’objectif étant d’inciter les entreprises à embaucher en CDI.

 

 

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