Sarkozy veut baisser les impôts

L’ancien président de la république, aujourd’hui candidat aux primaires Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a accordé un entretien au Figaro, dans lequel il s’est engagé à réduire les impôts en cas de réélection à la fonction suprême.

Cette entrevue, accordée aux journalistes du Figaro, a été publiée dans le quotidien, lundi 3 octobre. Nicolas Sarkozy commence par s’engager à faire passer le budget de la France sous la barre des 3% de déficit dès l’année 2019, puis à retrouver l’équilibre budgétaire pour l’année 2022.

Il précise qu’une fois qu’il aura mis en place une série de mesures visant à réduire les déficit et les impôts, il pourra négocier dans de meilleurs conditions avec nos partenaires européens.

« La négociation avec Bruxelles et nos partenaires européens sera le passage obligé pour tout nouveau gouvernement en 2017 », explique-t-il ainsi, avant de préciser :

« J’irai leur parler après avoir déposé en Conseil des ministres en juin 2017 les mesures qui permettront d’atteindre 100 milliards d’euros d’économies en cinq ans, et les 40 milliards d’euros de baisses d’impôts. Après, pas avant ».

L’homme politique souhaite aller très vite dans la mise en place des réformes, comme il l’a également décrit :

« À partir du moment où toutes les mesures d’économies auront été votées sous trois mois, et qu’elles s’accompagneront simultanément d’une baisse des impôts et d’une réforme du marché du travail qui répondront totalement au blocage français en matière de croissance, nous n’aurons aucune difficulté à ce que [les partenaires européens] acceptent que nous repassions sous la barre des 3% en 2019, pour renouer avec l’équilibre à la fin du quinquennat ».

Enfin, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à lancer une petite pique à François Hollande. « C’est la réalité des comptes que nous laissera François Hollande », s’est il inquiété…

 

Crédit photo : RomainSeaf, Flickr (Creative Common)

Forte mobilisation à Belfort

La ville de Belfort va connaitre aujourd’hui une importante mobilisation, en réaction à la décision du groupe Alstom de fermer son unité de production locale.

L’annonce par les portes parole du géant Alstom du projet de fermer l’usine de Belfort, a été vécue comme un lourd traumatisme par tous les salariés du site, par les habitants de la région et même au niveau national, par les Français qui connaissent trop bien ce phénomène de désindustrialisation et ses conséquences désastreuses.

Ainsi, si l’usine Alstom de Belfort devait fermer ses portes, cela créerait une réaction en chaine qui finirait par tuer le tissu économique local. Avec plusieurs milliers d’emplois directs et indirects menacés, se sont de trop nombreux foyers qui se verraient privés de ressources.

Pour cette raison, la ville de Belfort et le conseil départementale de Franche Comté ont décidé d’organiser une journée de mobilisation « ville morte ». A cette occasion, 10.000 autocollants de soutien aux employés d’Alstom ont été distribués.

Les transports seront gratuits toute la journée et une grande manifestation est organisée. Elle partira à 14h, de la Maison du Peuple.

JO : un coût exorbitant

Si les Jeux Olympiques de 2024 étaient organisés à Paris, cela couterait 145 millions d’euros à la ville de Paris et un milliard à l’état français.

Selon les informations du Parisien, le conseil de Paris devait s’engager lundi 19 septembre, à investir un total de 145 millions d’euros, si les Jeux Olympiques de 2024 devaient être organisés dans la ville Lumière.

De plus, l’État français devrait participer de manière plus conséquente, avec l’injection d’un milliard d’euros.

Du coté des dirigeants politiques, on essaye de rassurer la population concernant ces investissement colossaux. Ainsi, l’adjoint chargé des sports, Jean-François Martins, promet que «les JO ne feront pas augmenter les impôts des Parisiens».

Un tarif excessif qui pousse de plus en plus de franciliens à s’interroger sur la viabilité économique de recevoir les JO. Surtout après les exemples de Londres et Rio qui ont vu plus de pertes que de profit dans l’opération…

 

Péages : Bartolone pour une hausse

Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, s’est prononcé en faveur d’une hausse des tarifs des péages français.

C’est le débat économique de la semaine : faut-il augmenter le prix des péages des autoroutes françaises ?

