Télécommunications : Orange s’associe à Eutelsat pour fournir du très haut débit par satellite partout en France

Un satellite dans l'espace.

 

Orange a annoncé jeudi l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Les clients grand public de l’opérateur télécom pourront ainsi bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite.

Orange a annoncé, jeudi 22 juillet 2020, l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Grâce à la technologie satellite, tous les clients grand public d’Orange qui le souhaitent, même ceux qui vivent dans les zones les plus isolées, pourront bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite. Cet accord s’inscrit dans le cadre du Plan France Haut / Très Haut Débit adopté par le gouvernement dans le but de déployer un service haut débit d’au moins 30 Mb/s sur l’ensemble du territoire français d’ici 2022.

« Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique »

Orange précise que le service sera offert par la filiale Nordnet, premier distributeur français de services internet par satellite depuis 2008. L’accord s’appliquera jusqu’à l’entrée en service du satellite à très haut débit Konnect VHTS, en incluant une période de transition pendant laquelle la base installée sera progressivement transférée sur le nouveau satellite. « La période de confinement que nous venons de vivre a démontré plus que jamais le besoin en connectivité partout en France. Avec cet accord avec Eutelsat, Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique et va pouvoir proposer du très haut débit fixe sur l’ensemble du territoire », a déclaré Michel Jumeau, Directeur Exécutif Adjoint d’Orange France.

Eutelsat Communications, l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication

Lancé en janvier 2020, le satellite Konnect d’Eutelsat est doté d’une capacité de 75 Gbps lui permettant d’assurer une couverture totale ou partielle de 15 pays en Europe et 40 pays en Afrique. Il propose ainsi des débits allant jusqu’à 100 Mbps aux entreprises et aux particuliers confrontés à la fracture numérique, à des tarifs mensuels compétitifs.

Créé en 1977, Eutelsat Communications est l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication. Il diffuse plus de 7 000 chaînes, touchant une audience d’un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception satellite ou connectés aux réseaux terrestres. Basée à Paris, Eutelsat se compose de mille collaborateurs originaires de 46 pays.

Automobile : Nissan prévoit de réduire sa production de 30% jusqu’en décembre

Coffre-arrière d'une Nissan Qashqai.

 

Selon l’agence Reuters, qui rapporte deux sources proches du dossier, Nissan Motor prévoit de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de l’année dernière. Cette annonce intervient au moment où la chute de la demande, provoquée par l’épidémie liée au coronavirus, complique les efforts de redressement du groupe japonais.

Nissan se refuse à tout commentaire

Nissan Motor envisage de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de 2019, annonce l’agence Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. Le constructeur automobile japonais, partenaire d’alliance de Renault, compte ainsi produire environ 2,6 millions de véhicules entre avril et décembre, contre 3,7 millions sur la même période l’année dernière. Nissan a fabriqué 4,6 millions de véhicules sur son exercice fiscal clos en mars dernier. Le groupe japonais, qui n’a toujours pas publié de prévisions de ventes pour l’exercice en cours, a refusé de répondre aux questions sur le sujet.

Cette annonce s’effectue au moment où la chute de la demande mondiale, provoquée par la crise sanitaire du coronavirus, complique les efforts de redressement de Nissan. L’ensemble des constructeurs automobiles souffrent de cette pandémie, qui a entraîné des fermetures d’usines et de concessions pendant plusieurs semaines. De mars à mai, les ventes se sont effondrées de mars à mai, mais on a assiste à un timide rebond en juin avec le redémarrage économique permis par la levée des mesures de confinement.

510.000 véhicules attendus sur la période avril-juin

En avril et mai, les deux premiers mois de son nouvel exercice fiscal, Nissan a fabriqué environ 307.000 voitures, soit 62% de moins qu’en 2019. Le constructeur japonais Nissan avait alors annoncé son intention de réduire d’environ 20 % ses capacités mondiales de production d’ici fin mars 2023 par rapport à leur niveau de fin mars 2019, en fermant notamment son usine de Barcelone, qui emploie quelque 3 000 personnes.

