Pèche : fond d’urgence de 250.000 euros

Le secteur de la pèche connait une crise majeure que les pouvoirs publics tentent d’endiguer, à l’image de la région des Hauts-de-France, qui vient de débloquer un fond spécial de 250.000 euros en faveur de ses pécheurs.

Les pécheurs français font face à l’une des plus grosses crises de leur histoire, et ce pour plusieurs raisons :

-Tout d’abord, la raréfaction des poissons, dont les pèches massives ont diminué drastiquement le nombre au large des cotes françaises.

-Ensuite, l’Union européenne et ses législation de plus en plus contraignantes qui constituent de vrais battons dans les roues des pécheurs français.

-La diminution des quotas a aussi touché leurs revenus.

-Les conditions météorologiques de ces dernières années ont limité la productivité de ces travailleurs de la mer.

-Enfin, le prix du carburant ne cessant d’augmenter, cela fait des dépenses supplémentaires, qui ne sont compensées par aucun revenu.

Ce coup de main de la région bien accueilli par les professionnels, ne devrait pourtant pas permettre à cette profession de retrouver son dynamisme…

Le marché du PC toujours en berne

Le troisième trimestre 2016 a été marqué par une nouvelle baisse de la consommation mondiale d’ordinateurs de type PC. Le géant chinois Lenovo reste leader du secteur.

Les cabinets de recherche IDC et Gartner ont publié les résultats de leurs études respectives, concernant la vente d’ordinateurs sur la planète. Si les chiffres divergent quelque peu, le bilan global est le même : le marché des PC est toujours en net recul.

Ainsi, selon les estimations réalisées par IDC, le troisième trimestre 2016 aurait vu la vente de 68 millions de PC sur la planète, qui correspondraient à une chute de 3,9% sur une année. Pour Gartner, 68,9 millions d’appareils ont été vendu au troisième trimestre, pour une baisse évaluée à 5,7% sur un an. Ces chiffres comprennent l’ensemble de marques disponibles sur le marché.

Selon ces deux études, le fabricant chinois Lenovo conserverait la tête du classement des plus gros vendeurs de PC, malgré un essoufflement de ses résultats lié à son marché national. Les concurrents HP et Dell ont pourtant, quant à eux, connu une relance des ventes et un retour à la croissance.

Entre la baisse de ses vente et la hausse de celles de ses concurrents, Lenovo conserve de justesse cette première place, avec une part de marché égale à 20,9%, contre 20,4% pour son premier rival, HP, selon les chiffres de Gartner ; et 21,3% contre 21,2% pour HP, d’après  les données IDC.

Les analystes expliquent cette crise du secteur par l’importance prise par les Smartphones, comme l’explique Mikako Kitagawa, analyste pour Gartner, pour qui « la majorité des consommateurs possède, et utilise, au moins trois sortes d’appareils différents ». Selon lui, ces derniers « ne ressentent pas le besoin de changer de PC aussi souvent qu’avant. Certains pourraient même décider de ne plus jamais en changer. »

 

Brexit : la livre s’écroule

Alors que les Anglais ont récemment décidé de quitter l’Union Européenne, en votant pour le Brexit lors du référendum, les premiers effets néfastes de cette décision se font sentir. Ce matin, la livre a connu une chute importante.

Les Anglais vont-ils regretter d’avoir choisi de quitter l’Union Européenne ? C’est la question que tout le monde se pose depuis le vote surprise du Brexit. Si les Anglais sont optimistes et confiants et que mêmes ceux qui étaient farouchement opposés au Brexit restent persuadés que leur pays et son économie se relèveront de cette situation, l’heure est pour le moment aux premières conséquences néfastes.

Ainsi, vendredi 7 octobre, la livre britannique a connu une chute éclair des le débuts des échanges financiers asiatiques. Les courtiers évoquent des craintes d’un « Brexit dur », que les récents propos de François Hollande ont relancées.