Interrogé sur ce sujet aux micros de RTL, Lundi 19 septembre, Claude Bartolone a déclaré que « si l’on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd’hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages ».

Et l’homme politique de revenir sur les enjeux environnementaux qui sont également liés à ce dossier :

« Et je pense que, notamment si l’on veut réussir cette transition énergétique, il faut réussir à équilibrer le coût entre le ferré, l’autoroute et les différents moyens de transport », a-t-il ajouté.

Un déficit moins profond que prévu

Mardi 6 septembre, l‘Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a rendu ses chiffres publics, concernant le déficit de la France, qui a été moins important que prévu en 2015.

En 2015, le déficit public de la France a donc été de 3,5% du PIB, alors que selon les estimations de l’organisme, effectuées au mois de mars, ce déficit aurait du atteindre 3,6%.

Une bonne nouvelle toute relative pour les équipes gouvernementales, alors que François Hollande s’était engagé lors de l’élection présidentielle à abaisser ce déficit à 3%, dès l’année 2013.

Une promesse après laquelle il court toujours…

 

 

 

Le geste fiscal du gouvernement

Selon les Échos, le gouvernement s’apprêterait à annoncer une baisse des impôts sur le revenu correspondant à un milliard d’euros.

La baisse forfaitaire de l’impôt sur le revenu est donc bien en projet pour le gouvernement, qui table sur une baisse de 1 milliards d’euros.

Cette somme est tout de même deux fois moins élevée que les deux milliards initialement prévus. Le Brexit et la faible croissance sont à l’origine de cette baise des ambitions.

Cette mesure devrait surtout toucher les classes moyennes.

 

 

 

Pas de croissance au deuxième trimestre

La France n’aura pas connu la croissance tant attendue au deuxième trimestre 2016…

L’Insee a publié ses derniers chiffres sur la croissance française, qui ne sont pas positifs, puisque le PIB s’est stabilisé et n’a pas connu de nouvelle progression tant attendue.

En effet, le gouvernement tablait sur une hausse de la croissance française de 0,3% sur cette période.

La croissance de la France n’a donc pas bougé au deuxième trimestre, quand celles de l’Allemagne et de l’Angleterre progressaient respectivement de 0,4% et de 0,6%.

 

 

Du Velib au Cityscoot

Après les succès du Velib et de l’Autolib, la mairie de Paris va équiper ses rues d’un service de location de scooters, Cityscoot.

Ce nouveau service est disponible pour les parisiens depuis le mois de juin dernier.

Il a été présenté en grandes pompes par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a vanté les avantages environnementaux de ces scooters électriques.

La mairie de Paris souhaite désengorger la circulation parisienne de manière écologique avec ces nouveaux deux-roues.

Le chômage passe sous les 10 %

Selon les derniers chiffres sur l’emploi en France, le chômage est descendu sous la barre fatidique des 10 %.

L’Insee, dont les chiffres sont réputés plus fiables que ceux de Pole Emploi, a rendu publics ses résultats pour le second trimestre 2016.

Avec 9,9% de chômeurs en France métropolitaine, le taux de chômage est au plus bas depuis la fin de l’année 2012.

Des bons résultats aux conséquences politiques ? C’est ce que pense le site américain Bloomberg, pour qui « cela peut permettre à François Hollande de tenir sa promesse avant les prochaines élections ».

 

Crédit photo : Global Panorama, Flickr (Creative Common)

Vers une retraite à 69 ans ?

L’Allemagne va-t-elle faire passer son âge légal de départ à la retraite à 69 ans ? C’est ce que recommande sa banque centrale.

En effet, dans une recommandation effectuée en aout au gouvernement allemand, la Bundesbank estime que le système de retraite allemand ne pourra plus être financé si l’age de la retraite n’est pas repoussé à 69 ans d’ici l’année 2060.

Ce calcul s’explique par la faible démographie allemande, à cause de laquelle les cotisants ne seront bientôt plus suffisants pour financer les retraites des baby boomers.

En 2007, l’Allemagne avait déjà repoussé l’age de la retraite à 67 ans d’ici 2030, ce qui n’est pas suffisant selon la Bundesbank…

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