Il s’attend à ce que sa production grimpe de 510.000 véhicules sur la période avril-juin, son premier trimestre, et à environ 930.000 sur juillet-septembre. Un tel niveau de production au deuxième trimestre représenterait néanmoins une chute d’environ 25% par rapport à l’an dernier, selon des calculs de Reuters. La production de Nissan devrait ensuite atteindre environ 1,1 million d’unités sur la période octobre-décembre, soit une baisse de 8% environ sur un an.

Marché du bio : près de 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019

Un marché de légumes frais et de fruits.

 

Le marché du bio a enregistré un chiffre d’affaires de 11,93 milliards d’euros en 2019, soit une croissance de ses ventes de 13,5 %, selon l’Agence française pour le développement de l’agriculture biologique (pouvoirs publics, professionnels, syndicats).

En 2019, le marché bio a connu une croissance de 13,5 % à 11,93 milliards d’euros, soit un gain de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2018. Dans le détail, 11,3 milliards sont liés aux achats des Français et 640 millions d’euros à la RHD. « Le bio représente aujourd’hui 6,1 % des achats alimentaires des Français, un chiffre multiplié par deux en 5 ans. Le budget annuel s’élève à 178 euros par an et par habitant », indique Philippe Henry, président de l’Agence Bio.

On note en 2019 une forte progression de l’offre locale permettant une croissance des ventes de 31 % pour les surgelés, de 24 % pour la bière, de 16 % pour l’épicerie. « Il y a une valorisation des produits de l’Hexagone. Le vin, les œufs et les produits laitiers sont quasiment totalement issus d’un approvisionnement français », explique Philippe Henry. Face à l’accroissement de l’offre, la part des importations continue logiquement de baisser (33,1 % en 2019 versus 33,7 % en 2018). Cependant, les fruits, l’épicerie, les boissons non alcoolisées et la saurisserie restent beaucoup importés de l’Union européenne ou de pays tiers.

La grande distribution, pilier de la croissance ?

Au niveau des circuits de distribution, la GMS représente 55 % de part de marché (+6 points versus 2018) et un chiffre d’affaires de 6,2 milliards d’euros, en progression de 18 %. Pendant ce temps, les spécialistes enregistrent une part de 28 % à 3,2 milliards d’euros (+7 %) ; la vente directe grignote 11 % à 1,2 milliard d’euros (+8 %) et les artisans-commerçants prennent 6 % à 672 millions d’euros (+11 %). « La grande distribution occupe une place importante et le part du bio dans ce réseau va continuer de progresser. La croissance va se faire par la grande distribution et les réseaux spécialistes vont se concentrer. Mais quel que soit le canal de distribution, le bio est le même avec un cahier des charges identiques », détaille Philippe Henry.

Par ailleurs, il estime qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter de cette part importante du GMS. Bien au contraire. « S’il n’y avait pas la grande distribution, nous n’en serions pas là aujourd’hui, nuance Philippe Henry. Son agence, précise-t-il, échange régulièrement avec les grandes enseignes, et demeure vigilante. « Il ne faut pas conserver les anciens réflexes. Nous travaillons avec eux pour construire un modèle durable », ajoute-t-il.

La surface bio augmente aussi

Parallèlement, la surface agricole utile (SAU) bio s’élève en 2019 à 2,3 millions d’hectares (+13%), soit 8,5 % du territoire. La moitié de la SAU bio est répartie sur trois régions : Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône Alpes. Notons que le plan Ambition bio, dont le contrat d’objectif de l’agence est une déclinaison, prévoit 4,1 millions d’hectares de surface agricole utile (SAU) à l’horizon 2022, et exigerait donc des hausses de 20 % au cours des trois prochaines années pour être atteint.

Pour Gérard Michaut, vice-président de l’Agence bio, « Nous sommes sur une belle progression, qui pourrait nous amener à respecter les engagements pris dans les contrats d’objectifs de l’agence ».