Avec un prix qui est descendu à 1,1841 dollars à la bourse de Tokyo, vendredi matin, la livre sterling a franchi un nouveau cap. Il s’agit tout simplement de son plus bas taux depuis l’année 1985. Deux heures plus tôt elle était évaluée à 1,2614, connaissant une chute éclair de 6,1% en seulement deux heures !

Le niveau de la livre n’est pas resté si bas et elle s’est rapidement relevée et stabilisée autour de 1,24, qui reste très faible et qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie britannique.

Selon les propos de l’analyste de Think Markets, pour Bloomberg News, « ce qui s’est passé était insensé – appelez cela un crash éclair – mais des mouvements de cette ampleur montrent jusqu’où la monnaie peut descendre. […] La livre sterling est hantée par les craintes d’un Brexit dur« .

Sarkozy veut baisser les impôts

L’ancien président de la république, aujourd’hui candidat aux primaires Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a accordé un entretien au Figaro, dans lequel il s’est engagé à réduire les impôts en cas de réélection à la fonction suprême.

Cette entrevue, accordée aux journalistes du Figaro, a été publiée dans le quotidien, lundi 3 octobre. Nicolas Sarkozy commence par s’engager à faire passer le budget de la France sous la barre des 3% de déficit dès l’année 2019, puis à retrouver l’équilibre budgétaire pour l’année 2022.

Il précise qu’une fois qu’il aura mis en place une série de mesures visant à réduire les déficit et les impôts, il pourra négocier dans de meilleurs conditions avec nos partenaires européens.

« La négociation avec Bruxelles et nos partenaires européens sera le passage obligé pour tout nouveau gouvernement en 2017 », explique-t-il ainsi, avant de préciser :

« J’irai leur parler après avoir déposé en Conseil des ministres en juin 2017 les mesures qui permettront d’atteindre 100 milliards d’euros d’économies en cinq ans, et les 40 milliards d’euros de baisses d’impôts. Après, pas avant ».

L’homme politique souhaite aller très vite dans la mise en place des réformes, comme il l’a également décrit :

« À partir du moment où toutes les mesures d’économies auront été votées sous trois mois, et qu’elles s’accompagneront simultanément d’une baisse des impôts et d’une réforme du marché du travail qui répondront totalement au blocage français en matière de croissance, nous n’aurons aucune difficulté à ce que [les partenaires européens] acceptent que nous repassions sous la barre des 3% en 2019, pour renouer avec l’équilibre à la fin du quinquennat ».

Enfin, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à lancer une petite pique à François Hollande. « C’est la réalité des comptes que nous laissera François Hollande », s’est il inquiété…

 

Crédit photo : RomainSeaf, Flickr (Creative Common)

Le Brexit programmé

Le ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson,a annoncé que son pays allait lancer dès 2017, la procédure de sortie de l’Union Européenne.

Jusqu’à présent, la nouvelle Première ministre anglaise, Theresa May, avait expliqué qu’elle ne pourrait pas activer l’article 50, qui lance formellement la procédure de sortie de l’UE, avant la fin 2017.

Visiblement, ce délais trop long n’arrangeait pas la stabilité économique du royaume et les Anglais ont trouvé le moyen d’accélérer la procédure, puisque l’ancien maire de Londres estime qu’elle sera lancée en début d’année.

Interrogé par Sky News, en marge de l’assemblée générale de l’ONU à laquelle il participait, à New York, il a déclaré que « nous discutons avec nos amis et partenaires européens dans l’objectif d’envoyer la lettre de l’article 50 au début de l’année prochaine ».

Une accélération, qui pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’économie européenne et mondiale.

 

Forte mobilisation à Belfort

La ville de Belfort va connaitre aujourd’hui une importante mobilisation, en réaction à la décision du groupe Alstom de fermer son unité de production locale.

L’annonce par les portes parole du géant Alstom du projet de fermer l’usine de Belfort, a été vécue comme un lourd traumatisme par tous les salariés du site, par les habitants de la région et même au niveau national, par les Français qui connaissent trop bien ce phénomène de désindustrialisation et ses conséquences désastreuses.