Coronavirus : le Conseil scientifique craint une deuxième vague à l’automne

Une femme âgée avec une visière de protection contre le coronavirus.

 

Compte tenu de la flambée des cas dans le monde et un relâchement des gestes barrières en France, le conseil scientifique dit craindre une deuxième vague du coronavirus à l’automne. Mais, elle devrait être différente de la première que nous vivons depuis quatre mois.

La deuxième vague de Covid-19 tant redoutée interviendra-t-elle en Europe ou pas ? Jean-François Delfraissy avoue « de très grandes inquiétudes » dans un entretien donné à l’AFP. Pour le président du conseil scientifique, « beaucoup d’éléments » font penser à un retour du coronavirus en Europe vers « la fin octobre ou le mois de novembre ». Il y a d’abord la flambée des cas dans certaines régions du monde. « On est extrêmement frappé par ce qui se passe dans l’hémisphère sud en ce moment, qui est en hiver austral, indique-t-il. L’épidémie est en train de flamber, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, qui vient de confiner Melbourne alors que ce pays était jusqu’à maintenant extrêmement protégé. », note Jean-François Delfraissy.

« Je dis ‘attention, le virus circule encore’ »

Le médecin spécialiste en immunologie regrette ensuite « une perte quasi-complète des mesures de distanciation en France, en particulier chez la population jeune » et un relâchement « des gestes de distanciation sociale ». Or le coronavirus n’a toujours pas dit son dernier mot. « Je dis ‘attention, le virus circule encore’ », lance Jean-François Delfraissy.

Le scientifique souligne que l’été sera « plus simple » que les précédents mois à la seule condition « que les mesures de distanciation sociale se poursuivent et soient appliquées par l’ensemble de nos concitoyens ». A l’inverse, « si nos concitoyens continuent à s’écarter de ces mesures, le risque d’une reprise, un peu différente, avant la fin de l’été reste toujours possible », met-il en garde. Jean-François Delfraissy pense toutefois qu’« on sera évidemment beaucoup plus prêts qu’on ne l’avait été au mois de février. », si une deuxième vague survenait.

Identifier les clusters et casser les chaînes de contamination

Plus tôt le mercredi, le conseil scientifique a fait un « point d’étape » sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France, au cours d’une visio-conférence de presse. A cette occasion, Jean-François Delfraissy a rappelé que les épidémies évoluent toujours par vagues, et ne s’arrêtent que lorsque l’immunité collective est importante. Il a donc appelé les Français à continuer de respecter les consignes sanitaires rabâchées depuis des mois (gestes barrières, port du masque, éviter les petits espaces fermés). Le président du conseil scientifique a en outre évoqué la stratégie anti-virus, qui consiste à identifier les clusters et casser rapidement les chaînes de contamination.

Coronavirus : la CPME appelle les maires à relancer les marchés publics

Un ouvrier du bâtiment en train de poncer du bois.

 

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a appelé, dans le Journal du dimanche (JDD), les maires de France à prendre « des mesures de bon sens » pour « relancer les marchés publics locaux » et « sauver les entreprises ».

François Asselin, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), a appelé dans les colonnes du Journal du Dimanche, les maires de France à prendre des mesures pour sauver les nombreuses entreprises en péril à cause de la pandémie du coronavirus. « Si rien n’est fait, ce ‘trou d’air ‘ dans la commande publique risque d’être catastrophique. Plusieurs dizaines de milliers d’emplois pourraient disparaître, partout en France », met-il en garde. Selon lui, « La responsabilité des maires est immense. Ils peuvent encore éviter cela », en mettant en œuvre « des mesures de bon sens, prises à titre exceptionnel (qui) permettraient, sans coût financier, de relancer les marchés publics locaux ». Le patron de la CPME estime que cela éviterait « que des emplois disparaissent pour de simples raisons administratives ».

La CPME fait des propositions aux maires

François Asselin explique que « la conjonction entre le confinement et le report du second tour des élections municipales a eu pour effet de stopper brutalement le lancement des offres publiques ». C’est pourquoi, il trouve nécessaire « d’obtenir du gouvernement, en urgence, des mesures d’assouplissement ». Il préconise ainsi de permettre aux collectivités territoriales « de faire voter immédiatement les budgets d’investissement 2020, avec ou sans quorum » ou « faire en sorte que, pour l’ensemble des consultations en cours, les marchés soient attribués et notifiés avant la fin du mois de juillet ».

Le dirigeant suggère aussi de « relever temporairement, à l’instar de ce qui existe pour les marchés innovants, le seuil de publicité et de mise en concurrence à 100.000 euros HT ». François Asselin revendique enfin la suppression du passage obligatoire en commission d’appel d’offres pour les avenants au marché initial et la prolongation de la validité des justificatifs dans l’instruction des dossiers par les acheteurs publics.

Les PME se battent toujours pour survivre malgré l’aide de l’Etat

Pour aider les petites entreprises à se remettre de la crise du coronavirus, le gouvernement a mis en place des mesures d’aide exceptionnelles comme le report des charges fiscales et sociales, le chômage partiel prolongé pour éviter des licenciements massifs, et des prêts garantis par l’Etat. Mais ce soutien semble insuffisant pour de nombreuses PME, qui se luttent encore pour leur survie.

Coronavirus : l’Assemblée examine un nouveau budget de crise ce lundi

Palais du Bourbon, siège de l'Assemblée nationale.

 

Les députés examinent à partir de lundi un troisième budget rectifié face à la crise du coronavirus, en soutien au tourisme, à l’automobile ou l’aéronautique. Il y aura en débat les contreparties écologiques et sociales, selon le quotidien La Tribune.

Ce lundi 29 juin 2020, l’Assemblée national examine un nouveau budget de crise face à la crise inédite du coronavirus, en soutien au tourisme, à l’automobile ou l’aéronautique, avec en débat les contreparties écologiques et sociales. Le projet de loi, au menu de l’Assemblée toute la semaine et objet de plus de 2.000 amendements, table sur une récession historique de 11% du PIB en 2020, un déficit qui se creuse encore (11,4%) et une dette publique qui gonfle à 120,9% du PIB. Et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire anticipe la suppression de 800.000 emplois dans les prochains mois.

460 milliards d’euros prévus

Ce troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) prévoit des plans de soutien et d’urgence sectoriels : 18 milliards d’euros pour le secteur du tourisme, l’un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d’euros de soutien à l’aéronautique ou les 8 milliards du plan automobile. Il doit aussi entériner un soutien de 4,5 milliards d’euros de l’Etat aux collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise. Pour les secteurs les plus touchés, le gouvernement débloque environ 45 milliards d’euros. Et il revendique depuis le début de la crise un soutien total de 460 milliards d’euros, en prenant en compte les prêts ou les simples garanties de l’Etat.

Un quatrième budget rectifié en septembre

Une quarantaine de députés, notamment de la majorité, réclament en outre d’intégrer dès ce PLFR 3 certaines mesures législatives proposées par la Convention citoyenne pour le climat. Face à la crise du secteur du bâtiment, un amendement du gouvernement devrait d’ailleurs faire débat au plan environnemental : il souhaite reporter d’un an la suppression d’un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR).

Ce troisième budget rectifié sera par ailleurs l’occasion pour l’opposition de gauche de revenir à la charge pour le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune. La secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher a déjà évoqué pour septembre la présentation d’un quatrième budget rectifié, qui pourrait intégrer des mesures plus vastes de relance.

Engagements RSE : le groupe Casino, 1e distributeur européen selon Vigeo Eiris

Casino RSE

Selon le dernier classement Vigeo Eiris, publié dans le journal Investir en mai dernier, le groupe Casino est le premier distributeur européen en matière de politique et engagements RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

Dans son dernier classement, Vigeo Eiris, l’agence de notation ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) filiale de Moody’s, place le groupe Casino en tête des entreprises européennes de distribution en matière de politique et engagements RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Cette reconnaissance concerne plus exactement les engagements du groupe Casino en faveur du climat, de la protection de l’environnement, de la politique de ressources humaines et de la gouvernance d’entreprise.