Ainsi, si l’usine Alstom de Belfort devait fermer ses portes, cela créerait une réaction en chaine qui finirait par tuer le tissu économique local. Avec plusieurs milliers d’emplois directs et indirects menacés, se sont de trop nombreux foyers qui se verraient privés de ressources.

Pour cette raison, la ville de Belfort et le conseil départementale de Franche Comté ont décidé d’organiser une journée de mobilisation « ville morte ». A cette occasion, 10.000 autocollants de soutien aux employés d’Alstom ont été distribués.

Les transports seront gratuits toute la journée et une grande manifestation est organisée. Elle partira à 14h, de la Maison du Peuple.

JO : un coût exorbitant

Si les Jeux Olympiques de 2024 étaient organisés à Paris, cela couterait 145 millions d’euros à la ville de Paris et un milliard à l’état français.

Selon les informations du Parisien, le conseil de Paris devait s’engager lundi 19 septembre, à investir un total de 145 millions d’euros, si les Jeux Olympiques de 2024 devaient être organisés dans la ville Lumière.

De plus, l’État français devrait participer de manière plus conséquente, avec l’injection d’un milliard d’euros.

Du coté des dirigeants politiques, on essaye de rassurer la population concernant ces investissement colossaux. Ainsi, l’adjoint chargé des sports, Jean-François Martins, promet que «les JO ne feront pas augmenter les impôts des Parisiens».

Un tarif excessif qui pousse de plus en plus de franciliens à s’interroger sur la viabilité économique de recevoir les JO. Surtout après les exemples de Londres et Rio qui ont vu plus de pertes que de profit dans l’opération…

 

Péages : Bartolone pour une hausse

Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, s’est prononcé en faveur d’une hausse des tarifs des péages français.

C’est le débat économique de la semaine : faut-il augmenter le prix des péages des autoroutes françaises ?

Interrogé sur ce sujet aux micros de RTL, Lundi 19 septembre, Claude Bartolone a déclaré que « si l’on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd’hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages ».

Et l’homme politique de revenir sur les enjeux environnementaux qui sont également liés à ce dossier :

« Et je pense que, notamment si l’on veut réussir cette transition énergétique, il faut réussir à équilibrer le coût entre le ferré, l’autoroute et les différents moyens de transport », a-t-il ajouté.

Baisse de la consommation nippone

Selon les chiffres rendus publics par le ministère des Affaires intérieures japonais, la consommation des ménages de cet état insulaire connait une baisse significative.

Depuis la drame de Fukushima, l’économie japonaise connait une certaine instabilité, qui devrait être renforcée par cette chute de la consommation des ménages.

Mardi 30 aout 2016, pour la cinquième fois consécutive, le ministère des Affaires intérieures a annoncé une baisse de la consommation nippone, pour le mois de juillet 2016.

En juillet, les ménages japonais ont consommé 0,5% de moins que le mois précédent.

Les japonais se consoleront en comparant ces mauvais résultats avec les prévisions encore plus catastrophiques, qu’avaient réalisées les experts de l’agence Bloomberg. La baisse de la consommation japonaise avait était évaluée à -1,5%.

 

 

Paris 4e ville plus attractive au monde

Le classement sur l’attractivité des métropoles du monde entier a été rendu public la semaine dernière. Et Paris figure toujours en bonne position, avec une quatrième place.

Il faut croire que les attentats qui ont touché notre pays et la menace terroriste ne sont pas si anxiogènes, puisque la ville Lumière reste très attractive.

En effet, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) a publié, mardi 7 septembre, son classement des villes les plus attractives au monde.

Paris, quatrième, donc, est devancée, dans l’ordre, par les villes de Londres, Singapour et Toronto.

Lors du précédent classement PwC, en 2014, la capitale française n’avait atteint que la sixième place mondiale. Une progression qui a ravie la maire de la capitale, Anne Hidalgo.

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