Le groupe de Jean-Charles Naouri obtient une note globale de 71/100 enRSE, 76/100 pour le social et 64/100 pour l’environnement. Dans ce dernier domaine, la note moyenne des entreprises du Stoxx Europe 600 se situe à 45 et celle des firmes américaines du S&P 500 affichent une moyenne de 30,2. Aussi, sur la seule note Environnement, la moyenne du Cac 40 s’élève à 60, contre 52 pour les groupes allemands du Dax.

Signataire du Pacte national sur les emballages plastiques

Le groupe Casino est reconnu pour ses actions en faveur des produits Bio et du bien-être animal, ainsi que pour ses engagements de réduction des emballages plastiques et des émissions de gaz à effet de serre. Il est notamment signataire, depuis février 2019, du Pacte national sur les emballages plastiques et du Science Based Target depuis 2018. Le distributeur français a ainsi pris l’engagement de réutiliser ou de recycler 100 % des emballages plastiques des produits à marque propre d’ici 2025. Il a en outre promis de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 18% entre 2015 et 2025.

Une note de 91/100 au niveau de l’Index de l’égalité femmes-hommes 2019

Le groupe Casino est aussi classé premier pour sa politique sociale et de ressources humaines sur l’ensemble des 129 entreprises françaises évaluées par Vigeo Eiris. Il est cité en référence pour sa politique en faveur de l’égalité professionnelle et de la diversité, l’insertion des personnes en situation de handicap et ses initiatives en faveur d’un management bienveillant.

Au niveau de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’un de ses engagements majeurs, le groupe Casino prévoit d’aller encore plus loin en renforçant la mixité des équipes à tous les niveaux de l’entreprise en agissant sur la gestion des carrières, les procédures RH (rémunération, accès à la formation, recrutement et promotion) ainsi que la parentalité. Le distributeur a d’ailleurs obtenu une note moyenne pondérée de 91/100 au titre de l’exercice 2019 de l’Index de l’égalité femmes-hommes

Enfin, sur le plan social, l’entreprise stéphanoise développe des programmes en faveur de l’enfance et soutient un grand nombre d’actions de solidarité, aussi bien en France qu’en Amérique latine.

Royaume Uni : des textiles intelligents au graphène capables de s’adapter à la chaleur

Une athlète lors d'une course à Malaga, en Espagne.

 

Une équipe de scientifiques de l’Institut national du graphène de l’Université de Manchester a créé un prototype de textiles intelligents, capables d’abaisser la température corporelle du porteur dans les climats chauds. Ce vêtement utilise les propriétés du graphène, considéré comme le matériau du futur. 

Le corps humain émet de l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques dans le spectre infrarouge, responsable d’environ 60% de nos pertes thermiques. Pour abaisser la température corporelle dans un climat chaud, il est conseillé de disposer de textiles pouvant bloquer ou laisser passer les rayons infrarouges. C’est à cela que servent les couvertures de survie (ou couvertures infrarouges) : lorsqu’une personne a trop chaud, une face réfléchit les infrarouges du Soleil tandis que l’autre laisse passer ceux émis par le corps. Si la personne a trop froid, il suffit de retourner la couverture.

Le graphène, un matériau intéressant pour sa conductivité électrique et thermique

Une équipe de scientifiques de l’Institut national du graphène de l’Université de Manchester a créé un prototype de textile qui peut gérer de façon dynamique le rayonnement thermique dans un vêtement en utilisant le graphène. Ce matériau composé de graphite et parfois qualifié de « miracle » intéresse une foule de secteurs, dont l’automobile et la mode. Flexible, il est pourtant 200 fois plus résistant que l’acier. Sa conductivité électrique et thermique est également intéressante. C’est sur cette dernière potentialité qu’a travaillé l’équipe de chercheurs anglais.

La nouvelle recherche publiée la semaine dernière dans la revue Nano Letters, démontre que la technologie basée sur le graphène peut changer la visibilité thermique d’un vêtement. Elle met en avant l’émissivité infrarouge du vêtement, c’est-à-dire sa capacité à renvoyer les rayons en temps réel. Le professeur Coskun Kocabas, qui a dirigé la recherche, a déclaré : « La capacité à contrôler le rayonnement thermique est une nécessité-clé dans plusieurs applications critiques, comme la gestion de la température du corps dans des climats aux températures excessives. […] Cependant, maintenir cette fonctionnalité à mesure que l’environnement se réchauffe ou se refroidit était un défi de taille ».

Pour une gestion thermique dynamique des satellites en orbite ?

Si le développement du graphène a déjà conduit à des progrès dans les produits commerciaux, notamment les batteries, téléphones portables et les voitures, les scientifiques envisagent un autre usage. Selon Coskun Kocabas, « La prochaine étape dans ce domaine de recherche est de répondre aux besoins de gestion thermique dynamique des satellites placés dans l’orbite de la Terre. Les satellites en orbite subissent des excès de température lorsqu’ils font face au Soleil et gèlent dans l’ombre de la Terre ». Il assure que leur « technologie pourrait permettre une gestion thermique dynamique des satellites en contrôlant le rayonnement thermique et en régulant la température des satellites à la demande ».

AliExpress : la livraison en 3 jours désormais possible

AliExpress, la plateforme d'e-commerce d'Alibaba, va réduire ses délais de livraison en France à trois jours sur les catégories les plus sollicités par les consommateurs.

 

AliExpress, la plateforme d’e-commerce d’Alibaba, va réduire ses délais de livraison en France à trois jours sur les catégories les plus sollicités par les consommateurs. Pour ce faire, le site marchand mobilise son réseau logistique Cainiao et renforce ses partenariats avec Relais Colis et la Poste.

AliExpress, la plateforme d’e-commerce du groupe Alibaba, a annoncé jeudi porter ses délais de livraison à trois jours en France. Pour y arriver, le site marchand va s’appuyer sur Cainiao, le réseau logistique chinois. « La réception des colis par les acheteurs français est alors facilitée et accélérée. En développant un réseau de partenaires sur l’ensemble du territoire français, AliExpress assure aux consommateurs une livraison dans les trois jours suivant leurs commandes sur une gamme variée de produits proposés sur la plateforme », précise l’e-commerçant dans un communiqué.

La mise en place du dispositif répond à une demande des consommateurs de l’Hexagone qui se plaignaient des délais de livraison trop longs, en comparaison avec ceux des concurrents américain et français Amazon et Cdiscount. Et ce, en dépit de l’existence d’un centre logistique du groupe à Liège, en Belgique.

Dans un premier temps, AliExpress choisit de se concentrer sur les catégories de produits les plus populaires sur le marché français. La livraison en trois jours se fera donc sur plusieurs produits high-tech, la décoration, la maison, le jardin, la mode, la beauté, le sport et les loisirs. C’est notamment le cas de l’aspirateur sans fil Xiaomi, un des tops ventes auprès des consommateurs français sur AliExpress. Il est désormais disponible dans un délai de livraison de trois jours.

Bientôt l’ensemble des produits et des catégories concerné

Afin de parvenir à livrer en trois jours, AliExpress renforce également ses partenariats locaux, avec La Poste ou Relais Colis par exemple, et continue de travailler sur son réseau en France. Sur le long terme, AliExpress souhaite améliorer sa logistique auprès des consommateurs français sur l’ensemble des produits et des catégories proposés sur sa plateforme. « Nous continuons de déployer nos efforts pour proposer de plus en plus de produits en livraison rapide », a souligné Cheer Zhang, Directrice du service consommateurs et marchés internationaux.

Un projet de construction d’un entrepôt dans les cartons ?

Le groupe explore par ailleurs d’autres moyens de coopération avec des acteurs logistiques locaux, notamment pour la livraison de gros colis et la livraison de marchandises lourdes dans le but de rendre meilleur ses services auprès des consommateurs français. En outre, selon des informations de nos confrères de Sud-Ouest datées de fin mai, un projet de construction d’un entrepôt de 71.000m2 serait à l’étude. Alibaba n’a pas confirmé cette rumeur.

ADP-Maliba : le choix du consensus pour sortir le Mali de la crise

Politique au Mali

Depuis la création du groupe parlementaire Benso et son ancrage dans la majorité présidentielle, des voix s’élèvent pour souligner l’inconstance d’ADP-Maliba. Parmi elles, celle d’Amadou Thiam, un ancien cadre du parti, qui avait rejoint la majorité présidentielle, il y a plusieurs mois. Chassé du parti, il dit maintenant avoir eu finalement raison. Vraiment ?

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs !

Après avoir remporté haut les mains les élections législatives à Kayes (62,12% des voix) le 29 mars dernier, Aliou Diallo a pris la tête du groupe parlementaire « Benso » à l’Assemblée nationale du Mali. Le groupe parlementaire « Benso », qui signifie en langue nationale Bambara « La Maison de l’Entente », a décidé souverainement de s’inscrire dans les rangs de la majorité présidentielle (EPM). Un positionnement qui marquerait l’inconstance d’Aliou Diallo, selon ses détracteurs. En effet, d’anciens cadres d’ADP-Maliba avaient voulu rejoindre la majorité présidentielle, il y a plusieurs mois. Ce qui leur a valu leur départ du parti.

Pour Aliou Diallo, ces anciens cadres, parmi lesquels Amadou Thiam, avaient mis la charrue avant les bœufs. Le parti de la Balance souhaitait, l’union sacrée entre opposition et majorité pour le bien du Mali. Mais, il fallait au préalable l’organisation d’un Dialogue national inclusif (DNI), une sorte d’autopsie du mal qui ronge le pays. C’est seulement après cet important rendez-vous national qu’ADP-Maliba envisageait de tendre la main au pouvoir. Voilà pourquoi le parti d’AliouDiallo a choisi de ne pas signer l’Accord politique de gouvernance le 2 mai 2019 et a attendu la fin du DNI, en décembre 2019, pour le faire.

Une première résolution du DNI appliquée

Parmi les principales recommandations de ce DNI figure l’organisation des élections législatives avant mai 2020. Ce qui a été fait malgré la crise sanitaire du coronavirus et l’insécurité dans le nord. « Les députés saluent donc le Peuple malien pour son sens élevé des priorités. Le Groupe Benso remercie le Président de la République pour avoir mis en œuvre cette résolution du dialogue et salue le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui a réussi à organiser le scrutin dans les délais impartis », a-t-il déclaré Aliou lors de son premier discours à l’hémicycle en tant que président du groupe parlementaire « Benso ».

Prochaine étape : veiller à l’application stricte des autres résolutions de la feuille de route consensuelle du DNI. Parmi elles, l’organisation du prochain référendum et le projet de la nouvelle Constitution, le retour de la sécurité dans le nord et la relecture de certains articles de l’Accord de paix d’Alger. Seule la tenue de ces engagements pourra ramener la paix au Mali et relancer le développement économique du pays. Voilà pourquoi le président IBK mérite qu’on lui fasse confiance. « Notre groupe parlementaire encouragera et soutiendra toutes les initiatives et les actions tendant à renforcer la cohésion nationale pour résoudre la crise que notre pays connaît », a promis Aliou Diallo.

Une entrée prochaine dans le gouvernement ?

Dans ce cadre, ADP-Maliba n’écarte pas la possibilité d’entrer dans le prochain gouvernement si le président de la République décide de nommer certains de ses cadres. Le parti de la Balance pourrait ainsi veiller au strict respect du calendrier du DNI et participer concrètement à la gestion du pays. Ce qui pourrait constituer une expérience enrichissante pour un parti qui compte s’installer au palais de Koulouba en 2023.

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